jeudi 28 janvier 2010

Los glaciares




L'été austral a plusieurs visages selon le côté du Pacifique sur lequel vous vous trouvez: s'il est synonyme d'atolls bleutés en Nouvelle Calédonie, en Patagonie il rime avec glacier. La région en compte des dizaines qui sont issus de la même plaque de glace dont les dimensions sont tellement immenses que les Argentins et les Chiliens se disputent la frontière sur ce glaçon géant.

Le plus connu de ces glaciers et le Perito Moreno, que l'on peut apercevoir de très près. En premier lieu, nous sommes impressionnés par la taille de l'objet, ses formes crénelées et le camaieu de bleu au sein de la glace. Mais nous sommes ensuite littéralement époustouflés lorsqu'un pan entier de la falaise glacée se craquelle, se penche et s'effondre dans un fracas incommensurable qui provoque un raz de marée aux abords directs du glacier. Après cela, le public guette une rechute, se dresse comme un lémurien au moindre craquement et devient aussi impatient qu'un enfant qui veut voir le clown se reprendre un seau d'eau sur la tête. Nous jouons à la devinette pour savoir d'où partira la prochaine rupture. Par chance, nous avons eu droit à plusieurs autres effondrements. Même les plus petits morceaux qui se décrochent provoquent un impact d'une puissance phénoménale. Nous scotcherons toute la journée devant ce spectacle naturel mémorable.

Le bout du monde, c'est loin!





Un voyage, c'est une succession de hasards, de coincidences et de rencontres improbables. Alors que nous étions en Terre de Feu, au bout du monde, qui voyons nous débarquer de l'avion? Dany, la mère de Magali, la madre en personne, lestée de 20 pâtés, terrines campagnardes, foies gras et croissants aux amandes importés de l'hexagone. Après 5 mois de voyage, nous sommes ravis de revoir une tête familière. Nous nous dévouons pour l'aider à vider ses bagages comestibles, d'autant plus que ces saveurs nous manquent depuis 4 mois et demi. Dans son sac, elle nous rapporte aussi une autre caméra, toute neuve, la copie conforme de la précédente. Depuis, nous refilmons comme des pompiers.

A partir de ce moment, les baruderos comptent un nouveau membre, et ce pendant 15 jours. L'objectif est de visiter la Terre de Feu et la Patagonie, avant de renvoyer le colis à l'expéditeur.

Nous entamons notre périple à trois par la visite d'Ushuaia. Coincée entre le canal du bigleux et les gros orteils de la cordillère, la petite station balnéo-montagnarde d'Ushuaia concentre nombre de boutiques à bibelots et de restos touristiques dans son unique artère animée, rappelant l'architecture boisée des bourgades alpines. Nous préférons rapidement partir en vadrouille dans les alentours qui offrent de beaux panoramas sur une nature en relief (lagunes et canaux cristallins, nombreux animaux sauvages -chevaux, lièvres au pelage touffu, phoques et loups de mer vautrés sur leur rocher-). Des premières lueurs de l'aube jusqu'au crépuscule, tambour battant, Dany nous a trimballé par monts et par vaux.

dimanche 24 janvier 2010

Le parc Torres del Paine





Dans cette partie de la Patagonie de plaines infinies, s'érige une forteresse naturelle dont les sommets abrupts accrochent les nuages. Le mystère et la beauté que dégage cette citadelle exceptionnelle attire une foule de trekkers du monde entier. Des sentiers sur plusieurs centaines de kilomètres, ce parc est le paradis du trekker. Le trekker, c'est une sorte de marcheur, en plus cool, qui vient ici en pélerinage pour en baver. Monter, descendre, remonter, dans la boue, à travers les torrents, les ponts de bois branlants, il vient chercher l'aventure.
Le trekker, c'est comme un randonneur lambda, à l'exception près qu'il est équipé de plus grosses pompes et de matos de compet': il se trimballe en permanence son sac lourd et volumineux contenant tente, fringues, popotte et nourriture de survie, le tout estampillé DOITE, la marque branchée pour ceux qui aiment camper dans la gadoue. Les baruderos, quant à eux, restent fidèles au réchaud Bleuet Gaz de France des sixties. Le trekker, c'est le jet setter de la rando. On le croise sur tous les bons "spots". C'est un peu le surfeur "West Coast" des cimes accidentées... Jamais saoûlé, il enchaine les conquêtes, et aucun sommet ne lui résiste. A ce propos, nous aimerions citer le brillantissime penseur à voix chevrotante Didier Super: "Arrête de t'la péter!"
Mais revenons-en à nos moutons, ou plutôt, à nos guanacos (c'est la bestiole qu'on voit brouter par ici sur le bord de la route).

Bref, cet endroit est un miracle de la nature, véritablement sidérant, magique et époustouflant. Nico, qui n'a jamais voulu entendre les croyances farfelues ou autres élucubrations des curetons ayatollesques bornés et fondus du ciboulot avoue avoir ressenti une présence divine en ce lieu.
Cette forteresse est surgie des entrailles de la Terre dans une région où rien ne pousse... Ce parc est le jardin des Dieux. C'est une création fantastique, un prodigieux château de roches aux créneaux finement taillés, bordé de douves lagunes émeraudes. Ce parc est un chef d'oeuvre, dessiné par un architecte génial. Sur les flancs de la montagne, une banderole minérale beige clair marque une frontière infranchissable au delà de laquelle s'étend le royaume des dieux au sein des noirs sommets à pics voilés par les nuages. Nico en est persuadé...

Nous allons rester 5 jours dans ce parc titanesque pour n'en visiter qu'une infime partie.

Le premier jour de notre excursion, nous traversons de vastes plaines battues par des vents inhospitaliers. Nous franchissons une colline et nous découvrons une rivière et une lagune qui composent un tableau vivant stupéfiant. Nous posons notre tente au bord du lac Pehoe sous un buisson à l'abri des bourrasques. Nous trouverons difficilement le sommeil, mais, rompus par la fatigue, nous sombrons finalement. Nous croisons longtemps les doigts pour que la tente tienne le choc. Elle résistera toute la nuit.

Le lendemain, Danielle se lève la première, prête pour une longue journée de marche. Elle a visiblement apprécié sa première nuit de camping depuis des lustres...Nous nous enfilons un café soluble et quelques tartines, puis nous commençons une balade le long du lac Grey. Nous apercevons, de ci de là, des glaçons géants, tout bleu, décrochés du glacier principal et qui flottent dans les eaux vertes et opaques du Lago Grey. Le glacier est formé de glaces millénaires qui plongent dans le lac comme une vague de neige figée. Nous rebroussons chemin pour retourner au campement, où nous préparons un savoureux dîner. Au menu: soupe lyophilisée, pâtes au thon en boite accompagnées d'une succulente sauce tomate en sachet. Ensuite, le vent redouble de puissance. Nous réancrons solidement la tente au sol avant qu'elle ne s'arrache. Nous nous couchons avant le soleil pour un repos bien mérité.

Le toisième jour, nous nous réveillons sous la pluie. Nous attendons une accalmie pour plier nos affaires. A midi, nous pouvons enfin partir. Danielle est toujours en forme. Elle suit le rythme avec énergie. Son planté de bâton reste franc et son pas rapide. Il faut parfois lui demander de ralentir. Malheureusement, les sentiers, sous l'effet des précipitations, se transforment en bourbiers. Nous nous frayons un passage entre les flaques jusqu'à la "vallée du Français" et entamons une ascension spectaculaire au milieu des pierres, torrents et cascades. Nous sommes envoûtés par le paysage. Nous en oublions notre gourde en route. En fin de soirée, nous rejoignons un refuge chaleureux, où nous attendent de véritables lits en dortoir. Le vent est toujours là et maltraite la toiture de notre logis, mais nous apprécions avec le sourire cette cohabitation confortable.

Le quatrième jour, le soleil revient et redonne toutes ses couleurs au parc. Une journée splendide commence. Nous embrayons pour le sentier des tours, pied au plancher. Le dénivelé s'accentue. Nos sacs pèsent de plus en plus lourd et lacèrent nos épaules. Le vent devient impitoyable. Certaines rafales dépassent les 100km/h. Elles nous bousculent et manquent à maintes reprises de nous flanquer par terre. Nous avançons doucement et prudemment. A chaque pas, nous assurons nos appuis pour éviter le déséquilibre et basculer dans le vide. Les vents semblent nous signifier que nous ne sommes pas les bienvenus dans ce sanctuaire divin. Nous tenons bon et gravissons les pentes ardues menant au prochain refuge en altitude. Une petite frayeur pour Danielle au franchissement du dernier pont suspendu à l'entrée du refuge. Nous posons nos sacs en vitesse et dans un dernier effort, un dernier élan de bravoure, nous escaladons les derniers pierriers sablonneux qui concluent ce chemin de croix. On en a bavé pour arriver si haut mais le panorama au bout de la sueur en vaut véritablement la peine. Le parc nous dévoile enfin son secret: trois prodigieuses tours dressées vers le ciel qui trempent leurs pieds dans une lagune aux teintes nacrées. D'ordinaire enveloppées dans les nuages, nous recevons comme un présent céleste cette vision ensoleillée des tours. Arrivés tardivement, le site semble déserté par les touristes. Nous méditons un long moment en silence.

jeudi 7 janvier 2010

La croisière Navimag

Le premier janvier, nous embarquons dans le navire "Evangelista" à destination de Puerto Natales, 2500kms plus au sud. A bord, l'équipage complet, 200 passagers et une cargaison de bovins entassés dans des containers rouillés. Le premier jour, nous les remarquons à peine. Le deuxième jour, un léger fumet rustique se répand dans les couloirs du bateau et persiste jusqu'au débarquement 4 jours plus tard.
Tout commence par la traversée du golfe d'Ancud. La mer est plate, le temps couvert et un souffle frais d'aventure nous anime. Nous nous éloignons paisiblement des rivages de Puerto Montt et traçons notre sillon aux milieu des côtes déchiquetées de ce sud Chili sauvage. Jusqu'ici, tout va bien. L'ambiance à bord est assurée par deux jeunes Chiliens. Vu leurs minois de beaux gosses et leurs sourires continus, on les soupçonne fort de faire ce job pour séduire les voyageuses en quête d'aventures et de frissons. Dans la matinée, ils organisent des réunions d'informations pour découvrir la faune et la flore des environs. Au final, nous n'aperçevrons que deux ailerons de dauphins remontés à la surface le temps d'une respiration.


On nous annonce ensuite l'approche du terrible golfe de Peñas. Les premières vagues viennent chahuter notre navire. Jusqu'ici, tout va bien. Le ciel revêt son triste manteau gris et la pluie s'invite à la fête. Nous entamons la traversée du grand large. Les vagues redoublent et un combat de 12h, 12 véritables rounds, s'engage contre l'océan Pacifique. Il est recommandé aux passagers de s'allonger pour mieux supporter les secousses. A cet instant, nous nous sentons encore forts et détendus. Nico fume des clopes le long des passerelles en contemplant les contorsions de la mer qui ondule pendant que Mag bouquine en cabine. Le bateau tangue, plonge puis se soulève. Les creux nous bousculent de plus en plus. 120 mètres de ferraille pour presque 3000 tonnes pèsent bien peu face à la puissance d'un océan pourtant calme. Chaque nouvel impact de vague met à l'épreuve la résistance de nos estomacs. Nous nous sentons comme dans un interminable tour de manège de fête foraine. Les heures passent et les remous s'intensifient. Nous ressentons nos premières nausées et restons donc allongés. Le pire est encore devant nous. Nous parvenons à faire une sieste réparatrice. Au réveil, nous nous sentons prêts à affronter le roulis. Le haut parleur annonce le début du dîner. Nous nous séparons quelques instants. Voici la suite des événements depuis chaque point de vue.

(Mag) Pendant que Nico va aux toilettes, je sors sur le pont prendre l'air, ce qui me fait du bien au premier abord. Puis je vois le bateau qui se balance de droite à gauche. Je retourne à l'intérieur. Rien ne semble droit. Je pose mes mains contre les parois du couloir pour avancer. Direction les toilettes. Fausse alerte. Je ne vomis pas mais je sens que je dois retourner m'allonger. Panique: la chambre est fermée et je ne retrouve plus Nico. Il doit être à la cantine. Une boule dans la gorge, je monte avec peine jusqu'au deuxième étage et reste près du pont pour vomir par dessus bord si besoin est. Je retouve Nico qui me donne les clés, puis redescend en quatrième vitesse dans notre cabine pour m'allonger. Ouf, la boule disparaît.

(Nico) Je me soulage aux toilettes, sors fumer une clope, puis j'essaie tant que bien que mal de rejoindre Magali au réfectoire. Les couloirs ondulent sous l'effet de la houle. Mon bide se détraque. Magali m'annonce qu'elle renonce à manger. Moi, je persiste. Il parait qu'il vaut mieux avoir le ventre plein quand on traverse une mer agitée. Je gobe une demi tomate vinaigrette mais je commence à éprouver des difficultés à avaler les aliments. Ma soupe menace de se renverser à chaque impact. J'attaque le poulet à la purée. Au bout de trois bouchées, je manque de tout dégueuler dans mon assiette. Je capitule. Je ne finis pas mon repas et je débarrasse mon plateau à moitié dégarni. Et pour ceux qui me connaissent, vous devez mesurer l'improbabilité de cet événement. En retournant vers notre cabine, je croise le médecin de bord. Je lui explique que je me sens mal et que Magali est clouée au lit. Il m'accompagne prendre connaissance de son état. Dans les escaliers qui conduisent à notre étage, un gigantesque remous me scotche à terre et me retourne l'estomac. Ca y est, je suis définitivement patraque. Une seconde secousse m'achève et mon ventre joue au yoyo. Le doc me dépasse et m'ouvre le chemin jusqu'au pont. Je serre les dents mais le vomi envahit ma gorge. Le doc pousse une porte et me laisse dégobiller mon repas par dessus bord dans un splendide jet vrillé du deuxième étage qui termine sa chute dans le sillage d'écume blanche accrochée aux flancs du navire. Sixième heure, sixième round, je pose un genou à terre. Je reprends mes esprits, et suit le doc jusqu'à la cabine. Magali est surprise de me voir accompagné. Elle va bien mieux que moi finalement. Le doc me lance un sourire: je l'ai fait déplacer pour Magali et je suis finalement le seul malade des deux. Il nous quitte après nous avoir rassurés.

Les lames de fond continuent de bousculer notre embarcation. Nico ressent un véritable tourbillon dans ses entrailles. Quelques minutes plus tard, la fin de son repas remonte elle aussi à la surface. Il court aux sanitaires les plus proches et remplit la cuvette d'une mixture rougeâtre. Les tomates rejoignent le poulet pour nourrir les poissons. Après cela, nous nous assoupissons, à la fois bercés et assommés par les vagues. Nous rouvrons les yeux à la fin du 12ème round, à la fin de la 12ème heure, lorsque le calme est revenu.

Au petit matin, nous reprenons un chemin plus tranquille à l'abri des vagues, dans un canal parsemé d'îlots de verdure et de roches. Une superbe lumière perce entre les nuages pour caresser nos visages blanchis. Nous faisons une courte escale à Puerto Eden, un petit village perdu au milieu de nulle part. Un peu plus tard, nous faisons une halte au glacier Pie XI, qui se jette dans la mer. Ses glaces bleutées et écorchées se disloquent en glaçons flottants dans le fjord. Ce glacier est l'un des seuls au monde à progresser au lieu de fondre.

Le lendemain, nous franchissons le passage Wright, le plus étroit du trajet. Le bateau se faufile entre les îlots, distants de quelques mètres seulement. Peu après, nous arrivons à bon port. Puerto Natales offre un environnement incroyable: de grandes plaines, des montagnes noires aux cimes enneigées, et une mer turquoise. Nous nous approchons encore un peu plus du pôle sud et retrouvons des paysages à la hauteur de nos attentes.

vendredi 1 janvier 2010

Bonne année!

Hier, nous avons fêté la nouvelle année à Puerto Montt, petit port humide et froid, capitale de la Xème région (ici les régions n'ont pas de nom mais des numéros, encore un symptôme grolandais). Vous vous imaginiez que nous allions passer les fêtes au soleil dans un cadre idyllique à danser des salsas endiablées. La réalité nous a réservé d'autres surprises. Malgré tous nos efforts pour trouver un lieu décent où festoyer, nous avons traversé la ville de long en large sous une pluie fine, ville où seuls se croisent des chiens errants et des clodos torchés avant l'heure. Nous avons donc passé la porte du seul resto touristique ouvert où nous avons passé une soirée mémorable.

Ambiance télé branchée sur le canal clip gros seins et chaînes en or qui claquent, relayée après minuit par deux chanteurs crooners accompagnés de leur boîte à rythme; le collier guirlande, le chapeau en plastique, le sifflet serpentin et le loup en carton brillant distribués à la douzaine de convives rassemblés par le hasard. Bref, le décor est planté, vous pouvez aisément imaginer la folle soirée que nous avons vécu.
Soyons honnêtes. Nous avons relativement bien mangé, grosse grillade grolandaise, boeuf, poulet et porc en vrac. Nous avons aussi rencontré une famille de Français sympathiques avec qui nous avons discuté et échangé quelques verres.

Une semaine plus tôt, le réveillon de Noël fut du même acabit dans un trou paumé au milieu de l'archipel de Chiloé. Entre ces deux soirées inoubliables, la semaine nuageuse, venteuse et pluvieuse qui vient de s'achever nous a paru interminable. Coincés à l'abri dans notre hôtel à regarder des nanars saucissonnés par les pubs intempestives, nous attendions le 1er janvier, jour où nous prenons le bateau qui va nous déposer à proximité d'Ushuaia. Un seul départ hebdomadaire, vite complet, nous a contraint de réserver nos places deux mois à l'avance. Nous étions bel et bien coincés à Chiloé jusqu'aujourd'hui.

Nous avons donc essayé de profiter au mieux de cette région avant d'embarquer, mais les paysages anodins, l'isolation géographique, le désoeuvrement des insulaires et le climat merdique ne nous ont pas permi d'y passer la semaine la plus palpitante de ce voyage. Dans le désordre, les faits marquants de cette semaine: à Ancud, le "curanto", plat traditionnel grolandoïde à base de crustacés géants, de poulet, de lard, de saucisse, de porc et de patates, le tout mélangé. A Castro, les "palafitos", maisons sur pilotis en bois et en tôle rongés par l'humidité. A Achao, la plage coupante et les crabes tatoués. A Calbuco, la femme à barbe. A Cucao, la réserve naturelle gardée par une taulière d'hôtel radine et radoteuse élue par nos soins Miss Casse-Bonbons 2009.

Cette semaine a définitivement été riche et intense, non? Mais 2010 commence sur les chapeaux de roue. Nous allons entamer une croisière au milieu des glaciers, des fjords, des baleines, des dauphins, des pingouins et le soleil semble revenir...
La baroude redémarre!

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