tag:blogger.com,1999:blog-51238543918096055952024-03-13T08:38:57.735-07:00LOS DOS BARUDEROSbande.originalehttp://www.blogger.com/profile/06630615754543415676noreply@blogger.comBlogger57125tag:blogger.com,1999:blog-5123854391809605595.post-72532920519907376052010-07-13T18:11:00.001-07:002010-07-20T09:33:06.364-07:00LE RETOUR<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEja6Y0D4icNLElOehZjF2yKwwxE9wbFZvYUd10ighcJodjdke1PTp3UN2ry7kZPhlJma5lt0YlaaImYBVhZNoyxEW1JNxdyBpXB7ptwNn7QGJDqI7-tQm7S9MWhSwNLBQULirK9btfjfXc/s1600/IMG_3516.jpg"><img style="display: block; margin: 0px auto 10px; text-align: center; cursor: pointer; width: 240px; height: 320px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEja6Y0D4icNLElOehZjF2yKwwxE9wbFZvYUd10ighcJodjdke1PTp3UN2ry7kZPhlJma5lt0YlaaImYBVhZNoyxEW1JNxdyBpXB7ptwNn7QGJDqI7-tQm7S9MWhSwNLBQULirK9btfjfXc/s320/IMG_3516.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5496021956551428930" border="0" /></a>Le dernier message surprise, un peu plus tard que prévu...<br />Malgré tous nos messages et révélations, nous vous avions caché une chose depuis l'an dernier: nous avons noté un tas de chiffres et statistiques sur des détails plus ou moins insignifiants, mais qui donnent une idée de l'ampleur du périple.<br />Il est maintenant temps de divulguer tout cela pour conclure l'aventure des baruderos...<br /><br />Ainsi :<br /><br />Nous avons passé 315 jours en Amérique latine.<br /><br />Nous avons parcouru 60840 kms, dont 40680 sur le continent, soit une fois et demi le tour de la planète.<br /><br />Nous sommes montés au maximum à 5300m et descendus à 2.50m sous l'eau.<br /><br />Nous avons fait 28h d'avion, 86h de bateau et 527h de bus.<br />Nous avons dormi dans 96 hôtels/auberges/pensions plus ou moins pouraves, 13 campings, 4 refuges et quelques nuits en pleine nature, chez l'habitant ou dans des logements tellement médiocres que l'on a pas pu leur donner un qualificatif.<br /><br />Nous avons fait 30 lessives, soit une tous les 10 jours, ce qui signifie que nous avons pué environ un jour sur deux...<br />Nous avons eu 134 jours de pur soleil, 96 jours de soleil avec des nuages, 51 jours où soleil, nuages et pluie ont fait leur apparition, 20 jours nuageux et 14 jours de pluie.<br /><br />Nico totalise 385 piqûres de moustique, Magali 200, ce qui confirme que le meilleur anti moustique de Mag, c'est Nico.<br />Notre repas pour deux le moins cher nous a coûté 85 centimes d'euro (Bolivie), le plus cher 55 euros (les 30 ans de Nico à Quito).<br /><br />La nuit la moins chère nous a coûté 4 euros à deux (Copacabana en Bolivie), la plus chère 54 euros (refuge du Torres del Paine au Chili).<br /><br />Nous avons passé une soirée, une journée, une excursion, un week end, un trajet en bus ou un dîner avec:<br />67 Français6 Belges<br />7 Américains<br />6 Hollandais<br />1 Israélien (qu'on aurait préféré ne pas connaître)<br />2 Australiens<br />3 Espagnols<br />1 Chinoise (qui se disait Hollandaise)1 Coréenne<br />2 Allemands<br />3 Italiens<br />2 Anglais (qui s'appelaient tous les deux Richard)<br />2 Suisses<br />1 Indien-Colombien<br /><br />et bien évidemment des milliers de Sud Américains...<br />Nous estimons avoir mangé 350 tonnes de riz blanc, 800 poulets, 68 troupeaux de boeuf, 30.5 lamas, 1500 livres de haricots rouges et 8052kgs de patates.<br />Nous avons été victimes de deux agressions à main armée, une arnaque à la terrasse d'un café qui nous a coûté deux bières, un tremblement de terre et un accident de voiture. Nous avons été délestés d'un sac à dos, 2 appareils photos, une caméra, une paire de lunettes, du matériel de dessin, une paire de sandales et un livre de grammaire espagnole.<br /><br />Nous avons accidentellement cassé un appareil photo, perdu un jean, une pince à épiler, deux paires de lunettes de soleil... et perdu aussi beaucoup de temps à attendre des bus.<br /><br />Pour finir, un extrait d'une chanson qui nous trotte dans la tête sur la route et qui nous semble être la meilleure conclusion à ce voyage..<br />Quelqu'un saurait-t-il la reconnaitre?<br /><span style="font-style: italic;">Je me suis cassé un matin,</span> <span style="font-style: italic;">Des fourmis au fond des chaussures,</span> <span style="font-style: italic;">Mon destin dans un sac à dos</span> <span style="font-style: italic;">pour lui faire prendre un peu d'air pur.</span> <span style="font-style: italic;">J'ai dit au-revoir à mon voisin</span> <span style="font-style: italic;">Qui, lui, ménageait sa monture,</span> <span style="font-style: italic;">Investissant en idéaux</span> <span style="font-style: italic;">Qui finissaient au vide-ordures,</span> <span style="font-style: italic;">Et, d'un anémique salaire</span> <span style="font-style: italic;">Nourri au sein de mes rêveries,</span> <span style="font-style: italic;">J'ai fait un genre de montgolfière</span> <span style="font-style: italic;">Gonflée au vent de mes envies</span> <span style="font-style: italic;">Qui m'a fait sauter les frontières</span> <span style="font-style: italic;">Et qui m'a fait sauter la dalle</span> <span style="font-style: italic;">Et m'a rendu riche </span><span style="font-style: italic;">Même si j'ai pas trouvé l'Graal.</span><br />.... <span style="font-style: italic;">J'suis parti visiter des terres,</span> <span style="font-style: italic;">Pas seulement virginales, aussi</span> <span style="font-style: italic;">Professionnelles en la matière</span> <span style="font-style: italic;">D'en faire voir de toutes les couleurs.</span> <span style="font-style: italic;">J'ai usé des tas de paires de pompes</span> <span style="font-style: italic;">Au bitume de tas de pays</span> <span style="font-style: italic;">Sans pour autant que ne s'estompe</span> <span style="font-style: italic;">Ma fringale d'aller voir ailleurs.</span> <span style="font-style: italic;">Enfouir mes yeux dans les nuages,</span> <span style="font-style: italic;">Dans les cavernes de Cromagnon,</span> <span style="font-style: italic;">Au sommet du dernier étage</span> <span style="font-style: italic;">Ou dans la cave qu'est tout au fond,</span> <span style="font-style: italic;">Rencontrer d'autres personnages,</span> <span style="font-style: italic;">Des Saints Pères et des têtes de con,</span> <span style="font-style: italic;">que dire, qu'on soit méchants ou sages :</span> <span style="font-style: italic;">On est tous bons... Pour la casserole!<br /><br /><span style="font-style: italic;"><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiudTm5sKyYj0CLf7QU46Mdzh0PrGeiE3vzYt-yiQDYbeWwfynzggRzO5QqgLBx9ZF0FboIJ-WQ_gzf6yxOHfh7oZNVfXiu_Z1ApykY2ezzy-uZNHwNliuqulE_H9Ayp37RKDAZafzeMZs/s1600/DSC09045.JPG"><img style="display: block; margin: 0px auto 10px; text-align: center; cursor: pointer; width: 320px; height: 240px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiudTm5sKyYj0CLf7QU46Mdzh0PrGeiE3vzYt-yiQDYbeWwfynzggRzO5QqgLBx9ZF0FboIJ-WQ_gzf6yxOHfh7oZNVfXiu_Z1ApykY2ezzy-uZNHwNliuqulE_H9Ayp37RKDAZafzeMZs/s320/DSC09045.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5496026901999578946" border="0" /></a><br /></span></span>bande.originalehttp://www.blogger.com/profile/06630615754543415676noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-5123854391809605595.post-37044653017328713612010-07-10T17:37:00.000-07:002010-07-15T18:54:03.522-07:00Descente vers Bogota<img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5492442031594675186" style="DISPLAY: block; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 240px; CURSOR: hand; HEIGHT: 320px; TEXT-ALIGN: center" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgcyvImvrv4binuYaCN_rvhSDZfvy-tFDtGpHkUwYtYaBfsLO5LOiJZqSOo7bqZOEzAb73x2aN3qZobI22suzzDJVX8wsH8hdZ3lAoO0QFX0PlUGfQSs1dUOSCl_2mBcZvJeDvb4UOqueo/s320/DSC01643.JPG" border="0" /><br />Nous approchons de la fin. Enfin ou déjà, selon le point de vue.<br />Nous passons nos derniers jours à flâner dans les petits villages de Giron, Barichara et Villa de Leyva. Nous nous laissons vivre doucement, sans plus courir par monts et par vaux à la recherche d'aventures. Nous profitons simplement de ces dernières heures de liberté en terre sud américaine en méditant sur notre trajet accompli, sur ces kilomètres de routes et tous ces moments de vie singuliers qu'offre un si long voyage.<br /><br /><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5492442045800559970" style="DISPLAY: block; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 320px; CURSOR: hand; HEIGHT: 240px; TEXT-ALIGN: center" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiLgax-MCWALd_Zf_ZkQfVMsuVU-gQInccJMI7eRgVHVwZXa8kabH0y1YFoaNcO-T2Pi-0Mp4upw2HgrfRL4iwbeyUPX7f7tkSlCES5hvoWVzhnoxcU6bPKOvfMCYVLG9c-7y6RxqSlzh4/s320/DSC01646.JPG" border="0" /><br />Nous repensons avec un léger pincement au coeur à toutes ces merveilles que nous allons bientôt quitter: ces paysages à couper le souffle, ces marchés qui fouettent avec leurs fruits qui jutent et ces rencontres improbables qui illuminent le voyage.<br />Ces merveilles, mais aussi ces galères. Nous nous réjouissons à l'idée de retrouver le confort européen. Finies les heures d'attente stupides pour un bus qui ne se décide pas à arriver ou à partir. Finies également les interminables palabres pour négocier le prix d'un toit, d'une pitance ou d'un bus.<br />Enfin, fini le blog. Sans vouloir saupoudrer trop de dorure sur le tableau que nous avons dressé à travers ces quelques pages sur le continent latino, nous avons essayé de restituer des moments forts avec des mots simples et de saisir le grandiose en quelques clichés réduits et pixellisés.<br />Néanmoins, nous avons également eu notre compte en sordide, même si nous en avons moins parlé. De multiples maux frappent ce demi continent où l'homme est petit. La misère ronge les gueules, la pauvreté s'étale sur les trottoirs et vous guette au coin de la rue pour vous tomber dessus. Le spectacle du voyage n'est pas un idéal permanent. Parfois on patauge dans la poisse, on respire la crasse, et on serre les fesses pour qu'il ne nous arrive rien. Mais au final on se sent bien vivant. Un voyage, ca vous réveille les sens, ça vous secoue la conscience et ça vous apprend à faire le tri dans vos idées.<br /><br /><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5492443086986208034" style="DISPLAY: block; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 320px; CURSOR: hand; HEIGHT: 180px; TEXT-ALIGN: center" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhl6CupFfQr-n8noeOSN8DZ83sUsxvPtOSKD4HArRUWVZ7IpjInHhpJXfooQFGLd8_fUpi5VM1bsg30eTf_GlKfm4_K7IdN0wjdQOPcQlO_Oyv6967eRd122wgCkm8jAzXFdSwm-uu1Yy4/s320/DSC01696.JPG" border="0" /><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5492443079209885250" style="DISPLAY: block; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 320px; CURSOR: hand; HEIGHT: 180px; TEXT-ALIGN: center" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhLBZ03kEa6p1zZAe_XCxO2ywdC-R0k4-lGOTdsDGOMcSMDNqmtS6UaeRjQXTKRSFhQP1CvpQ4VPD6IUFTNqIFfJ2d3Lmc8TEIxUjl57V3m6lTZtUCXrJUTfw-STFq8PlKP23bFRRCRt-E/s320/DSC01682.JPG" border="0" /><br />En rentrant, nous savons que l'ordinaire va reprendre ses droits sur nos vies. Et paradoxalement, nous trépignons d'impatience de retrouver ces gestes quotidiens les plus banals. Nous rêvons de petit dej' au plumard avec une cafetière pleine à portée de main. Nous avons aussi des heures de lecture en retard, des heures de visionnage de films à rattraper. Nous piaffons à l'idée de savourer une cuisine digne de ce nom avec de savoureux menus arrosés copieusement d'un exquis nectar rubis. Finies les sempiternelles et tristes plâtrées de riz blanc indissociables des frites trop grasses qui accompagnent toujours les maigrelettes semelles de carne servies tiédasses. Nous salivons chaque jour en nous remémorant nos chères spécialités du chef métropolitaines. Les trésors de l'assiette française sont uniques, c'est dorénavant une certitude. En cuisine, les patrons c'est les Frenchies.<br />Toutes ces bonnes choses auxquelles on dit adieu en partant sur les chemins...<br />Heureusement, à Villa de Leyva, un boulanger Français a eu la bonne idée de s'installer et garnit sa vitrine de bons pains et viennoiseries dorés auxquels nous ne pourrons résister après dix mois de diète.<br /><br /><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5492443069175093394" style="DISPLAY: block; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 320px; CURSOR: hand; HEIGHT: 180px; TEXT-ALIGN: center" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgsTqPtYiISY0xCvBmQg9hBDt6Ti6Z-vNtuKJWrcfKKF_VJUeyxkNkeZluIzLqVpQj4V5UjyOf-R3DHQc_A73RM5CHjo29p9xKTHeUgAhtTUInisuqsIJ4iaWMBdsgLplkabjwAJXAcxL0/s320/DSC01679.JPG" border="0" /><br />Nous éprouvons un sentiment complexe, une joie infinie de retourner aux sources mêlée à une pincée de tristesse en voyant poindre la sortie de route et se tourner la page d'une histoire sans pain. Nous allons rentrer le sourire aux lèvres et la larme à l'oeil en abandonnant cette liberté immense de circuler partout et nulle part comme bon nous semble. Nous jetons déjà un regard rétrospectif ému sur cette année enrichissante, comme une parenthèse heureuse de découvertes et d'émotions fortes. Nous redoutons avec appréhension le retour, la perte de cette liberté à laquelle nous avons pris goût. Rien n'est plus grisant que d'être intégralement maître de son destin. Sans se comparer aux pionniers qui ont posé le pied sur ces terres sans carte et sans guide, nous avons malgré tout empoussiéré et rincé nos mirettes sur un chouette paquet de bouts du monde. Nous avons approché l'extase à plusieurs reprises. La redescente risque d'être sévère, mais les retrouvailles prochaines qui s'annoncent devraient nous permettre d'avaler la pilule. Nous avons hâte de revoir vos petites têtes familières avec vos humeurs joviales ou vos coups de sang. Vous nous manquez! On vous aime!<br /><div><br /><div><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5492442015444608978" style="DISPLAY: block; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 180px; CURSOR: hand; HEIGHT: 320px; TEXT-ALIGN: center" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEisdNPGMGYTSel3IU9n5MRaEy8RiNrPmrrhBaF2DCadOF-tzISordvrVIFzJDtEwWuE3rDkvIA8ZMPxAQZIvFECGE-RVES2Hi1qa2FqJE7_XvTMAWlGXxuPvMMl3Md4YzEfbKZJLHBK7PM/s320/DSC01620.JPG" border="0" /></div></div><br />PS: dernier message surprise demain! Restez attentifs!bande.originalehttp://www.blogger.com/profile/06630615754543415676noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-5123854391809605595.post-40545378450910020872010-07-01T16:49:00.000-07:002010-07-08T17:23:34.284-07:00Tayrona<img style="TEXT-ALIGN: center; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 320px; DISPLAY: block; HEIGHT: 180px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5489090690420797426" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjD2Xm20VwZRIC_5BesRPtSg8guoBOlnfFbeNL70nTDk5ZTmlXH_KBPynuYQzptpBISgQ8DuqSqnPI3oXfF457wn__Gi-7LmKusGQkBDMl2ScmBOdowhtdHPaGTdPEDh7XGAeKZnHc8cgU/s320/DSC01447.JPG" /><img style="TEXT-ALIGN: center; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 320px; DISPLAY: block; HEIGHT: 180px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5489092728820231778" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg_0ScS8K5rLaUEpj47d1Mv7mbhuwLb_yykl5ByaOBUfwX1jWwJJ3WGF_V6nCPnMw1fom8IQ3femewxzAkCr_RtgVrb2StZUrvyAH17G0jV84n9k8U7RETK5t0PJ22fG1hh82fLH4TZpsg/s320/DSC01534.JPG" /><br /><img style="TEXT-ALIGN: center; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 320px; DISPLAY: block; HEIGHT: 180px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5489090676028564770" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj6VzZ2JoXFJvRbLQjbauIQ1MQRPHvnN9heC2qd8x0NZgYNAsY0sc31Uj5oRQUqEoEsANcceV2Q5zx9QHqjuFxb_t2kUliEMOWSZP73vpCGB7VWQaFbcULSuT9EBT-pO6zK4lXrjIqtO28/s320/DSC01445.JPG" /><br />Pour commencer à nous recaler sur le rythme européen, nous décidons de prendre des vacances paradisiaques!<br />Toujours sur la côte caraïbe, nous nous offrons une partie de détente bien méritée au parc naturel le plus connu et visité de Colombie. Nous comprenons vite pourquoi: une montagne tropicale plonge dans une mer turquoise, à 27 degrés, bordée de cocotiers élancés et de roches millénaires. Nous trimballons nos gros sacs en dégoulinant de sueur sur des sentiers boueux au milieu de cette forêt vierge. Arrivés au premier camping, nous déplions la tente pour la dernière fois du voyage sous un arbre aux fruits mous, verdâtres et non identifiés qui noircissent en pourrissant avant de se décrocher et de venir souiller notre belle tente orange. En repartant, il nous faudra frotter, gratter et brosser les résidus collants séchés de cet arbre étrange...<br /><br /><img style="TEXT-ALIGN: center; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 240px; DISPLAY: block; HEIGHT: 320px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5489092739373604402" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEheWmcvYQ2XTmeeRGRRBRYEXuNyl7PUlMqSU_wcHEMfIc3GY9vkQKW7FeWjJSHgTQInxbJhRvM4rrHqpFrQhVx53l7rmW56ieMIxxrhe-iS-S9Ojqc41a2DRvJI9XaI_bIjABLzNrawU9k/s320/DSC01546.JPG" /><img style="TEXT-ALIGN: center; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 180px; DISPLAY: block; HEIGHT: 320px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5489092742514898130" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiLbpEVfckcsPeH9rgVHVaRiZCsIUDZmS4bbvcwzS8wQL10KfbrHyewb6dccnznaG_hcrBDWqUvJTBD7rux2sVGTXhzqyNvOtLRFiF_gRQaT0pps4WtMIlkAlobU5GTyss3atMht-uYDIs/s320/DSC01547.JPG" /><img style="TEXT-ALIGN: center; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 180px; DISPLAY: block; HEIGHT: 320px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5489090694376600146" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgWNocJjU41IC5iXasV8xjHPBXKY5SG-__vB_Fgdgcj2vsUqzEVxd20R_TuxtcOEQpUc3VAoxosMupNF0UXxufV795ezSYocrQLv2NHObCOW3mYbDnevLOkTyFMrRD143BMqwsPm9hhkWo/s320/DSC01467.JPG" />Les cocotiers sont un autre danger permanent car parfois, sans crier gare, les noix de coco tombent de 20m de haut, nous frôlent l'épaule et s'écrasent au sol dans un bruit sourd. Nous apprendrons rapidement à nous tenir à distance de ces arbres mortels.<br /><br />Les dangers sont innombrables à Tayrona: les araignées et serpents multicolores ainsi que les moustiques, fourmis jaunes rouges et insectes géants encore moins identifés sont d'autres nuisances fréquentes avec qui il faut partager le quotidien. Mais les paysages, les crabes et lézards bleus et le calme ambiant permettent à tous les visiteurs d'oublier la menace rampante qui se cache sous chaque feuille et chaque rocher. De temps en temps, il faut lever les yeux au ciel, car on a parfois la chance d'observer des singes qui s'élancent de branche en branche pour traverser la forêt, un spectacle qui nous ravit toujours.<br /><br /><div><div><div><img style="TEXT-ALIGN: center; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 180px; DISPLAY: block; HEIGHT: 320px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5489091445406136178" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi5r6IVzT2AW932moHNQhilNUWqmwLLi2TQwXsGPEr6SItSwS0RSxZ3PNf-PcnFPzEjpzilqvxb6ZLnXyNpEdaCFyej9Wr49KgTbagLrbhdGtrXZyWyrlAOdzksFk-Mm2B7HHjvhCEx5cs/s320/DSC01531.JPG" /><img style="TEXT-ALIGN: center; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 320px; DISPLAY: block; HEIGHT: 180px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5489091431452590482" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg4kebZC0Z-rW7bx7VC2hyphenhyphenvF17W6V1g5Bv-XM-mTk0ln1AwHcnlSUE5mizeu-8PEbO-oY-9G_mlfqxgpbJy3HKHG6w39qOVmYKw3FYoRSTFQuK_1igmKDapVgRSBphRaCDAEh1vBCyErj8/s320/DSC01497.JPG" /><img style="TEXT-ALIGN: center; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 320px; DISPLAY: block; HEIGHT: 180px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5489091423426937954" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiWqs5k-JmqNuNVuVJWmHL_Spx4liE5jh1cGk8NdJtZgi7ukwJD3nTHm5zaKcvz8hBVyCL4ZVfI2RwEOxHTxZVnCs3GygYJq5q4o3C0hQwY09W45ed8Ag3nZHebMGuMntz3YPbkAEncK9s/s320/DSC01481.JPG" /> <div><div><div><div><div><div>Nous restons quatre jours à cohabiter avec toutes ces bêtes et repartons vers le sud où l'avion nous attend le 17 juillet...</div></div></div></div></div></div></div></div></div>bande.originalehttp://www.blogger.com/profile/06630615754543415676noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-5123854391809605595.post-22219513980592271212010-07-01T16:17:00.000-07:002010-07-01T17:45:59.293-07:00CarthagèneNous reprenons le bus, direction Medellin, citadelle du cartel de la drogue et haut lieu de la salsa. La ville promettait d'être animée. Malheureusement, nous ne rencontrons que des avenues hideuses à rendre malades les architectes en vogue à l'époque du bloc de l'est. Ici, pas de ruelle colorée, place aux immeubles et aux échoppes tristes. Même Pablo Escobar a déserté les lieux. Pire, le "quartier rose", réputé centre de la vie nocturne et bijou architectural, ne doit finalement son nom qu'aux rangées de tours en briquette rose... Les autres sites répertoriés à l'office du tourisme ne consistent qu'en rues commerciales passantes et en alignements de restos lounge et de banques aux facades pompeuses. Nous passons. Le compte à rebours avant notre retour s'étant déclenché, nous cherchons à profiter un maximum de nos dernières semaines. Peu enthousiasmés, nous ne perdons pas de temps à tenter de dénicher la perle rare dans ce sinistre lieu.<br /><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5489082712548034098" style="DISPLAY: block; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 180px; CURSOR: hand; HEIGHT: 320px; TEXT-ALIGN: center" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjQrkbYljQY2fsmmwn-gDUggM58RUHAH_pSw9Nn77W4otvgku0-cV0YiAHtog5Mz79E5A9by_FAUwlJAlmM-FUDQ2tkKFvc9Ja-PoRPDV3lHnsLvdy7e-FV0o6x9kkuRp6Y6B1i705a5jE/s320/DSC01406.JPG" border="0" /><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5489103068827799058" style="DISPLAY: block; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 320px; CURSOR: hand; HEIGHT: 180px; TEXT-ALIGN: center" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjnDgYJmZR0g-BCBuC0jzeEMNnZc0fCUdgxwLAF6usBglDYPyt9J5OO5WDX4-DZpxSyP441F6frX8kpOs8kFDx8tIwPtV0En6JDE54JZcrwxl55Z5oYuwQehyphenhyphenh3RkX2f8ioA43tnsYk0fY/s320/DSC01343.JPG" border="0" />Une nuit de bus plus tard, nous arrivons sur les rivages des Caraibes. A Carthagène, nous retrouvons enfin une cité d'envergure. Sorte de Syracuse latino-américaine, la péninsule est un petit havre de tranquillité. Nous passons nos journées en déambulation placide et Nico remplit à l'ombre quelques pages de carnets de croquis. La vieille ville fortifiée exerce un charme sur tous et devient le centre d'attraction du pays.<br /><br /><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5489082110603315010" style="DISPLAY: block; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 320px; CURSOR: hand; HEIGHT: 180px; TEXT-ALIGN: center" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEifEABr9Lj3AP8zUF8p-QgW2U2LeHDPBmGtHmPdbr2WmIJk04aieof8Qzbc2v4EvGhoWAMh_ttUzscQJv9YFrDByhxdFZgg__XSAyWGXj2LeScM519wUDB6TO4jtCCAE2uHbWjCoYA_FBo/s320/DSC01340.JPG" border="0" /><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5489082086066390066" style="DISPLAY: block; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 320px; CURSOR: hand; HEIGHT: 180px; TEXT-ALIGN: center" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhFFbtSECn8lQW2FxiJvnPqyez2-HwuBsarz1G8euDHfbCRuzD3yhkME4usBvHr2cg2T5xTHwwIseNFUO38xHtxblzeGvnLK5iWPJNM-VnnWoyAegIrTChTRpSK8ALqFPRVS_6MrqauFqA/s320/DSC01318.JPG" border="0" /><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5489082099046395442" style="DISPLAY: block; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 320px; CURSOR: hand; HEIGHT: 180px; TEXT-ALIGN: center" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgajIx3TluzsSavAd1ZtIxu9-Wv072gbaAC3UsSxWkhyphenhyphenUIwroNKj8AU26s1yFKJmiqz_OXVC36WAQhaSEuUAwKmZvhNNs-usSpPZSFc-H7AD8QiuSmRJrLC47DQqKSmlvvUTLaA0-dRi20/s320/DSC01335.JPG" border="0" /><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5489082704295877058" style="DISPLAY: block; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 320px; CURSOR: hand; HEIGHT: 180px; TEXT-ALIGN: center" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEic9dHSX5JP0ILS0KMCzn1dGbEO3RxTmmpl9aGB3Po5DIRB4C2ANIoUo8VrFvg93luSzybfuhm6n2IW1GKGPcNh7DvqNwAchri2GV8D-78Td7GcRMjuZT8Q8-TsT9UwIUfZ_QcFCxAPgYI/s320/DSC01395.JPG" border="0" /><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5489082729322199154" style="DISPLAY: block; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 320px; CURSOR: hand; HEIGHT: 180px; TEXT-ALIGN: center" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEipGcitjEcgxmhw7mhgz1TLVmZdQVnb_TepnQtXQRUnD6wZHYIDxr9bFlfNf_gX7LMGVbuDB5SnbmDY0C73nhrHaUtiFfRtamepQW-0jvu49wQkthcEKRdaT3OlT6bJK_m1PtnTaZjsQlM/s320/DSC01411.JPG" border="0" />Nous faisons un saut à Playa Blanca, mini station balnéaire aux allures paradisiaques, à seulement une demi heure en bateau du centre ville. Ses eaux cristallines et ses palmiers ne nous décideront pourtant pas à rester plus d'une journée. Assiégés par des hordes de moustiques voraces, de puces coriaces et de vendeurs à la sauvette non moins tenaces, la carte postale en prend une sérieuse corne. Entre deux piqûres, nous rencontrons Cristian, le sympathique Chilien au slip fluo, avocat pour enfants maltraités à mi temps et joueur de poker l'autre moitié du temps.<br /><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5489086184835149810" style="DISPLAY: block; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 320px; CURSOR: hand; HEIGHT: 180px; TEXT-ALIGN: center" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgJIT7jNTNRdFCQ7SeUOtaqPo43-NU6ChwOf_Fsf-beSTDLIexfmHKc9dbpiKUGwkWIp_7djbrpNhMQGwUrGaIYbzGinuHhRFalqYWmA2mTUAi7F8WW9mL_rhoXfH5aZMQdL9WA__LXjoY/s320/DSC01380.JPG" border="0" /><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5489086195353522770" style="DISPLAY: block; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 320px; CURSOR: hand; HEIGHT: 180px; TEXT-ALIGN: center" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEivyaArMGlEomNrJ4fYA_lBR8CVRn3K2_GM2dyTSLYcVAs6qJkgfjKL1ZHO_S7XDndDStxqL7wKDzbXrPUP_eDOMZJgA2V1iywNNqmfj8ZrMYRVU8-czsm7HNUbkL3O_n06GcYcxkpIc3Q/s320/DSC01377.JPG" border="0" /><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5489086204023861010" style="DISPLAY: block; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 320px; CURSOR: hand; HEIGHT: 240px; TEXT-ALIGN: center" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhk6v4y6d_mDYH7eNx0805RF_vqVq-a11YoD_0ariV93_ByZH7r0P0He-t-9-51Aur5FKXj7d4DSVQu7Jch4_kpYtYKjX0PPAQk96ZAClLkr9hJzTmnUY4c5rnsnMmBiElkTZu9lAS9TEY/s320/DSC01367.JPG" border="0" />Après cette escapade éclair, nous regagnons la civilisation où nous retrouvons Cristian par hasard. D'ailleurs, à Carthagène, tous les voyageurs de Colombie se croisent. Nous retrouvons ainsi Anne, la Française, compagnonne de route en Argentine quatre mois plus tôt, avec qui nous passons deux soirées à échanger nos histoires de baroude. Nous retrouvons aussi Federico l'Italien, vu pour la première fois à Salento, dans la région du café. Nous faisons également la connaissance de quatre Frenchies adeptes du "calimucho", ou du "communard" selon vos origines régionales. Le temps passé avec chacun d'entre eux, et une semaine s'est écoulée... . Nous replions nos affaires et reprenons la route.bande.originalehttp://www.blogger.com/profile/06630615754543415676noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-5123854391809605595.post-36860885260386110422010-06-17T18:00:00.000-07:002010-06-20T19:24:54.486-07:00Arrivée en Colombie- La zona cafetera<div>Alors que nous posons le pied en Colombie, les habitants du vieux continent civilisé et polissé, bien informés et ouverts sur le monde, s'imaginent de suite que nous arrivons en enfer, que l'on croise la guerilla à chaque coin de rue et que les balles sifflent sans arrêt au dessus des têtes.<br /><br />Rassurez-vous, la réalité récente est plus respirable. Le gouvernement sortant d'Uribe a déployé un contingent militaire qui a remis de l'ordre sur tout le territoire. L'armée recrute à tour de bras. Ainsi, dans la rue, l'ambiance ressemble à une occupation soft. Des fantassins prépubères, aux visages glabres et parcourus d'une constellation d'acnée rougeaude s'occupent de notre sécurité. Ils déambulent en traînant leur mollesse d'ados sous un casque trop grand, dans un uniforme trop large et des bottes trop longues. A cet âge là, les hormones se débrident et les chicots sortent du rang et contraignent l'ado à porter un appareil dentaire. Ainsi, avec son sourire en barbelé, le jeune militaire fanfaronne sur son bout de trottoir, se sent pousser des ailes et présente sa mitraillette triomphante bien lustrée aux passantes en jupette. Ces gamins sont responsables de nos vies, de notre sécurité...<br /><br /><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5485041918769119234" style="DISPLAY: block; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 320px; CURSOR: hand; HEIGHT: 180px; TEXT-ALIGN: center" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg9wXiDV1lYjqEyV2pFVFxkDbD69T9bQwHR6G70ds1zdhY6EX22cfK-chR2otq10CfdOtb0-iV0i8pOkrQz1gZN5gIQ6JmGsGV7IJoSvqumyebS1k0jCZhGWaVgx9iUCn33IQ_tIt9INKk/s320/DSC01338.JPG" border="0" /> Un soir à Cali, un jeune étudiant en Sciences Po nous donne un cours condensé sur l'histoire contemporaine de son pays et l'escalade de la violence qui a conduit à l'abîme.<br />Quelques années auparavant, les Colombiens étaient les victimes collatérales de différents groupes armés: d'abord, des narco-traficants, ensuite, l'armée officielle qui lutte contre ces premiers...<br />Mais cela se complique. Des paysans sont engagés et armés par les narcos pour protéger leurs intérêts. D'autres paysans, hors du circuit de la drogue, s'organisent en mouvement d'autodéfense contre l'alliance précédente. A cela s'ajoutent les mouvements révolutionnaires, d'inspiration communiste (les fameux FARC) qui dérivent vers le fanatisme, prêts à kidnapper et rançonner n'importe quel citoyen.<br />Et enfin, se forment des groupes de sécurité privée paramilitaire sollicités par l'armée officielle pour faire le vide et gagner de belles récompenses pour chaque tête de guerillero présumé.<br /><br />Dans un pays rongé par ces conflits croisés, le président Alvaro Uribe, bien décidé à faire le ménage, a obtenu carte blanche du peuple pour remettre de l'ordre. Juan Manuel Santos, ancien ministre de la défense, va lui succéder pour continuer le gros oeuvre. Plébiscité par le peuple, il remporte aujourd'hui l'élection présidentielle avec 70% des voix.<br /><br />Que dire des bavures à répétition? Des falsos positivos? Des scandales de la parapolitique? Pour nombre de citoyens honnêtes, tout ceci n'est qu'un détail déplorable pour le prix de la liberté retrouvée. Le peuple, traumatisé par ces années de violence, aspire à retrouver une vie normale et offre le pouvoir à un gouvernement prêt à en découdre de force pour atteindre cet objectif.<br />Depuis peu, les Colombiens peuvent de nouveau sortir de chez eux le soir, l'esprit léger. Pour eux, peu importe les méthodes, seul le résultat compte. Difficile pour nous de juger...<br /><br />Nous débarquons après la purge, dans un contexte qui tend à se stabiliser. Nous arrivons par le sud, faisons une courte escale tranquille, trop tranquille à notre goût, à Popayan, la ville blanche. Nous poursuivons vers Cali. Trop gros, trop moche. Nous repartons aussitôt et arrivons dans la région du café. Notre premier arrêt à Salento sera très agréable. Après d'interminables heures de bus, nous découvrons ce petit village coloré à flanc de collines, entouré de palmiers géants.<br /><br /><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5483915666199835858" style="DISPLAY: block; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 320px; CURSOR: hand; HEIGHT: 180px; TEXT-ALIGN: center" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiP3pSdQqzL0EPZiYyNieeHaFx7NHimgS6bB-mnsrfNvVbXOo2rTolmjCh4Uzqcu2YBO9Z8JzV3oDYofCJlGBjeIdXNYdxW6YI4wmXdK9fjiAes4C8jjBSBQZxJ4RtgU5HNfFkhObO_jzg/s320/DSC01239.JPG" border="0" /><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5483914518064110626" style="DISPLAY: block; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 240px; CURSOR: hand; HEIGHT: 320px; TEXT-ALIGN: center" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiBuuxKsSwYrLJsg88pL0p3ipTOriG50rZvqEg6GFWyJW5s3PBS_vB3w4agLCWTD52TEDB6PMuYFP5St-MMbXspNWAW94XV1KYSg4ZHMQrEoxU6-pBETPOkpZVG08I8pM68LcQZBM0Epnw/s320/DSC01207.JPG" border="0" /><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5483916757015095218" style="DISPLAY: block; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 320px; CURSOR: hand; HEIGHT: 180px; TEXT-ALIGN: center" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjMIG5O9oW4rEVIFgbWwvkoyA8Uk-6VQmAzruHNCoC2FRVeqS5nvlUt0vgS58uF92yucoVawgR8b3tE1Usdh4_ouQiuqId8T3K2Wg-DtWEMIdJiC_3BH0P80x9uW49Zy22Hv2uwUSWq2OY/s320/DSC01309.JPG" border="0" />Ici, les papis se prélassent au soleil la journée et se retrouvent le soir au bistrot pour jouer au billard à trois bandes. Nico se livre alors à son activité favorite, le dessin, et devient le centre de curiosité de tout le village. Les enfants lui réclament une gribouille et les vieux s'amusent à reconnaître les visages dont il a fait le portrait. Nous apprenons les surnoms de chacun d'entre eux. Notre préféré est celui du musicien du village: la moustache fine, la brosse épaisse, les dents du haut en moins... Quand il chante, on ne comprend les paroles qu'à moitié, ce qui lui vaut le surnom de "Media cancion" (="Moitié de chanson")<br /><br /><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5483914492381077362" style="DISPLAY: block; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 320px; CURSOR: hand; HEIGHT: 180px; TEXT-ALIGN: center" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiLy70wkUqnTckVY0LJjtenmT42yCrmnLdVcfq_Q81XmKV3vMCKM2nqjew3Cr1sq9EfvcNvNco5uS_tAaHftmc7urkDMxWdyHVEQ838bMa7uRlGiBgUOawRII1cm-cc8evgm4BVID22Ru0/s320/DSC01146.JPG" border="0" /> <img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5485046581513585282" style="DISPLAY: block; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 320px; CURSOR: hand; HEIGHT: 240px; TEXT-ALIGN: center" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjFYVOEce0SdUIa7FE4hyj6wIU8EoGbmjrmyRhRvShJ-_uLDQY6OfSVdANmnD8HMjhj-E3Mr3y87pET1dfCzZZ_nSl3n7_JFylM1RzDvMOfQ2TiwoZpX-WauPxk2p82yzwCXCkSQ8emeBM/s320/DSC01164.JPG" border="0" />L'arrêt suivant à Manizales nous permettra de rentrer plus au coeur du processus de fabrication du café et surtout de boire du bon arabica, ce qui n'était quasiment pas arrivé depuis 10 mois, puisque l'Amérique Latine préfère le lyophilisé ou le thé. En visitant une ferme de caféiers, nous apprenons une triste vérité: le meilleur café colombien ne se trouve pas dans les troquets ou restos populaires, mais dans de rares brasseries chics et surtout... à l'étranger! Et oui, c'est ainsi: les meilleurs grains de cafés sont pour les gringos. Les rebuts cassés, décolorés, fripés, abîmés sont pour les Colombiens. C'est ça l'arabica!<br /><br /><div><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5483915683120849730" style="DISPLAY: block; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 320px; CURSOR: hand; HEIGHT: 240px; TEXT-ALIGN: center" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjAObYJIYgxM19r5WnQ6Uf2JVcEyQLGylLKf2ue1m35I5l8_5lff2HeKqGejOBg7zCs6vhyphenhyphen3eAlPI1w1qOu8D0KoXdFmE5Bpoo9ir1ad_g-SWJqW-Ra-n5ovm4MxdLThIujuZJHJdFopJQ/s320/DSC01295.JPG" border="0" /><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5483915669983238866" style="DISPLAY: block; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 180px; CURSOR: hand; HEIGHT: 320px; TEXT-ALIGN: center" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg3C9W9M2BjMKfwFOfkri95p3Go0YSK7ZM1JzA96hNgO7fQEjTvFvcp5DhWTFX6u0ChryOyVAHxiU71p-pW-s5wg-wGsDoQmNfAooWddDJZHYaFCuNTVhMcGIBvPCEWqOhkmk2Nss_UhAw/s320/DSC01294.JPG" border="0" /> </div></div>bande.originalehttp://www.blogger.com/profile/06630615754543415676noreply@blogger.com3tag:blogger.com,1999:blog-5123854391809605595.post-77408597981837833242010-06-07T22:19:00.000-07:002010-06-11T19:24:23.099-07:00Quito n'a pas la coteNous débarquons dans la capitale, carrefour des caïds et des cambrioleurs en colliers, couteaux et calibres. En connaissance de cause, nous essayons de nous camoufler dans la cohue le temps de trouver refuge dans le Mariscal, entre les troquets décatis et les brasseries branchouilles en toc. Pour notre sécurité, nous cachons nos affaires à l'auberge et restons calfeutrés, calés dans la banquette sur le câble devant un sport de raquette. Merde, la bourrique ibérique a réussi le quintuplé à Roland Garros...<br />Dehors, une cohorte de toxicos keu-bla camés et cramés du casque quadrillent le quartier, squattent les sorties de clubs pour piquer le quidam qui crèche à côté pendant que des escadrons de keufs en costume kaki ronquent sur un paquet de Kro, la matraque en berne entre les quilles. A notre hôtel, en l'espace d'une soirée, une kyrielle de couacs nous est contée: Kevin, la racaille de Quimper, alcoolique et coké, s'est fait castagner; Sven le Viking, s'est fait planter au canif; un Ricain, plus coopératif, a concédé le contenu de ses poches sans broncher. On ne déconne pas, tout est vrai. Quelle époque!<br /><p>Coute que coute, malgré les attaques et les querelles, le soir du 3 juin, nous sortons (pas trop loin) pour les 30 ans du Nico, tactique efficace qui nous a évité les tocards et les crapules.</p><p>Vous l'aurez capté, en Equateur, Quito n'est pas notre coup de coeur. Nous quittons Quito tôt, quittes de conflits avec ces toqués du cutter en quête de cash. Direction la Colombie!</p>bande.originalehttp://www.blogger.com/profile/06630615754543415676noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-5123854391809605595.post-28636672462666906802010-06-06T16:49:00.000-07:002010-06-07T22:19:28.889-07:00Puyo-Tena, la jungle amazonienne<img style="TEXT-ALIGN: center; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 180px; DISPLAY: block; HEIGHT: 320px; CURSOR: pointer" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5479813715142050146" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjhY5d3kXXow_UkrjQl5sGgHgF4eF2ev17B7AEfTRtsqVz4MhwjUieWgoj19f42n9cNkpcd5BSbAbe-mwOG9zH5-sJ2uCuBQF2SWiRnXZ7hfkDSYq_1gWFbfdB2ibsRX07b-hDvgiq615E/s320/DSC01037.JPG" /><img style="TEXT-ALIGN: center; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 180px; DISPLAY: block; HEIGHT: 320px; CURSOR: pointer" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5479821356277498338" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEghnzOccTznFHGXyIrxvpPvLVRreNjbn6h_0dW3eiNmpI3-4UEErJrMtgRqYjNHhNmb9zWPsy2V8RuaB8QJq5Q2l-YaXaVZIpEAWT08ZPqIvj0AJxdDkCu63todWvtWawI6C2Q3yIEwLQg/s320/DSC01124.JPG" /><br />Quelques jours plus tard, nous laissons derrière nous Baños et recommandons à tous les gens que nous rencontrons d'y faire un séjour, même court, même au prix d'un détour fastidieux, car c'est un chouette endroit. "On vous dit que c'est tranquille, allez-y!" Nous serons de bon conseil puisque le volcan récidivera de manière musclée. La ville de Baños sera évacuée complètement à cause des coulées de lave et des retombées de cendre.<br /><br /><br />Pendant ce temps, nous bouleversons nos plans et visitons Puyo puis Tena, les dernières villes avant la jungle. Nous approchons pour la première fois la forêt amazonienne et y découvrons une opulence végétale et un gigantisme fascinant. Des fleurs inconnues, des orchidées, des papillons, des insectes gros comme le poing et des feuilles d'arbre de la taille d'un homme...<br /><br /><p><img style="TEXT-ALIGN: center; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 320px; DISPLAY: block; HEIGHT: 180px; CURSOR: pointer" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5479813713133267682" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhnI4E_-ng-w3cI0VykJCXEXeug0w1WXHvbj7U6o8bW9P5cG4s1xtGhvv55g74FwBCkIsPffUpk2-bLwrQQDmCNYQLHBJKY1w6EPMLz9_K1-TrLM6BTrnYvnBdDiVYapjwC6vbvQQO2H8s/s320/DSC01029.JPG" /></p><p>L'enfer vert est aussi source de vitalité. Les chamanes utilisent ces plantes pour leurs vertus médicinales, tandis que les gringos à la recherche d'expériences inédites payent une centaine de dollars pour un "ayahuasca tour". Nous nous contenterons de visiter plusieurs refuges pour animaux. Nous jouerons avec des singes, plein de singes: macaques, capucins, singes araignées, singes écureuils, singes volants... Accoutumés à la présence humaine, ils touchent à tout. Ils vous sautent dessus et se servent de vous comme une vulgaire branche, fouillent dans votre sac, empochent votre paquet de chewing gums et se faufilent en un éclair dans les arbres. Ils peuvent tordre vos lunettes avec leurs petites mains puissantes et s'amusent avec les essuie glaces des voitures en stationnement, les plient en deux en se pendant dessus.<br /><img style="TEXT-ALIGN: center; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 320px; DISPLAY: block; HEIGHT: 180px; CURSOR: pointer" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5479813729594075762" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhlFl-PCGtsbI9O10YWBCfHVODt1KdUXeVrBuh8BlkOvwneoDkE9cfz8amMXIW4gbe2NHQOEaO5B-kEcm6VxEfA8idkIRmPj4UQ6gsp5MTuc7r2vHk9ia1ff4PcZETHoiXECixcezibEgU/s320/DSC01075.JPG" /><img style="TEXT-ALIGN: center; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 320px; DISPLAY: block; HEIGHT: 180px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5480265401301511970" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjM-bztQgNk15Z3hALxf-MNMajWa08iIMHpZcwhBuEG1S4y-YyIr52wqkvzM-MP8gSy_vUuwz4taxfSOj_K39Kgx2jCb76fUZgVvZheB3L7t2ihOYFFbVDRvXiC9NeUZFrIwRHRnnV_3Gc/s320/DSC01009.JPG" /><img style="TEXT-ALIGN: center; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 320px; DISPLAY: block; HEIGHT: 240px; CURSOR: pointer" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5479813723235899890" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhhS7tZIZF1joAuv-QH1dHzCeQDsFdNZp3NLaptoOjVYfySq2CnZxgGJsnSPdvjvHEV0uzAyyzh9bxnf3vV5BxbFgK3DI17qHljAPFT_sBOyT9zQWPNWosjc9sAR32-ySjwg98ohxxCd_A/s320/DSC01044.JPG" /><img style="TEXT-ALIGN: center; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 320px; DISPLAY: block; HEIGHT: 180px; CURSOR: pointer" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5479813023211435826" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhN1GYS7oI3eZ3bB-6Ahx3u0cKC02gUOidAakQc-VwwB7HjJyOaUkpiOjd3-u1ceZKampBemeJ17b-RloXcL0oABI2tkjoSnfaquBHG9bE4_tgRlwqRKvLGwHRlb8EoC8XiuxP1nWytiOg/s320/DSC00992.JPG" /><img style="TEXT-ALIGN: center; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 320px; DISPLAY: block; HEIGHT: 180px; CURSOR: pointer" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5479813028266418338" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgu-pdpKvUU-3CLM_OvU9LVzzcJgofcj_AKVqZKP_ZDopCN17qAuGJ16GafUTEetVjOXhIo8Nhyi_ZBOI3xYMlyDe8MhFuKQXGxSwmfRIHJYFypSX4p6AHRxF3dOV5Tyj9GY5mdZAEQWtM/s320/DSC00993.JPG" /></p><p><img style="TEXT-ALIGN: center; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 320px; DISPLAY: block; HEIGHT: 240px; CURSOR: pointer" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5479813017898111682" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh7Jo3BDTGEL5xVhwV5h0r9pbSVz5boMjZG1VbTuJmMaWFXG5f239r36k6f7hIXdsH0c0ZWDeBPJM0_6h10dS3re4Opf5CFnqUTOJS4hdgrbLGr3s_HysILsbG8FASRXS6yABoK_eYu5kM/s320/DSC00983.JPG" /></p><p>Nous entrons aussi dans la cage d'un ocelot, parent éloigné du tigre. Nous le surnommons immédiatement "Michel", car Michel est un parent proche de Kirikou (pour ceux qui ne comprennent toujours pas, allez faire un tour sur Google). Il lèche goulûment le doigt du guide pendant de longues minutes et se laisse caresser le pelage doux comme une peluche. Lorsque Michel entreprend de grimper sur Magali, le guide se montre rassurant. L'ocelot est inoffensif.</p><p><img style="TEXT-ALIGN: center; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 320px; DISPLAY: block; HEIGHT: 180px; CURSOR: pointer" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5479821338054078786" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEinXPtqn0QAJO0LHUxh2G7HOUqNaYwLzwqvJkyXzzKeXDbHofbM1ujXI9BfNddnWsmW4ApL6RkyCwSrN4CFDZSTq9Wbu80e-GHsOXa6Z1oU0rIlYObq8Sx7awyv49mBObdUH4PiiCKrj0c/s320/DSC01097.JPG" /></p><p>Après un trajet en pirogue sur les bras de l'Amazonie, nous verrons plusieurs coatis nous traîner dans les pattes en fouinant dans le sol avec leur truffe souple afin de débusquer quelques insectes à grignoter. Nous pourrons apercevoir quantités d'autres espèces: perroquets parlants mais peu bavards, caimans nouveaux nés, anaconda à l'heure de la sieste...</p><p><img style="TEXT-ALIGN: center; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 320px; DISPLAY: block; HEIGHT: 180px; CURSOR: pointer" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5479821335556624882" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg68yMTuIvBH1MrSkTvme36rE0W9L6irkEJwasW3uOaOcVP_-24LBffcOGp_vVvCU5Pculjwax1b0L0Nnoh2BwKI4CJrXnhdLUeO8JAOhL9CXxreiJbSbymZaht4Z4ZxYIad-Ax8HwUb9g/s320/DSC01083.JPG" /><img style="TEXT-ALIGN: center; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 320px; DISPLAY: block; HEIGHT: 180px; CURSOR: pointer" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5479821353245967074" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEghGuZhV0q3wnOOMf3traTnDDWc6UW2dGS7JrWz3GSgZZSWuu5rxpZS04iePM-VNmBOXH1BgshXnaMJ4Z4pMs9qQmwtpz1E1iiWrvaeO31L7y0flQgpajJ27U0Ums9bNASGEvIvxp2wLKc/s320/DSC01110.JPG" /><img style="TEXT-ALIGN: center; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 320px; DISPLAY: block; HEIGHT: 180px; CURSOR: pointer" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5479821343716967858" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhOmC_UU7_r3_2HDNO6ZGa3qCO0p3XmckGlvR-mXgpeqrtLWOZqhgp63yuBCPvKH24w8JIKsZ8ElsJ8ysrdEkI3GVqMCVov-cbE7gEiWMsrhd17dDfd_66OjaOJiBQ2ou6TMP9T8nPUE70/s320/DSC01103.JPG" /> </p><br /><p>Initialement nous devions nous rendre au volcan Cotopaxi et à la lagune Quillotoa. Nous avons préféré au dernier moment nous embarquer dans la brousse, ce qui fut sans regret aucun!</p>bande.originalehttp://www.blogger.com/profile/06630615754543415676noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5123854391809605595.post-55835452381865083542010-05-29T18:39:00.000-07:002010-06-03T15:56:50.482-07:00Baños<img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5476873083624303938" style="display: block; margin: 0px auto 10px; width: 320px; height: 240px; text-align: center;" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjdx7UVgymYa22HbpTetFkvFqKkS7ESJ3XBpEUaTpL0wExHjhxUK_DEEndvtmLw7oIlPFK7s9r7V0eZiwwKmzq5AZxG3bBFUXa6GuM4M3Nt16oBR7hWy4zWLLhXLlmhOAwPzdIczoBT_L0/s320/DSC00877.JPG" border="0" /><div><div>Après une étape pluvieuse à Cuenca, nous nous sommes enfoncés dans les terres à la lisière de la forêt amazonienne. Baños, petite station thermale chic et tranquille, est le point de départ de nombreuses balades champêtres au pied du volcan Tungarahua, mais surtout le royaume du nougat et de la guimauve. Les Equatoriens en raffolent. Ils se goinfrent aussi de paquets de copeaux de canne à sucre fibreuse qui crisse sous la dent comme du polystirène.<br /><br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEinzwobYBcnsHXplQTjz-bzWqaZMbb_mw9jbq9brIt0o_cwgkWo-RKU2KMDvgh5uyAmBBvy7IGH3YehHbMhWKOzSmrsv7bnK3VvIrusNa-VJe5yzkAToyYOcL8GK5SV0d4vZlJz87L6F7k/s1600/DSC00950.JPG"><img style="display: block; margin: 0px auto 10px; text-align: center; cursor: pointer; width: 320px; height: 180px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEinzwobYBcnsHXplQTjz-bzWqaZMbb_mw9jbq9brIt0o_cwgkWo-RKU2KMDvgh5uyAmBBvy7IGH3YehHbMhWKOzSmrsv7bnK3VvIrusNa-VJe5yzkAToyYOcL8GK5SV0d4vZlJz87L6F7k/s320/DSC00950.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5478679790518806866" border="0" /></a>Nous bouderons joyeusement toutes ces saloperies pour consacrer nos dollars à de la vraie cuisine française. Dès le premier soir, nous tombons sur la carte inspirée d'un restaurateur français qui propose une fondue bourguignonne. Nous sautons sur l'occasion et nous gavons de barbaque et de petits légumes du jardin, comme un avant goût de notre retour prochain en Europe. Le mal du pays se ressent cruellement depuis quelques temps et la bouffe devient véritablement une obsession. Nous salivons chaque jour à l'idée de retrouver les bonnes saveurs bien de chez nous.<br /><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiJ2r0Q4wgl07IjfQirVALDpiMQxpomy29xyghCE296UiBmVpD9PEIhao02Ne-JAxONAWxb-gSt8CWz2C2Nwl8HZEMZM75-rBk3o55v0rmTM-bvrE1_s5K1fU84rGbRezbX6SLQPH_oRtQ/s1600/DSC00920.JPG"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5476873099096503298" style="display: block; margin: 0px auto 10px; width: 240px; height: 320px; text-align: center;" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiJ2r0Q4wgl07IjfQirVALDpiMQxpomy29xyghCE296UiBmVpD9PEIhao02Ne-JAxONAWxb-gSt8CWz2C2Nwl8HZEMZM75-rBk3o55v0rmTM-bvrE1_s5K1fU84rGbRezbX6SLQPH_oRtQ/s320/DSC00920.JPG" border="0" /></a><br /><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhuC4hjG6Say2E8jqQKLP3sAW1TpVAmBktdUweoYl6_iP_CxnaWnQcRI-lSQjo7uA8MUshC9qQxfHExYT9s5T-__hRM47HQ84mjLVbr3wtUAiNibBNBUsu6L-LawJwbOxwdq0GEnzfKDIk/s1600/DSC00917.JPG"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5476873092791420274" style="display: block; margin: 0px auto 10px; width: 320px; height: 240px; text-align: center;" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhuC4hjG6Say2E8jqQKLP3sAW1TpVAmBktdUweoYl6_iP_CxnaWnQcRI-lSQjo7uA8MUshC9qQxfHExYT9s5T-__hRM47HQ84mjLVbr3wtUAiNibBNBUsu6L-LawJwbOxwdq0GEnzfKDIk/s320/DSC00917.JPG" border="0" /></a>Ensuite, à l'hôtel, nous nous composons une salade de fruits des grands jours. Ananas, fraises, poires, bananes, pommes, litchis...Nous nous couchons heureux, bercés par une lente digestion. Et là... c'est le drame. Dame Tourista se joue de nos entrailles fragiles. Pendant deux jours, à tour de rôle, nous ouvrons en grand les vannes du robinet à caca. Les rouleaux de torche cul se débobinent à vue d'oeil, puis la tempête passe. Grâce à Mr Immodium, nous profitons de l'accalmie pour prendre l'air, nous dégourdir les jambes, et promener nos derrières endoloris sur les pentes velues du volcan. Après une ascension de 700m, nous arrivons à "la casa del arbol" et nous amusons à voltiger au dessus du vide sur une improbable balançoire abandonnée. En reposant pied à terre, nous nous faisons inviter chez un paysan du coin, qui nous offrira le thé dans sa modeste cahute. Au moment de se quitter, il n'oubliera pas de réclamer un peu de monnaie pour subsister... Le lendemain, nous empruntons des bicyclettes à l'hôtel et partons sur la route des cascades. Nous découvrons "El Pailon del diablo", une chute vertigineuse au confluent de deux fleuves.<br /><br /><div><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg4Q8ACNk3Ofr2Ght2485L1q5HP9GfvDN4zIyFxi83JlfggZadoE0dOna2uGI4VNrLSzOYdFmL9cwUc443LqaZ_6SMTR1_RLylrJp1T_ctrqjKRXh1YbNsnnGlyvWSqwYs3mGSVuVqzxlI/s1600/DSC00937.JPG"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5476873105329301874" style="display: block; margin: 0px auto 10px; width: 320px; height: 240px; text-align: center;" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg4Q8ACNk3Ofr2Ght2485L1q5HP9GfvDN4zIyFxi83JlfggZadoE0dOna2uGI4VNrLSzOYdFmL9cwUc443LqaZ_6SMTR1_RLylrJp1T_ctrqjKRXh1YbNsnnGlyvWSqwYs3mGSVuVqzxlI/s320/DSC00937.JPG" border="0" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgZi9ORni6fDP7QdwxNhfZnu23qOPdZXsIUAbluP1HhAf-8_5lLDWQSH6H8pXei0B4DqXp3Ld-TC7XEe5S-4sgkY2uO0v-rNQfXl-h3PyNSuPQSxvz0LHXsY2h6nsEPnUgoI1FjlKl3OKw/s1600/DSC00962.JPG"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5476874071363629890" style="display: block; margin: 0px auto 10px; width: 320px; height: 240px; text-align: center;" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgZi9ORni6fDP7QdwxNhfZnu23qOPdZXsIUAbluP1HhAf-8_5lLDWQSH6H8pXei0B4DqXp3Ld-TC7XEe5S-4sgkY2uO0v-rNQfXl-h3PyNSuPQSxvz0LHXsY2h6nsEPnUgoI1FjlKl3OKw/s320/DSC00962.JPG" border="0" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgGrPEfVcGh7RQrp55ZAgg0Frux5xAyfggwcN8Sb3WwstKkEv32BwQLZyS95iBVXOnsbim4guMXJW5XY54gWSUngTWgNLUENLMttxixVpA5AQQ4HQWv5LjSaGjg77AXU_IlHuH0ez-hsds/s1600/DSC00972.JPG"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5476874077685717586" style="display: block; margin: 0px auto 10px; width: 320px; height: 180px; text-align: center;" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgGrPEfVcGh7RQrp55ZAgg0Frux5xAyfggwcN8Sb3WwstKkEv32BwQLZyS95iBVXOnsbim4guMXJW5XY54gWSUngTWgNLUENLMttxixVpA5AQQ4HQWv5LjSaGjg77AXU_IlHuH0ez-hsds/s320/DSC00972.JPG" border="0" /></a><br />Pour finir, en voyant les regards des passants braqués sur les sommets, nous comprenons que dans la nuit du 27 au 28 mai, le volcan s'est réveillé, a craché de la lave sur le versant opposé à Baños et a recouvert de cendres l'immonde Guayaquil. Encore une fois, la malédiction du 27 a frappé, même si nos vies n'ont pas été menaçées cette fois ci.<br /><br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi5oDQqqNIWAkBwMBGeX07crx49a9cZszSLXJNx_ZEiM_NFv2AAGApAXmlbEjJvozu57hICDUh2jAJpECbyDOcaOkRQG1AeA1hFZnNqtLPe2Q1uYruJi7-ZrMNtAN6gzMPQ6mjEaeGQvak/s1600/DSC00940.JPG"><img style="display: block; margin: 0px auto 10px; text-align: center; cursor: pointer; width: 320px; height: 180px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi5oDQqqNIWAkBwMBGeX07crx49a9cZszSLXJNx_ZEiM_NFv2AAGApAXmlbEjJvozu57hICDUh2jAJpECbyDOcaOkRQG1AeA1hFZnNqtLPe2Q1uYruJi7-ZrMNtAN6gzMPQ6mjEaeGQvak/s320/DSC00940.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5478683362266396690" border="0" /></a></div></div></div>bande.originalehttp://www.blogger.com/profile/06630615754543415676noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5123854391809605595.post-79041919530102956042010-05-21T15:56:00.000-07:002010-05-26T17:23:56.689-07:00Les Galapagos<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhlg6c2vHOsVZbB0LVH-aKvIzBQrJ6uDvNHJNT8rYGHVL4iCrq0H6ph4ZmpWw6g3vRyschite-cGtykCE1WwSBsyuOnlP1WtdgBZQWC2pCZMqzAxOnfs_Eia6Cf7qQacJevJueyWj0dT8M/s1600/DSC00837.JPG"><img style="display: block; margin: 0px auto 10px; text-align: center; cursor: pointer; width: 320px; height: 180px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhlg6c2vHOsVZbB0LVH-aKvIzBQrJ6uDvNHJNT8rYGHVL4iCrq0H6ph4ZmpWw6g3vRyschite-cGtykCE1WwSBsyuOnlP1WtdgBZQWC2pCZMqzAxOnfs_Eia6Cf7qQacJevJueyWj0dT8M/s320/DSC00837.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5473864673754664594" border="0" /></a>Nous avons bien fini par nous extirper de la puanteur moite de Guayaquil pour des cieux plus cléments et s'exiler dans l'archipel magique des Galapagos. Peu habitées, gérées par une administration du parc naturel très pointilleuse, les îles restent quasiment vierges et ont à offrir des richesses sauvages inouies.<br /><br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgTqKibCU8AA-pvzv2xwN-GdCw1gJUIQbSnVLBKNWf032piwzMkXzKdrjCkdde5hVhctRujPNaTgISqNVQGlgCpKD_rBTZV6LozdMPXXLXhk0-mc11ATojxGbT2ioXtPBMtY43lo_I15mo/s1600/DSC00812.JPG"><img style="display: block; margin: 0px auto 10px; text-align: center; cursor: pointer; width: 320px; height: 240px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgTqKibCU8AA-pvzv2xwN-GdCw1gJUIQbSnVLBKNWf032piwzMkXzKdrjCkdde5hVhctRujPNaTgISqNVQGlgCpKD_rBTZV6LozdMPXXLXhk0-mc11ATojxGbT2ioXtPBMtY43lo_I15mo/s320/DSC00812.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5473864668281551442" border="0" /></a><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi1GXANRGvHO4FVk_iOgUPTJHC3F3maAK-Zy8e3YD6AA0Y-IQDnsJuaUKtjfWo4ta09IL86dXgAWNURtPqNt2220DEtPIklSCwKOlFATJZV_D-SEN_5yuXjRkaK4SaJCXW1PgH_1GuZoc0/s1600/DSC00499.JPG"><img style="display: block; margin: 0px auto 10px; text-align: center; cursor: pointer; width: 320px; height: 240px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi1GXANRGvHO4FVk_iOgUPTJHC3F3maAK-Zy8e3YD6AA0Y-IQDnsJuaUKtjfWo4ta09IL86dXgAWNURtPqNt2220DEtPIklSCwKOlFATJZV_D-SEN_5yuXjRkaK4SaJCXW1PgH_1GuZoc0/s320/DSC00499.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5473861600013798802" border="0" /></a><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhk7DqFr6sr0T7cTYZ9jjJ8fIN7kLE9Z8Ljltbym23_IFzd67RhymJQau2w8pxHDvok5TPfwOpiZkFdD1m6i5LTWDaw84p93xbjULK20ZbRhIOPESzGrTMUhbHQEHoCGH6C_C0lL1-6MAk/s1600/DSC00521.JPG"><img style="display: block; margin: 0px auto 10px; text-align: center; cursor: pointer; width: 320px; height: 240px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhk7DqFr6sr0T7cTYZ9jjJ8fIN7kLE9Z8Ljltbym23_IFzd67RhymJQau2w8pxHDvok5TPfwOpiZkFdD1m6i5LTWDaw84p93xbjULK20ZbRhIOPESzGrTMUhbHQEHoCGH6C_C0lL1-6MAk/s320/DSC00521.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5473861606908414738" border="0" /></a>Réputées pour leur faune et leur flore terrestre et aquatique, ces îles sont un havre de tranquillité pour toutes les espèces que l'on y rencontre. Nous nous sommes promenés au milieu des tortues géantes et centenaires, des crabes aux pinces rouges et des iguanes cracheurs, et aussi baignés avec des otaries joueuses, des poissons multicolores et des requins aveugles. Nous avons également pu contempler le vol majestueux des pélicans, les parades des frégates au goitre rouge et approcher l'incroyable piquero à pattes bleues.<br /><br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhnzpSGmZ_TJQQsLiSk2cEaQAjXngGL45TZwhyi0Dgc-H5Wn1a10YuLgokihB8jWX9d3bq6V-X1CeJW1HkO5As0LwNe1Re3nsXu5HRpjahKfTh9-RV03naSF9r_BJ7Nel7bhh9ZG1vQ5I0/s1600/DSC00692.JPG"><img style="display: block; margin: 0px auto 10px; text-align: center; cursor: pointer; width: 320px; height: 180px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhnzpSGmZ_TJQQsLiSk2cEaQAjXngGL45TZwhyi0Dgc-H5Wn1a10YuLgokihB8jWX9d3bq6V-X1CeJW1HkO5As0LwNe1Re3nsXu5HRpjahKfTh9-RV03naSF9r_BJ7Nel7bhh9ZG1vQ5I0/s320/DSC00692.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5473864646573259586" border="0" /></a><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEipDMEqFJfC1OwIP_PcaBUEFcYo3KvD2uPzwm1QGFzrRN2cexBEwWMWVnZhRIQHM22fM1gKs8XDqXQI6c6j0_n2OgP5Lyj-IEXm-FarGbz7IG0VcL3th2LUpVrydZPi5Dup_Rp2MIVE9QE/s1600/DSC00363.JPG"><img style="display: block; margin: 0px auto 10px; text-align: center; cursor: pointer; width: 320px; height: 240px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEipDMEqFJfC1OwIP_PcaBUEFcYo3KvD2uPzwm1QGFzrRN2cexBEwWMWVnZhRIQHM22fM1gKs8XDqXQI6c6j0_n2OgP5Lyj-IEXm-FarGbz7IG0VcL3th2LUpVrydZPi5Dup_Rp2MIVE9QE/s320/DSC00363.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5473861587662751042" border="0" /></a><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEje0WxT8BWV5IAOCcTnfydLmRrGLtGVieJllePPxhr3mMl50RnKZ6yelQnrA8zxmi8WnDC7u_I0tMRSUoan9xENhxblI59bJOfQ5W8N9hDWu_HKnv4_l769foOGyeUm9yZLKT8NuJghrEc/s1600/DSC00598.JPG"><img style="display: block; margin: 0px auto 10px; text-align: center; cursor: pointer; width: 320px; height: 240px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEje0WxT8BWV5IAOCcTnfydLmRrGLtGVieJllePPxhr3mMl50RnKZ6yelQnrA8zxmi8WnDC7u_I0tMRSUoan9xENhxblI59bJOfQ5W8N9hDWu_HKnv4_l769foOGyeUm9yZLKT8NuJghrEc/s320/DSC00598.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5473863588483190658" border="0" /></a><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiBAUhFqEWFhm-Qa3bImHRGGcIEMRcPKCCLNKnVBfSS1swBsEvfIyhyphenhyphenb6CjSr4ByuxuxOV7bEVliCR78jIopkVWn2VVK6Y30W5bF5trHEJWl0BO0yWLleYgEn368Nm2BB0dYIid6N8OSj0/s1600/DSC00777.JPG"><img style="display: block; margin: 0px auto 10px; text-align: center; cursor: pointer; width: 320px; height: 180px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiBAUhFqEWFhm-Qa3bImHRGGcIEMRcPKCCLNKnVBfSS1swBsEvfIyhyphenhyphenb6CjSr4ByuxuxOV7bEVliCR78jIopkVWn2VVK6Y30W5bF5trHEJWl0BO0yWLleYgEn368Nm2BB0dYIid6N8OSj0/s320/DSC00777.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5473864658091506706" border="0" /></a><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjQxJITNFjiPIMefYAyK8gRZN7YmSKctWi79jT6EEehQ6c-3ByewKQgfhZzE8VwTh9tXWjUU5TL7mAgDJtyebDF95X0f2RB8dk24iDvRQtITiLX9zpe6gK17YQn07EJWG8g1mHN1ZshrQc/s1600/DSC00577.JPG"><img style="display: block; margin: 0px auto 10px; text-align: center; cursor: pointer; width: 320px; height: 240px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjQxJITNFjiPIMefYAyK8gRZN7YmSKctWi79jT6EEehQ6c-3ByewKQgfhZzE8VwTh9tXWjUU5TL7mAgDJtyebDF95X0f2RB8dk24iDvRQtITiLX9zpe6gK17YQn07EJWG8g1mHN1ZshrQc/s320/DSC00577.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5473863583698241922" border="0" /></a><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEggcHpxl_W-FmZ2_XiUzUZ73ohngRw-8B0Xe8A0hIDk_oOq02UBNFxkahyphenhyphen-3E7kh5zb1Kr3W6CJ1Up2y0tyifBtHA2X-sWkNzgFDqq-8oGCalpkG4jkCFciCpks76KiXkNcqnkyh5d_Rqc/s1600/DSC00525.JPG"><img style="display: block; margin: 0px auto 10px; text-align: center; cursor: pointer; width: 320px; height: 180px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEggcHpxl_W-FmZ2_XiUzUZ73ohngRw-8B0Xe8A0hIDk_oOq02UBNFxkahyphenhyphen-3E7kh5zb1Kr3W6CJ1Up2y0tyifBtHA2X-sWkNzgFDqq-8oGCalpkG4jkCFciCpks76KiXkNcqnkyh5d_Rqc/s320/DSC00525.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5473863575349609634" border="0" /></a><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh7MYUBd-GAbfCZBzhzFG097HYmwB5ZHotbc1ylhbqYMwplrZfaS2GE-_PYfsBqKcOJt42rK8Y85Ccq8PhYRChbHfci72a28c9AHb662xv6hPdfG_CvHIRjUZtaRup6uoPKeWoup6igrGM/s1600/DSC00743.JPG"><img style="display: block; margin: 0px auto 10px; text-align: center; cursor: pointer; width: 320px; height: 240px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh7MYUBd-GAbfCZBzhzFG097HYmwB5ZHotbc1ylhbqYMwplrZfaS2GE-_PYfsBqKcOJt42rK8Y85Ccq8PhYRChbHfci72a28c9AHb662xv6hPdfG_CvHIRjUZtaRup6uoPKeWoup6igrGM/s320/DSC00743.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5473864651194863266" border="0" /></a>Ces expériences seront les plus marquantes de notre séjour sur ces îles prodigieuses. Nous avons beaucoup navigué, plongé et marché pour découvrir cette foultitude vivante, grouillante et bruyante. En fin de compte nous avons passé un des meilleurs moments de notre voyage grâce à ce calme insulaire si apaisant. Ici, tout le monde est relax et on croise des voyageurs en tout genre: un couple de marins anglais à la retraite qui font le tour du monde à la voile en 5 ans, des plongeurs archéologues marseillais en manque de sensations fortes, des bénévoles au service d'ONG oeuvrant pour la protection des espèces en danger et bien sûr des Amerloques bouffis et rougis sur leur navire de croisières 4 étoiles qui claquent des milliers de dollars pour des excursions hors de prix alors que la nature est à disposition de tous.<br /><br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh6OX8gklCWkIGiDcA49AApZHebB2vYiYLKcpx8eBUkz2T2jK7T4GRG75k2V0cSwNvG4ijshljwu4QSlwisP4wibBz2Qj0XOrK3QWXBcYp8x1oHYk7S_RqE1BffnTn8XJI9wAaSW4F7dnY/s1600/DSC00679.JPG"><img style="display: block; margin: 0px auto 10px; text-align: center; cursor: pointer; width: 320px; height: 240px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh6OX8gklCWkIGiDcA49AApZHebB2vYiYLKcpx8eBUkz2T2jK7T4GRG75k2V0cSwNvG4ijshljwu4QSlwisP4wibBz2Qj0XOrK3QWXBcYp8x1oHYk7S_RqE1BffnTn8XJI9wAaSW4F7dnY/s320/DSC00679.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5473863597918576962" border="0" /></a><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiPt5TV1QdLR-WTcHm-Hy-qC6FE7c8Lk3j20RttULii3x9j5E5nMuLPUU_shCNumcHa5AoXe9WLFmkjeJ2rS7V-cYPRYKSPOjnkhFEnKpbjLPxF-OKEJzr0F57B1fXwT2LnJEUY5W93FVw/s1600/DSC00470.JPG"><img style="display: block; margin: 0px auto 10px; text-align: center; cursor: pointer; width: 320px; height: 180px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiPt5TV1QdLR-WTcHm-Hy-qC6FE7c8Lk3j20RttULii3x9j5E5nMuLPUU_shCNumcHa5AoXe9WLFmkjeJ2rS7V-cYPRYKSPOjnkhFEnKpbjLPxF-OKEJzr0F57B1fXwT2LnJEUY5W93FVw/s320/DSC00470.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5473861597203371538" border="0" /></a>Bref, nous avons du mal à quitter ce bout du monde enchanteur, mais nous en garderons un souvenir intense. Nous refermons cette parenthèse paradisiaque et rejoignons le continent, ses routes cabossées et ses longues heures de bus sur des sièges étroits.bande.originalehttp://www.blogger.com/profile/06630615754543415676noreply@blogger.com7tag:blogger.com,1999:blog-5123854391809605595.post-52727913702160453002010-05-20T19:27:00.000-07:002010-05-20T20:27:24.373-07:00Trujillo, l'extrême nord du Pérou, et la malédiction du 27<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi2Xwm2DWGFVuvJZUsTcp2OqkfuT4bSwDd3_UzdpTnHvuZj5dZF20TnfmG6RGSY57KVKHUR3Qj7TW69ZUjFY5SE0c6D4Apt6pW7ZmKUHXS71dZO4KYUq_qehma4vg3usxWDF1TuaKPPtbY/s1600/DSC08788.JPG"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 320px; height: 240px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi2Xwm2DWGFVuvJZUsTcp2OqkfuT4bSwDd3_UzdpTnHvuZj5dZF20TnfmG6RGSY57KVKHUR3Qj7TW69ZUjFY5SE0c6D4Apt6pW7ZmKUHXS71dZO4KYUq_qehma4vg3usxWDF1TuaKPPtbY/s320/DSC08788.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5473558556938474610" border="0" /></a><br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjPjlQfcfFxMXk1aSmvu7ybbLjDtTAoiqK2-L9FPcycDBVvQY7JY25fHdCKWmZfrAsUaAluv02OCnicukZ2K120z9bxyF0uwnq6MhCR6tbbN5gqXVZK6B_SopxCtlMOgdOdKD0jJLMEFgY/s1600/DSC08837.JPG"></a>Après les instants nature de la cordillère blanche, après notre "Into the Wild" version andine, nous partons plus au nord pour une étape culture. Trujillo est une ancienne ville coloniale et ce bon colon d'Espagnol a de nouveau laissé derrière lui de beaux édifices aux pierres colorées.<br /><br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhrfpnxgQDUbbVwa4TWoo7wz_d-XjENscWWgZQa-tW0cCIEqHNfZexD8Oa5-YWiJA4qD_sgKDmCJNRa8-OmvCwFybOccgbopiJsToppzqUcgPD7aHIej5y9uK1PIKeyhDnLTI3VVNGg-0c/s1600/DSC08811.JPG"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 320px; height: 240px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhrfpnxgQDUbbVwa4TWoo7wz_d-XjENscWWgZQa-tW0cCIEqHNfZexD8Oa5-YWiJA4qD_sgKDmCJNRa8-OmvCwFybOccgbopiJsToppzqUcgPD7aHIej5y9uK1PIKeyhDnLTI3VVNGg-0c/s320/DSC08811.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5473558545358259666" border="0" /></a><br />Mais avant lui, les civilisations "Moche" et "Chimu"(le "u" se prononce "ou") ont construit des temples et cités dont il reste quelques ruines plus ou moins impressionnantes. Nous multiplions les visites et parvenons ainsi à nous immiscer dans ces cultures totalement nouvelles et d'une richesse artistique considérable (vases, bijoux, poteries...).<br /><br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjPjlQfcfFxMXk1aSmvu7ybbLjDtTAoiqK2-L9FPcycDBVvQY7JY25fHdCKWmZfrAsUaAluv02OCnicukZ2K120z9bxyF0uwnq6MhCR6tbbN5gqXVZK6B_SopxCtlMOgdOdKD0jJLMEFgY/s1600/DSC08837.JPG"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 240px; height: 320px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjPjlQfcfFxMXk1aSmvu7ybbLjDtTAoiqK2-L9FPcycDBVvQY7JY25fHdCKWmZfrAsUaAluv02OCnicukZ2K120z9bxyF0uwnq6MhCR6tbbN5gqXVZK6B_SopxCtlMOgdOdKD0jJLMEFgY/s320/DSC08837.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5473553789592169506" border="0" /></a><br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhYzMBMkwixRn2kzVipX9xFCGdHZuU6XGQbysVyLWWXnMYZhbmbq78FRjGi5M381E8b7rM1CVuelHyL8HOpvRD5zPeB1De27MkriRxaEYft1ZR6AmMcbTUrSfBb_QnZ05uSS-Cf91ueSqY/s1600/DSC08858.JPG"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 240px; height: 320px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhYzMBMkwixRn2kzVipX9xFCGdHZuU6XGQbysVyLWWXnMYZhbmbq78FRjGi5M381E8b7rM1CVuelHyL8HOpvRD5zPeB1De27MkriRxaEYft1ZR6AmMcbTUrSfBb_QnZ05uSS-Cf91ueSqY/s320/DSC08858.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5473553783458626850" border="0" /></a><br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgAvfedbXI3NDtAizzFR59lYWJ8rr5xKdyUty2Iz0o6MbwdSw6yCT74dV3Dji9EPJIBEgIrKiOQeR1Xot4zYzRMj9ZdUYdFs6t-cELWfpXvx7KPOD7KUFZY2U59z9kWe3NUa01-B-rlEBI/s1600/DSC08869.JPG"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 240px; height: 320px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgAvfedbXI3NDtAizzFR59lYWJ8rr5xKdyUty2Iz0o6MbwdSw6yCT74dV3Dji9EPJIBEgIrKiOQeR1Xot4zYzRMj9ZdUYdFs6t-cELWfpXvx7KPOD7KUFZY2U59z9kWe3NUa01-B-rlEBI/s320/DSC08869.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5473553770818320226" border="0" /></a><br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiFsZmaiLOuPkUGDa19P2FcVzA_Ucj9kuEmzDjhAtXp99Z3cIcP4s0XnGdcrSVQGKbc6rlRXX78Vaoood6K_e-hOS8yIuYsqNwoBBQa1NznPGgU5Jh1rc1BewrUZo3baynZ7oa6U_MJ894/s1600/DSC08886.JPG"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 320px; height: 240px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiFsZmaiLOuPkUGDa19P2FcVzA_Ucj9kuEmzDjhAtXp99Z3cIcP4s0XnGdcrSVQGKbc6rlRXX78Vaoood6K_e-hOS8yIuYsqNwoBBQa1NznPGgU5Jh1rc1BewrUZo3baynZ7oa6U_MJ894/s320/DSC08886.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5473551757799982930" border="0" /></a><br />Par contraste, les villes à l'extrême nord du Pérou sont d'une pauvreté sociale et culturelle hallucinante. Nous y passerons rapidement avant de retrouver Mancora, la station balnéaire spéciale gringos. Océan à 25 degrés, transats, chaleur tropicale, parasols en bambou, <a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEip9Ua904pMvI1bQol7RjPmIwjkuT4GUuOxXdrA6Ry4niJWq7Jc7Mu5BDZQwZkpfleGL2kVcTLcXQnA8TJyFuMEl2T_ndMChbRS5wdqKTvE0XU4RGbG0ctDEf2jgPrEOuNw-rzMM_GOwc8/s1600/DSC08900.JPG"></a>discothèques, alcool et drogues... encore un changement d'ambiance étonnant. Mais nous apprécions néanmoins ces premiers bains dans le Pacifique.<br /><br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEip9Ua904pMvI1bQol7RjPmIwjkuT4GUuOxXdrA6Ry4niJWq7Jc7Mu5BDZQwZkpfleGL2kVcTLcXQnA8TJyFuMEl2T_ndMChbRS5wdqKTvE0XU4RGbG0ctDEf2jgPrEOuNw-rzMM_GOwc8/s1600/DSC08900.JPG"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 320px; height: 240px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEip9Ua904pMvI1bQol7RjPmIwjkuT4GUuOxXdrA6Ry4niJWq7Jc7Mu5BDZQwZkpfleGL2kVcTLcXQnA8TJyFuMEl2T_ndMChbRS5wdqKTvE0XU4RGbG0ctDEf2jgPrEOuNw-rzMM_GOwc8/s320/DSC08900.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5473551742546334690" border="0" /></a><br />Arrive alors la malédiction du 27.<br />Souvenez vous:<br />Le 27 novembre, nous avions passé un mauvais moment à Valparaiso.<br />Le 27 février, la terre a tremblé au Chili et en Argentine.<br />Le 27 avril, le mauvais sort s'est acharné. Alors que nous marchions tranquillement sur la plage, deux individus cagoulés et armés de couteaux surgissent des dunes et nous menacent pour prendre notre sac. Nous sommes coincés. Nous essayons de gagner du temps, nous parlons un peu, nous tentons de trouver un échappatoire, mais ces enflures continuent à faire pression. Nous leur lâchons l'appareil photo et par chance, ils s'en contenteront sans fouiller le sac, où se trouvait également la caméra. Ils embarquent aussi les sandales de Nico en partant, peut être pour courir plus vite dans les sous bois... Nous retournons chercher assistance au village, mais les flics ne seront pas plus efficaces que ceux de Valparaiso.<br /><br />Nous ne sommes pas superstitieux, mais en réalisant cette coincidence des dates, soyez sûrs d'une chose: le 27 de chaque mois, nous nous terrerons dans un bunker blindé surveillé par des militaires, et ce, pendant les 27 prochaines années!<br /><br />Nous décidons de quitter le Pérou dans la foulée pour rejoindre l'Equateur. Nos premiers pas dans ce pays ne sont guère plus réjouissants.<br />Guayaquil est une chiure immonde à la surface de ce continent aux richesses innombrables. Véritable enfer urbain, dépotoir géant à l'ambiance machiste, nauséabonde et putride, il faut éviter à tout prix cette ville, ou la fuir en urgence si vos errances vous y conduisent. La ville pue. Ses rues défoncées n'ont d'égal que les gueules vérolées et balafrées des ivrognes qui s'entassent dans les caniveaux. La violence suinte de toute part. Une armada de flics, vigiles et gardes armés jusqu'aux dents quadrillent comme ils peuvent le vieux centre pourri. Rien n'y fait, ça craint à mort. Les gens pressent le pas quand ils sont obligés de sortir et se calfeutrent derrière de lourds rideaux de fer à l'arrivée. Cette ville est une prison poisseuse. Les grilles recouvrent toutes les fenêtres. On étouffe, et pas seulement à cause de la chaleur tropicale. Une seule avenue semble pratiquable et sous contrôle et nous n'avons d'autre choix que de suivre cette unique artère sécurisée. Quand la nuit tombe, la ville devient déserte, comme si elle était en état de couvre feu. Impossible de flâner nonchâlamment. S'aventurer dans les faubourgs relève du suicide.<br />Mais une promenade le long du fleuve sur le "malécon" truffé de boutiques branchées offre un moment de répit. Ensuite, la grimpette sur la petite colline de Las Peñas - micro paradis artificiel de ruelles étroitement surveillées et de maisonnettes colorées- sera la seule halte à l'atmosphère respirable. Aussitôt après, nous courons nous réfugier à l'hôtel pour enfiler des nanards saucissonnés de pubs dans notre chambre munie d'une télé avec câble. Nous passerons ainsi deux jours à attendre notre vol pour les Galapagos.bande.originalehttp://www.blogger.com/profile/06630615754543415676noreply@blogger.com3tag:blogger.com,1999:blog-5123854391809605595.post-55188998832790688272010-04-30T17:26:00.001-07:002010-05-05T22:19:07.627-07:00La cordillère blanche<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhhp4xtuyLSfMKGcRNCgrhFhJTWSqgIhrjyGPdAcUOgzBHI9-KF_Q_G-rpaeXJJCNa2NQOBemN1sTV3bDpCC84ZvnHMAmccG_V9tGFMkqRFxVIfxSB6OwZzAosU6UiYDzGcxJkL12Hyzls/s1600/DSC08715.JPG"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5466094328165146002" style="margin: 0px auto 10px; display: block; width: 320px; height: 240px; text-align: center;" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhhp4xtuyLSfMKGcRNCgrhFhJTWSqgIhrjyGPdAcUOgzBHI9-KF_Q_G-rpaeXJJCNa2NQOBemN1sTV3bDpCC84ZvnHMAmccG_V9tGFMkqRFxVIfxSB6OwZzAosU6UiYDzGcxJkL12Hyzls/s320/DSC08715.JPG" border="0" /></a>A une nuit de bus de Lima, nous débarquons à Huaraz. La ville est moche, mais pardonnons-leur, les tremblements de terre et les coulées de boue sont passés par là. Si la cité est quelconque, l'environnement est impressionnant. Une chaîne de sommets à chapeaux blancs, nommée "La cordillère blanche", dépassant les 6000m, borde la ville d'un côté. De l'autre côté, une autre chaîne de montagnes, plus basse et plus sombre, "La cordillère noire", que nous rebaptisons "cordillère verte" car en cette période de l'année, ses versants verdoient. Nous partons à la découverte de ses reliefs hallucinants. Nous suivons la vallée en longeant les deux cordillères parallèles. Au détour d'un chemin, après le passage d'un torrent, à la faveur d'une partie d'escalade, nous découvrons plusieurs lagunes cachées d'une beauté inouie.<br /><div><br /><div><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgQe8K2KqMFxhl54chojfneMXnbYwX4RhXtxKRaiqOXhzgJ17LMym5W0LvCjtgJ5uCzRvyAGeodx1ZXFOOcg8jBC1VTTB0fHnjwOSEbhTp_6J9yx9WQ9pGMNiJA46GRKQ-UA3x99HKE7MU/s1600/DSC08673.JPG"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5466094316766404594" style="margin: 0px auto 10px; display: block; width: 320px; height: 240px; text-align: center;" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgQe8K2KqMFxhl54chojfneMXnbYwX4RhXtxKRaiqOXhzgJ17LMym5W0LvCjtgJ5uCzRvyAGeodx1ZXFOOcg8jBC1VTTB0fHnjwOSEbhTp_6J9yx9WQ9pGMNiJA46GRKQ-UA3x99HKE7MU/s320/DSC08673.JPG" border="0" /></a><br /><div><div><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgEpmujQEyVgWR5-_ACX3XPCsJebwnBxLWxeFO8KMnqs4yzvrI7a-0RW4HfORZPmCTaRNkUYAcDhSHk9NcWWmlaBCsP4hMXoVy260SqGFYtdns9gHRJsICgZtfuWsHKAQCLIXb5xM-7IFQ/s1600/DSC00226.JPG"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5466093196961196642" style="margin: 0px auto 10px; display: block; width: 320px; height: 240px; text-align: center;" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgEpmujQEyVgWR5-_ACX3XPCsJebwnBxLWxeFO8KMnqs4yzvrI7a-0RW4HfORZPmCTaRNkUYAcDhSHk9NcWWmlaBCsP4hMXoVy260SqGFYtdns9gHRJsICgZtfuWsHKAQCLIXb5xM-7IFQ/s320/DSC00226.JPG" border="0" /></a><br />Dans un cirque de pics clairs, quelques canards à col rouge pataugent dans les eaux turquoises. La fonte des hauts glaciers aux reflets bleutés confère à ces retenues d'eau une couleur indescriptible, inimaginable, et extraterrestre. Un sentiment puissant de vivre un instant grandiose nous anime. Le Huascaran, le Quitaraju, et le Pyramide sont autant de sommets qui rivalisent de splendeur. Nous marchons et marchons encore pour en voir le plus possible. Nous nous reposons une journée à Caraz, petite ville où les femmes des campagnes avoisinantes font la queue une fois par mois depuis le guichet de la banque jusque dans la rue et jusqu'à la place centrale pour retirer leur pension de survie.<br /><br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiSwIDO8REE5CubMQbEmZyOab8-mmkcmnyDTUYFuto82R5AAxa5AQ5SkQJSfiXcrTuy4IMsMVsFmuBegKKbuqT1twV8qF5D7oopZaxsJhayWhaDM9lWiIEotOUO_0QhkFx5Glt-EnyO280/s1600/DSC00245.JPG"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 320px; height: 240px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiSwIDO8REE5CubMQbEmZyOab8-mmkcmnyDTUYFuto82R5AAxa5AQ5SkQJSfiXcrTuy4IMsMVsFmuBegKKbuqT1twV8qF5D7oopZaxsJhayWhaDM9lWiIEotOUO_0QhkFx5Glt-EnyO280/s320/DSC00245.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5468021994641314242" border="0" /></a><br />Nous rencontrons Pierre et Pierre, deux Bretons en baroude. Par chance, l'un d'eux est ostéopathe et soignera le pied douloureux de Nico (en dénouant une tension d'estomac...). Par chance aussi, ils partagent comme nous le même goût pour les apéros à rallonge en terrasse . En leur compagnie, nous "niquerons plusieurs mousses", comme ils disent, en échangeant des bons plans de voyageurs.<br /><br /><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjfCPeO73ylQz22jdSfWxmPOr6HvenmzxRkHsot7yS80zpx_bpsjvYug0KojnCJCArobpTTxoF4mTRWxnd8N-dv-4FhH_87hNj191uHxbAWaXDlxbb8T4B73neZ0jmtbBJeoe-leFkQdEU/s1600/DSC00293.JPG"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5466093582470334290" style="margin: 0px auto 10px; display: block; width: 320px; height: 240px; text-align: center;" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjfCPeO73ylQz22jdSfWxmPOr6HvenmzxRkHsot7yS80zpx_bpsjvYug0KojnCJCArobpTTxoF4mTRWxnd8N-dv-4FhH_87hNj191uHxbAWaXDlxbb8T4B73neZ0jmtbBJeoe-leFkQdEU/s320/DSC00293.JPG" border="0" /></a><br />Le lendemain, dès l'aube, nous attaquons la rando classique de Santa Cruz. Trois longues journées de marche nous font partir de 3000m jusqu'au col de Punta Union à 4750m, pour redescendre dans la vallée de Vaqueria de l'autre côté. Le premier jour, nous bravons des nuées de moustiques pot-de-colle pour camper dans une prairie habitée de vaches très curieuses qui viennent nous renifler de près. Nous croisons aussi des ânes à l'appétit sexuel débridé. Suivant sans relâche la femelle de son coeur, le mâle se trimballe avec le membre dur qui pendouille et oscille comme un pendule alors qu'il court après sa partenaire qui le fait mijoter.<br /><br /><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjhprkjVhopYucmxClu2yHorxCRBJ85gM5QltN5CzuBjur0vxrUaFhjBjaF2a5oxg7Z8vaSqHHqmBcQUn1aZHE8RGz8tPqFl-BsypXNKOzIJtGG1IogLKvD9och1vf3mf28XHFBPZdvJwc/s1600/DSC08752.JPG"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5466093574188978850" style="margin: 0px auto 10px; display: block; width: 320px; height: 240px; text-align: center;" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjhprkjVhopYucmxClu2yHorxCRBJ85gM5QltN5CzuBjur0vxrUaFhjBjaF2a5oxg7Z8vaSqHHqmBcQUn1aZHE8RGz8tPqFl-BsypXNKOzIJtGG1IogLKvD9och1vf3mf28XHFBPZdvJwc/s320/DSC08752.JPG" border="0" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiUoEUYMSJu_2tHhQ0_EZah_xH0Kvg2ztwqhGkiJ3G1CRAHu5VK8tr11gHpKQjJ755mzCtRgaU-rKv7tj8YYhRNyZlxjFS8Y9XMu7L_Cx7fu6pjT_VB_DX0m2p1Nlz61Gx9YxOE5dJAgsY/s1600/DSC00304.JPG"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5466093200107421314" style="margin: 0px auto 10px; display: block; width: 320px; height: 240px; text-align: center;" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiUoEUYMSJu_2tHhQ0_EZah_xH0Kvg2ztwqhGkiJ3G1CRAHu5VK8tr11gHpKQjJ755mzCtRgaU-rKv7tj8YYhRNyZlxjFS8Y9XMu7L_Cx7fu6pjT_VB_DX0m2p1Nlz61Gx9YxOE5dJAgsY/s320/DSC00304.JPG" border="0" /></a>Nous déplions la tente peu avant le coucher du soleil. Nico se lance dans un dessin alors que la lumière et la température baissent. Il ne s'est jamais autant gelé les mains pour dessiner.<br /><br /><div><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjR1vDz_ybRDr3Q8CQTAFiW7msYbgauCRUzNq3g-9Z8SB0TZw9Q-w45691cXx0dyaRtzp0cDammvAuTXRBSWWL5EkWPgMasscI9moQpFZWkfhozBh5J8QlrytccDU4xLKBfcUIGSM56t5E/s1600/DSC00288.JPG"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5466092820116477394" style="margin: 0px auto 10px; display: block; width: 320px; height: 240px; text-align: center;" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjR1vDz_ybRDr3Q8CQTAFiW7msYbgauCRUzNq3g-9Z8SB0TZw9Q-w45691cXx0dyaRtzp0cDammvAuTXRBSWWL5EkWPgMasscI9moQpFZWkfhozBh5J8QlrytccDU4xLKBfcUIGSM56t5E/s320/DSC00288.JPG" border="0" /></a><div><br />Nous nous préparons ensuite un repas rapide à la lampe frontale. La nuit tombe et le vrai froid arrive. A 4000m le premier soir, nous éteignons le feu avant 20h et survivrons grâce à nos triples épaisseurs de vêtements.<br />Nous débarrassons le plancher aux aurores le lendemain. Nous poursuivons notre ascension. Nous atteignons le coeur de la cordillère où nous tutoyons les sommets les plus hauts.<br /><br /><div><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgPoFbq8Z8ekLB5j2pLPD2IX7z4CJ7Tz33PC12FWNPmR19mCb2Ps1ytcLDL7FtcfYEgJXGFiUF6sO8VlIAr0Ae8AjZGB_Fb0BpfGx9mWqhmHjYArtaQkotLk5JGf1rRu7Kcfv_X7g4zB2k/s1600/DSC00320.JPG"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5466092811934635794" style="margin: 0px auto 10px; display: block; width: 320px; height: 240px; text-align: center;" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgPoFbq8Z8ekLB5j2pLPD2IX7z4CJ7Tz33PC12FWNPmR19mCb2Ps1ytcLDL7FtcfYEgJXGFiUF6sO8VlIAr0Ae8AjZGB_Fb0BpfGx9mWqhmHjYArtaQkotLk5JGf1rRu7Kcfv_X7g4zB2k/s320/DSC00320.JPG" border="0" /></a>Mais en fin d'après midi, le temps se gâte. La pluie et la neige font leur apparition. Nous franchirons le col dans une purée de pois et profiterons à peine de la vue que nous devinons exceptionnelle. Nous campons le second soir près du passage du col en espérant une amélioration du temps pour le lendemain. Nous plantons donc la tente à 4600m dans les herbes hautes et humides au bord d'une lagune sombre. Le froid nous encercle rapidement. Nico redouble les couches sur son dos pendant que Mag dort tranquillement dans son épais duvet en plumes de canard. Selon Nico, elle supporterait à coup sûr une nuit dans un congélateur.<br />Au réveil, les nuages de pluie ne semblent pas pressés de partir. Nous attendons en vain une accalmie pendant plusieurs heures. Nous entamons ensuite la longue descente vers la sortie du parc. En fin de journée le ciel s'éclaircit. Nous profitons du retour du soleil pour rater de quelques secondes notre bus qui rentre au village. Nous attendrons quasiment deux heures que le suivant nous prenne. Nous continuons alors la descente de nuit (exactement ce que nous voulions éviter), empruntant des lacets à flanc de ravin sur un chemin de pierre défonçé. Les précipices sont vertigineux et les lueurs des villages en contrebas nous paraissent lointains. Le front transpirant, nous prions le ciel à chaque virage, à chaque trou de ne pas nous renverser. Nous manquons à plusieurs reprises de repeindre en marron le fond de notre froc. Ce voyage en bus est le pire que nous ayons vécu. Il déboucherait le transit de la reine des constipées. Mais nous arrivons à destination en entier. Nous retrouvons une bonne auberge et un bon lit au chaud...<br /></div></div></div></div></div></div></div>bande.originalehttp://www.blogger.com/profile/06630615754543415676noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-5123854391809605595.post-19677404294366424332010-04-11T18:03:00.000-07:002010-04-19T18:49:18.546-07:00Lima<img style="TEXT-ALIGN: center; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 320px; DISPLAY: block; HEIGHT: 180px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5459053065252149218" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiyfHCnqXfgkPhg_EppEk2567DgrzwG890K3Jc1-C7tMrIv7yhzzut-j6laU0NhqIuYD8mUxulnpvy1Qt7W4JQP7haHEKKBOaFUSCeI5v-8t-UNU3PSWVRA8VamGT8KJinJh6gqVjc3D88/s320/DSC00205.JPG" /><br />Nous continuons à remonter le pays en direction de la capitale. Avant d'y arriver, nous abordions cette mégalopole avec réticence. Des histoires folles circulent entre voyageurs à propos de cette ville gigantesque. Des histoires à foutre la trouille: des embrouilles et des rapines en pagaille, des touristes détroussés par millions, des mômes de 4 ans qui auraient lynché en plein hiver une jeune Allemande handicapée mentale à coups de barre à mine rouillée...<br />Bref, s'aventurer à Lima siginifierait risquer sa peau. Un tiers des habitants du Pérou se concentre ici, charriant son lot de misère et de violence bestiale. L'arrivée en bus par les faubourgs malfamés ne laissait augurer rien de bon.<br /><br /><img style="TEXT-ALIGN: center; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 320px; DISPLAY: block; HEIGHT: 180px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5459053089848332114" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj9Mnqwao08UkAY2ZL6FqR2u0B_1s7d-zaQPixEG6GD-BH-_NySjxOIPDEAcS1EbIbvUZ_GVyPUc1l5QJ7a4zBLlj4STCb-a9KTTrA-_o-dycPhSIEfX9W398vHdzXmtrwbC4D0Reqh6ag/s320/DSC00127.JPG" /><br />Or, quand nous posons nos sacs dans le quartier chic de Miraflores, au bord du Pacifique, nous découvrons une ambiance tranquille. Nous sommes reçus à l'auberge "Kinacopéru" comme des enfants prodigues de retour d'exil. Maria et Aymet, les mamas péruviennes, nous accueillent avec une gentillesse rare et nous installent comme des rois. Elles nous mettent à l'aise rapidement et engagent la discussion avec sincérité. Cette adresse se révèlera la meilleure que nous ayons connu depuis le début du voyage.<br /><br /><img style="TEXT-ALIGN: center; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 320px; DISPLAY: block; HEIGHT: 240px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5459053054583537842" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEixsOtsMEsF8cojnUF54JzK3kFgvrjfSFxZy7R4wGkWYjuTMp5QOBEJ5aYVvZisEEp4nVoITY-9Gt3xSZ3Mm3y0TsI2pd5ZngP7ORufb2BQnsyhmTPx9zTpbe0xb2p1sO_5JSp-TOOLijw/s320/DSC08606.JPG" /><br />Profitant de tout le confort dans une ambiance familiale relaxante, nous passons une petite semaine à savourer les bons côtés de Lima: promenades le long des falaises surplombant la baie de plages, incursion dans le vieux centre colonial foutraque mais vivant, dégustation au salon gastronomique en plein air... Envers et contre la réputation de Lima, nous flânons l'esprit tranquille.<br /><br /><img style="TEXT-ALIGN: center; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 320px; DISPLAY: block; HEIGHT: 180px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5459053074275991698" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgf344czeuPyjGXlTl0yzMZdQOgKZP0K6ygr8-FtGAh3BwM3WaGmFqL0pnaI9bOx1Y0d6cj7m5y29_PykNv5hnruj5jxXMyvl1U-OmbjFDZxQLeyz0KML9KmHdwHMIcWSe2T8QU9IN0g9I/s320/DSC00154.JPG" /><br /><div><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjRZAjqssQiV22UunHtEirxG6OOEJKNPRm-OILM2UAMIDK8IkbjPWqhY3Yo_ziM9zj9vNy7xThoCn__QDk4_RJBmxRUhgtEpKmCD3BRU6cxyOOGkxEuOkVivb3u0go-edn88NolDTiG4NY/s1600/DSC00191.JPG"><img style="TEXT-ALIGN: center; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 320px; DISPLAY: block; HEIGHT: 180px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5459053066044608610" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjRZAjqssQiV22UunHtEirxG6OOEJKNPRm-OILM2UAMIDK8IkbjPWqhY3Yo_ziM9zj9vNy7xThoCn__QDk4_RJBmxRUhgtEpKmCD3BRU6cxyOOGkxEuOkVivb3u0go-edn88NolDTiG4NY/s320/DSC00191.JPG" /></a></div><br /><p>Maria, fan de la culture française, se branche chaque jour sur TV5 monde, sans rien comprendre, simplement pour entendre du français, une langue chantante pour son oreille. Le premier soir, Maria nous demande de l'accompagner pour entonner une Marseillaise dont elle connaît les paroles par coeur. Elle nous le redemandera le dernier soir au moment de se quitter, puis versera une larme lors de nos adieux émus. Suite à cette rencontre, nous évoquons la possibilité de les accueillir à notre tour une fois rentrés en France. Mais cette éventualité relève de l'impossible. La vieille Europe inflexible et méfiante leur refuse catégoriquement depuis plusieurs années de pénétrer sur notre territoire. Bien qu'elles aient de la famille à qui elles souhaiteraient rendre visite en France, en Italie et en Allemagne, les autorités occidentales ne délivrent aucun visa, même touristique, aux Péruviens moyens. Certainement la peur de compter un émigré squatteur et pilleur d'allocs en plus...</p>bande.originalehttp://www.blogger.com/profile/06630615754543415676noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5123854391809605595.post-64696960365059461162010-04-11T17:56:00.001-07:002010-04-19T18:23:02.682-07:00La côte sud du PérouLorsque nous remontions la côte jusqu'à Lima, nous sommes entrés en automne, hémisphère sud oblige. Bientôt, l'hiver pointera le bout de son nez. Comme vous pouvez le constater, le climat est vraiment rude dans la réserve de Paracas et la lagune de Huacachina!<br /><br /><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhOZtjJe3a-ZS1CEY77N1ecLNMbSAwfz0TD3Q-Bge98-uaH6YLFDo8MQY9cT19c8gkaYyTReNJjUv1rY5XoQ5J5rt2gG49ES-lR5qsdi_-VwWOQHtv-4nab4oVsHI0k73K6nxsc6I96_fI/s1600/DSC00109.JPG"><img style="TEXT-ALIGN: center; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 320px; DISPLAY: block; HEIGHT: 240px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5459050292334094050" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhOZtjJe3a-ZS1CEY77N1ecLNMbSAwfz0TD3Q-Bge98-uaH6YLFDo8MQY9cT19c8gkaYyTReNJjUv1rY5XoQ5J5rt2gG49ES-lR5qsdi_-VwWOQHtv-4nab4oVsHI0k73K6nxsc6I96_fI/s320/DSC00109.JPG" /></a><br /><div><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhOzHLnZx2k5hIhOBaargeZo95NFcO1dbOZj7nAO_FB25PrAkDSDJVvtqRTYbFOhxfFgZWwKFnlV7SlHjAiCdCINiB8cWRPDx5AZsRUGB02YlFv-tJg31k4c9icEy4UfG-AW3YW5xrhdUw/s1600/DSC00101.JPG"><img style="TEXT-ALIGN: center; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 320px; DISPLAY: block; HEIGHT: 240px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5459050289076497858" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhOzHLnZx2k5hIhOBaargeZo95NFcO1dbOZj7nAO_FB25PrAkDSDJVvtqRTYbFOhxfFgZWwKFnlV7SlHjAiCdCINiB8cWRPDx5AZsRUGB02YlFv-tJg31k4c9icEy4UfG-AW3YW5xrhdUw/s320/DSC00101.JPG" /></a><br /><div><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi4wdmPFLff78idnWWoPSffhLDHhxwPSlq1Hsrqhpn-IWnmvXw2vBLyW3ONuC1pwGnnuO8XA77pX0tsyXS_UZ45X75mFQOqI8K07I-mnLeumwLnUXpD0IUwafPln5LiWTa3znbJ9S1nMlU/s1600/DSC00094.JPG"><img style="TEXT-ALIGN: center; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 320px; DISPLAY: block; HEIGHT: 240px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5459050286157665298" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi4wdmPFLff78idnWWoPSffhLDHhxwPSlq1Hsrqhpn-IWnmvXw2vBLyW3ONuC1pwGnnuO8XA77pX0tsyXS_UZ45X75mFQOqI8K07I-mnLeumwLnUXpD0IUwafPln5LiWTa3znbJ9S1nMlU/s320/DSC00094.JPG" /></a></div></div>bande.originalehttp://www.blogger.com/profile/06630615754543415676noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-5123854391809605595.post-23529046659998268802010-04-11T17:19:00.001-07:002010-04-11T17:54:52.457-07:00NazcaAprès un dernier verre au Mono Blanco à Arequipa, nous sommes partis vers Nazca au péril de notre vie tellement le chauffeur roulait comme un maniaque sur une route de montagne cabossée en pleine nuit et dans le brouillard au petit matin.<br /><br />A Nazca, l'unique attraction est de prendre son envol pour admirer les dessins tracés par la civilisation nazcesque, véritablement appréciables vus du ciel. Et donc pour cela, il faut monter à bord d'un coucou quatre places et s'embarquer pour une demi heure de vol au dessus de ces dessins dont la signification reste obscure. Les Nazca ont représenté des animaux, des bestioles, des bonhommes, et des formes géométriques géantes, parfois proches de l'abstraction. Certains chercheurs pensent à un calendrier astral, d'autres évoquent des sentiers sacrés, d'autres encore parlent de canaux d'irrigation. Nous, on a juste trouvé ça chouette.<br /><br />Pour voir si votre oeil est aiguisé, essayez de localiser, puis de deviner quelle forme se cache dans la deuxième photo. Indice: c'est un animal. On vous laisse vous éclater les yeux devant votre ordi au bureau et on vous donne la réponse plus tard....<br /><br /><img style="TEXT-ALIGN: center; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 320px; DISPLAY: block; HEIGHT: 240px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5459041090111322098" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhOOZucM7dXDuiwKKXwD6HAy1zzEXUbjogFfDjMyIAQNziCeQc5PCKbEXhVg5u7PTUDwWU4gXdfkbgu82E3lfTivtEATXWqeRxW4IhSpwCf5zamiYZrKp3hgM2Wx35INvh9XSAn28jcl-4/s320/FIL483.JPG" /><br /><p><img style="TEXT-ALIGN: center; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 320px; DISPLAY: block; HEIGHT: 240px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5459041081375337650" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg-7kETwZINWl_pVrr5uyyzDRmuTOBUQW0CWlwLmLioBa-bUHO0xsV4zLVcDkRYWH4o4iDCe1u_DFVKXgNzpqeOQv_ymp_yHF9b_ovyWOWGL9_4XppYaxGvj5NE_KWKgMhyphenhyphenG1MJUSkOZ6c/s320/FIL480.JPG" /></p><p>Cette première expérience dans un avion modèle réduit fut épique: pour que les passagers de chaque côté puissent observer les figures au plus près, le pilote incline l'appareil à la perpendiculaire, puis pivote, se retourne, fait une boucle, passe dans un trou d'air, refait une boucle et continue son chemin avant de survoler une nouvelle figure. Les estomacs sont mis à rude épreuve. Au final, même si ce vol nous a ravis, nous sommes contents de retrouver la terre ferme, surtout Magali, qui est repartie avec un petit souvenir dans un sac plastique!</p><p><img style="TEXT-ALIGN: center; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 320px; DISPLAY: block; HEIGHT: 240px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5459041083795970962" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgZN7yBIpDjIQw7q2eCH5TvLycbFtypIsFntoeVlv1yo2RexJbjENbw42eEyo0X-kagJGgCd7ETJmlZRE3Ym0AOJfYPMOIbbIFQsDxlJ2jrM2yx2NRriBfR5IaRkLIfaYsRm_qIK0RdhVM/s320/FIL482.JPG" /></p><p> </p><p>La réponse à votre test de vue:</p><p>Si vous avez vu une araignée, changez de lunettes.</p><p>Si vous avez rien vu, c'est normal. Nous aussi on a galéré en revoyant les photos.</p><p>Si vous avez vu un colibri, bravo! Pas besoin de binocles pour vous.</p>bande.originalehttp://www.blogger.com/profile/06630615754543415676noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5123854391809605595.post-62569015001953107142010-03-26T20:04:00.001-07:002010-04-10T17:12:34.161-07:00Le canyon du Colca<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjusQLVcQAfGvk-kDVmIi4Kadj-OkNSEXAlEtU_qS4KCoDQUo_TunumaBStsmm0zR11L-rD4Pop7OcXTFf0oUS4FnVgN-FeVBrW_sRtTYER4xfHXIMDZPYP65fE5xmj1v2_n0sOtoqCnJU/s1600/DSC01455.JPG"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5453144969601542674" style="margin: 0px auto 10px; display: block; width: 320px; height: 240px; text-align: center;" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjusQLVcQAfGvk-kDVmIi4Kadj-OkNSEXAlEtU_qS4KCoDQUo_TunumaBStsmm0zR11L-rD4Pop7OcXTFf0oUS4FnVgN-FeVBrW_sRtTYER4xfHXIMDZPYP65fE5xmj1v2_n0sOtoqCnJU/s320/DSC01455.JPG" border="0" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgOJbwLnfuSoZa_VNGfsTa6yuLxR6n69hfVeAV-Bg9larU1Pk4vZjqd_RryvhVn2SwIaPL2Xx47RwJZbI51kECiQIyZmJYSInMh6zEuVylbZxRTxU7U6YN5Otb6_92MuXIa6bPI4Okni-s/s1600/DSC01473.JPG"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5453144973998792706" style="margin: 0px auto 10px; display: block; width: 320px; height: 240px; text-align: center;" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgOJbwLnfuSoZa_VNGfsTa6yuLxR6n69hfVeAV-Bg9larU1Pk4vZjqd_RryvhVn2SwIaPL2Xx47RwJZbI51kECiQIyZmJYSInMh6zEuVylbZxRTxU7U6YN5Otb6_92MuXIa6bPI4Okni-s/s320/DSC01473.JPG" border="0" /></a><br />Nous avons quitté Arequipa et notre cher comptoir du Mono Blanco pour nous enfoncer dans la montagne et changer d'air. Après quelques kilomètres, la ville s'efface, et de petits villages fleurissent sur le bord de la route. Nous pénetrons dans les terres de tradition. Maisons en torchis, tenues brodées et bariolées, l'atmosphère change. Dans le bus, une Péruvienne monte à bord, accompagnée de son lama! Nous arrivons à Cabanaconde, notre point de départ pour les 3 jours de rando qui nous attendent.<br /><div>Le canyon du Colca serait l'un des plus profonds du monde, mais les chiffres divergent: 3000m de fond selon les manifestants, seulement 1000 selon la police. Qui croire?<br /><br />Alors que nous descendons les premières pentes, un orage se forme au dessus de nos têtes. Nous pressons le pas pour ne pas nous faire foudroyer. Nous arrivons en bas du canyon en un temps record, sacrifiant nos genoux et nos mollets. Finalement l'orage n'éclate pas. Nous faisons une pause dans le lit de la rivière avec un compatriote, Také, qui lui, s'est engagé dans un marathon de 15 jours de marche à travers les montagnes avec pour tout matériel un poncho, un tapis de sol mité et des galettes de blé. On ne sait pas si on doit l'admirer ou craindre pour sa vie.<br /><br /><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj9mM9taANqX3JOva74Y6KeVFiNzStyL60_73JJSu8xzfWms78ZK8MYhX998_b33bs47r7npQ9A50IBhRddmSkf20NorI1TuX5wWOskBWCX3hBjmPBxUImpIqfcl5p-TjyE8cwHDCYLPgA/s1600/DSC01494.JPG"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5453144989017361922" style="margin: 0px auto 10px; display: block; width: 240px; height: 320px; text-align: center;" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj9mM9taANqX3JOva74Y6KeVFiNzStyL60_73JJSu8xzfWms78ZK8MYhX998_b33bs47r7npQ9A50IBhRddmSkf20NorI1TuX5wWOskBWCX3hBjmPBxUImpIqfcl5p-TjyE8cwHDCYLPgA/s320/DSC01494.JPG" border="0" /></a><br />Notre première halte est prévue au village de Pallca, où nous sommes censés retrouver Florent et Henri, nos acolytes alcooliques du Mono Blanco. Mais nous sommes accueillis par le néant humain et le trop plein de bourdons noirs qui nous rasent et qui forment une sorte de couche d'ozone sonore au dessus de nos têtes. On scrute, on guette, on hèle, on cherche et on finit par trouver un papi qui nous confirme que Pallca est un village mort et nous indique la direction de Llahuar pour trouver refuge. Nous y arrivons fourbus mais une récompense de taille nous attend: une auberge coquette accrochée à la falaise, des huttes au bord de l'eau en guise de chambre et surtout des piscines d'eau thermale à 30 degrés, dans lesquelles nous retrouvons Také le montagnard barbotant comme un enfant. Cependant, pas de nouvelles de Florent et Henri. On espère qu'ils n'ont pas fait fausse route et nous pensons encore les croiser le lendemain.<br /><br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgCpnQsqnGh783weWbOLCTbumRqbRE2HeYL9AP0TYeeyFqZI9YFzzM8DLxEgOb_HenAMGXPcu2S9BOzqbalXGTALho5D7dJS1rQ5jyn-UmdodDhueUpcn4nqiGoOfL1gN4U-UOaDZt95hk/s1600/DSC00074.JPG"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 320px; height: 240px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgCpnQsqnGh783weWbOLCTbumRqbRE2HeYL9AP0TYeeyFqZI9YFzzM8DLxEgOb_HenAMGXPcu2S9BOzqbalXGTALho5D7dJS1rQ5jyn-UmdodDhueUpcn4nqiGoOfL1gN4U-UOaDZt95hk/s320/DSC00074.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5456447094460465346" border="0" /></a><br />Le lendemain, nous sommes contraints de repasser par Pallca-la-bourdonnante. Nous y retrouvons le papi de la veille, qui a visiblement passé une mauvaise nuit et nous envoie promener à grands renforts de bougonnements et de gestes vifs du bras gauche quand nous lui demandons le chemin. Nous retrouvons néanmoins le sentier. A une intersection, des flèches blanches nous proposent d'aller à gauche et de grimper sec pour passer un col. Mais à droite se dessine un autre chemin plus plat et qui semble aller dans la bonne direction. Nous choisissons la facilité. Mais malheureusement, au fur et à mesure, le chemin se rétrécit, se dérobe sous nos pieds et se perd à flanc de montagne, nous contraignant parfois à nous agripper à de maigres racines. Au bout de vingt minutes, nous estimons que la baroude se rapproche de l'inconscience. Nous rebroussons chemin à quatre pattes, sur les fesses et la sueur dégoulinante. A l'intersection maudite, nous redevenons disciplinés et suivons les flèches. A cause de ce petit détour, nous entamons la montée en pleine cagnasse et nous déséchons à chaque lacet. Nico tente de se rafraîchir en mangeant un fruit de cactus mais se colle des épines plein les doigts pendant l'épluchage. L'ascension nous parait interminable et les efforts injustifiés, puisque, passé le col, nous allons devoir tout redescendre. Mais encore une fois, une belle surprise nous attend à la fin de la journée. L'oasis de Sangalle est un site enchanteur: piscine, palmiers, arbres fruitiers, verdure au milieu d'un terrain aride...<br />Mais, toujours pas de signe de vie de Florent et Henri. Cette fois, on pense qu'ils sont perdus.<br /><br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiS4uoc5GHsCXXj8VGEHxEJM-6qtNslgEEC__DYR8LOlJ5mxyuSW9QjxSYIwB-q5X4MbyfUo_1vS7dEUNrg4K4DpaSurseRaARELB5T52iIpCW0aqXgMu94jM2WBlNjj43d5_wXPphVsZM/s1600/DSC00078.JPG"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 320px; height: 240px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiS4uoc5GHsCXXj8VGEHxEJM-6qtNslgEEC__DYR8LOlJ5mxyuSW9QjxSYIwB-q5X4MbyfUo_1vS7dEUNrg4K4DpaSurseRaARELB5T52iIpCW0aqXgMu94jM2WBlNjj43d5_wXPphVsZM/s320/DSC00078.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5456446273805519426" border="0" /></a><br />Le lendemain, il faut remonter d'une traite tout le canyon. Heureusement, en partant à la fraîche, sans hésitation sur le trajet et avec beaucoup d'eau, nous arrivons en haut sans trop de difficulté. Nous rentrons à Arequipa et après une bonne douche, nous filons.... au Mono Blanco! Nous y retrouvons un message de Florent et Henri. Ils ne sont finalement pas venus au canyon, préférant aller à Cusco. Voilà le mystère résolu. Nous pouvons siroter notre pisco sour tranquillement, comme à la maison.<br /></div>bande.originalehttp://www.blogger.com/profile/06630615754543415676noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5123854391809605595.post-89559212903752869572010-03-26T19:52:00.000-07:002010-04-08T15:46:29.067-07:00Dans le colon, tout est bon!<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhuzCX6tHKgWLhiDe2kbn4Sl479l29wr4_f1NHKm0-qeWjufZEi4ipbm14pTu_Gn57EaSKU543lwVax1DzfEX1k-HQHehzOmA9WwCeuSF2Yqu_UmVChkEqe0vU5M_YZsfQKL2Xtwnuk4eE/s1600/DSC01381.JPG"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5453143788287450018" style="DISPLAY: block; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 240px; HEIGHT: 320px; TEXT-ALIGN: center" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhuzCX6tHKgWLhiDe2kbn4Sl479l29wr4_f1NHKm0-qeWjufZEi4ipbm14pTu_Gn57EaSKU543lwVax1DzfEX1k-HQHehzOmA9WwCeuSF2Yqu_UmVChkEqe0vU5M_YZsfQKL2Xtwnuk4eE/s320/DSC01381.JPG" border="0" /></a><br />Nous avons quitté le Chili pour retrouver avec plaisir le Pérou et nos retrouvailles passent par Arequipa. Un large centre historique de carte postale à l'architecture coloniale soignée: églises, cathédrale, palais, demeures bourgeoises, arcades sculptées, facades taillées, rues propres, le centre d'Arequipa est un chef d'oeuvre.<br /><br /><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5453143785632246210" style="DISPLAY: block; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 240px; HEIGHT: 320px; TEXT-ALIGN: center" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhvStW69NvfEGFJbTwkeTgRBCeoZrOWDuZtKB24lFGGtwvMiXk-xuq67zUZNbf8d95PVoUBKTUHqdB76gSge-VizcelcBK-vYbYARe7zmMJkRzjoRK4QiQbLNDj47cKjOyI8lr3DNyc2TM/s320/DSC01348.JPG" border="0" /><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5453143778281470578" style="DISPLAY: block; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 320px; HEIGHT: 240px; TEXT-ALIGN: center" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiaWZnQzykkcyzKQz6wt6_NPkt74Bvg07CZ26eMi2lP0SlLcfOR-hpNDagIY5kUTjZ9qLwDGPuTdCjW1wBnx_mciuPdND6PLwHJwal-0hfGyO4jnOMHB85i0WQF3u80gGUSTohhbxIUPd8/s320/DSC01412.JPG" border="0" /><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5453142299821478290" style="DISPLAY: block; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 320px; HEIGHT: 240px; TEXT-ALIGN: center" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhF7i_QdM7bnoPcZqBFINF4s2dquYe4lYc9QLRx65IsCh32MDlz-9aEBs7K1oet5JDX-5gek_QHSp6sMP1ROBg3igN2loDsQJB95DDQxU7YO_ML_D7lf_2cmLo8a5LA_RlVDDg2LUcx9lw/s320/DSC01272.JPG" border="0" /><br /><br />Le colon Espagnol était un bâtisseur habile. Concédons-le, le colon a employé des méthodes discutables en son temps, mais sous ses manières brutales se cache un petit coeur tendre. Sensible à la poésie d'une courbe bien dessinée, le colon aime le raffinement et s'émeut facilement face à une boiserie gravée. Quelqu'un pour qui les préoccupations stylistiques priment ne peut pas être considéré comme fondamentalement mauvais. Peut-on lui reprocher d'avoir eu du goût? Le colon payait mal? Des esclaves se sont échinés jusqu'à l'épuisement pour réaliser l'ouvrage? Ne sont-ce pas là des détails de l'histoire? On le sait bien, les fainéants se plaignent souvent. Ce qui est important, c'est ce qu'il reste de beau, non? Le colon améliore le quotidien de chacun en y ajoutant du style et de la classe. Ne sous estimons donc pas "le rôle positif de la colonisation". Dans le colon, tout est bon!<br /><br /><div><br />Notre séjour à Arequipa a également été un moment de retour aux sources gauloises. Dès le premier soir, nous découvrons le bistrot français "Le Mono Blanco" où nous prendrons racine chaque soir, retrouvant des plaisirs oubliés: jouer à la belote, au baby foot, manger du canard, parler politique, chanter du Renaud à la guitare...<br /><div>Nous rencontrons Xavier, le patron, David le serveur et Florent et Henri, d'autres baruderos en manque de canard. Nous partagerons avec eux plusieurs soirées arrosées de quelques litres de pisco, l'apéro qui rend maboule.</div><div><br /> </div><div><div><div><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEinGx3mJbGzOIZHnfs7UIbDjODYTjZx9e3f_SHekFZ5-2qxcllDjEdOlJy9_v8sbQqLPeacCIP-hAAgeA4ulJzZ1_5jA_CBO1NtXK_tiMGvSP68tpkmFfdXLfX9s1hhgAJpEbcCUQILUqM/s1600/DSC01430.JPG"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5453142285088342386" style="DISPLAY: block; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 320px; HEIGHT: 240px; TEXT-ALIGN: center" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEinGx3mJbGzOIZHnfs7UIbDjODYTjZx9e3f_SHekFZ5-2qxcllDjEdOlJy9_v8sbQqLPeacCIP-hAAgeA4ulJzZ1_5jA_CBO1NtXK_tiMGvSP68tpkmFfdXLfX9s1hhgAJpEbcCUQILUqM/s320/DSC01430.JPG" border="0" /></a><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhfSJnP-h3HtRq3ubxNzeSaxcLYRJQ_fhPuFCwoqnhTtdm5XWrucwjTQ7llSS86OA33LPUk2-vw5IPD9xifq8lRZW8vCHhXATED42AAWo3N5YGErMGYY-pc27uVGeH8o5mvzXQ4nvQ4xFs/s1600/mono+blanco.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5455399166307641666" style="DISPLAY: block; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 320px; CURSOR: pointer; HEIGHT: 240px; TEXT-ALIGN: center" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhfSJnP-h3HtRq3ubxNzeSaxcLYRJQ_fhPuFCwoqnhTtdm5XWrucwjTQ7llSS86OA33LPUk2-vw5IPD9xifq8lRZW8vCHhXATED42AAWo3N5YGErMGYY-pc27uVGeH8o5mvzXQ4nvQ4xFs/s320/mono+blanco.jpg" border="0" /></a> </div><div>Lors de ces divagations nocturnes, Nico se retrouve embringué dans un projet de création live lors de la soirée "fête de la francophonie" à l'alliance française. Pour la première fois de sa vie, il manipule les bombes pour réaliser un graf' avec deux autres artistes. C'est compliqué, ça coule, ça bave, le panneau est trop petit, il n'y a pas les bonnes couleurs et tout le monde regarde par-dessus l'épaule. C'est un peu oppressant. Le résultat final n'étant pas présentable, vous n'aurez droit qu'à un détail.</div><div> </div><div><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5453142288719769090" style="DISPLAY: block; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 320px; HEIGHT: 240px; TEXT-ALIGN: center" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhAKox1fhLyA-stxjX2GI4sLYOAIwu-clAkF5hdQ5cZQHYxXV14Pmb3FEMXYSCXMRfLUWFyEB36AxuAo2Ef4op0DDPQx247KD6SQV-5E6XG2-oy2OFm_9qiP3JYLF2wiKXJj2tvroiEsDQ/s320/DSC01414.JPG" border="0" /></div></div></div></div>bande.originalehttp://www.blogger.com/profile/06630615754543415676noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-5123854391809605595.post-75956038886177862292010-03-26T19:47:00.001-07:002010-04-01T21:47:31.886-07:00Iquique<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEieaeLAA96d9JFKlWxjHlNOP06AEwINRAzczMnHiJY8Foz2jUsk7j4f_tseNoXG3NfC4g9sPPnjcYio5DjBfjiXZdo8xo4Tp_QF_lbXKKIVap9fugH2-50qsz1hJSpltFqO1tTAXZ-miIU/s1600/DSC01140.JPG"><img style="display: block; margin: 0px auto 10px; text-align: center; cursor: pointer; width: 320px; height: 240px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEieaeLAA96d9JFKlWxjHlNOP06AEwINRAzczMnHiJY8Foz2jUsk7j4f_tseNoXG3NfC4g9sPPnjcYio5DjBfjiXZdo8xo4Tp_QF_lbXKKIVap9fugH2-50qsz1hJSpltFqO1tTAXZ-miIU/s320/DSC01140.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5455382286051525554" border="0" /></a><br />La nouvelle et dernière étape au Chili nous a amené sur les côtes d'Iquique. Nous trouvons refuge dans une petite auberge de surfeurs cools, au tarif modéré et par conséquent à la propreté approximative. Ambiance planche/pétards/picole. Le surfeur est un compagnon agréable mais peu apte à l'effort. Le ménage, c'est pas son truc. Le surfeur, sachez-le, retourne sa combinaison plusieurs fois avant de la laver.<br /><br />La journée du surfeur commence tard. Il ouvre un oeil à dix heures. Il se rend compte qu'il dort dans le canapé du couloir, au milieu des cendriers renversés et des bouteilles vides. Il se lève pour pisser. Il ne ferme pas la porte derrière lui. Il se recouche en se rinçant la bouche à la bière éventée. Il comate jusqu'à midi puis se prépare un oeuf brouillé. En attendant que ses potes se réveillent, il fait une petite partie de Playstation. Il part faire des courses et ramène des bières. Il grimpe sur le toit et scrute l'horizon pour savoir si aujourd'hui la vague est bonne. Il attend encore un peu. C'est trop tôt pour surfer. Il est 16h, il croûte toujours à l'auberge. Il roule un nouveau joint. Son pote retourne chercher des bières. 18h, ca y est, il décolle, direction la plage. Il se jette à l'eau et s'en donne à coeur joie. Ca glisse, ça gicle, ça coule, ça claque, c'est du kiff. Et puis une heure plus tard, c'est fini. A 19h, le soleil se couche, le surfeur rentre à l'auberge. Il se prend une douche et une nouvelle bière. Si la douche est occupée, il ne prend que la bière. Il parle des vagues du jour. "Elles étaient pas trop mal aujourd'hui". Ensuite, il faut préparer le barbecue dans la cour. Ca prend du temps de faire de la braise. Les heures tournent autant que les joints, alors en attendant, il reprend une bière. Ah merde, ca y est la viande est trop cuite. Tant pis, ça se bouffe quand même. Et maintenant, pour digérer, une petite bière. La dernière, après on se couche. On aime bien les surfeurs, ils sont pas chiants: un peu de vagues, un peu de bière, un peu de weed, et ils sont contents.<br /><br />Bref, Iquique nous offre une halte agréable. Son littoral de plage avec ses pélicans noirs qui couinent comme des cochons, son quartier du vieux marché bordélique, son centre historique colonial à fière allure...<br /><br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEizGFCU0FmyTgScqis_hyphenhyphenzx6sHC_wXU2XsvorGeOAB8DlmKLd8MrPUerMlYpMFdKJN5ClushNo0hy0bu0nPhgc42ZzYb5h5ODAmzgonEuXSuXsHSeAwlYdFGAkY62jKMuZtAeT3LaQbfZQ/s1600/DSC01137.JPG"><img style="display: block; margin: 0px auto 10px; text-align: center; cursor: pointer; width: 320px; height: 240px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEizGFCU0FmyTgScqis_hyphenhyphenzx6sHC_wXU2XsvorGeOAB8DlmKLd8MrPUerMlYpMFdKJN5ClushNo0hy0bu0nPhgc42ZzYb5h5ODAmzgonEuXSuXsHSeAwlYdFGAkY62jKMuZtAeT3LaQbfZQ/s320/DSC01137.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5455382625362101986" border="0" /></a><br /><div><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjJ5f06iNCmrjpaSJUC0Wj4Ke9bykRaUjtmIXXSVM05iSotpwvHB8Ys9YjDm31IMvq4W_t5LIC2Gay68wv152OlaqeAdRJ3vBv_qi_rpIFbB6cYwfS0ghtar56mA4Fs3QEj_3MIfXw-jqI/s1600/DSC01134.JPG"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5453140911783270050" style="display: block; margin: 0px auto 10px; width: 320px; height: 240px; text-align: center;" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjJ5f06iNCmrjpaSJUC0Wj4Ke9bykRaUjtmIXXSVM05iSotpwvHB8Ys9YjDm31IMvq4W_t5LIC2Gay68wv152OlaqeAdRJ3vBv_qi_rpIFbB6cYwfS0ghtar56mA4Fs3QEj_3MIfXw-jqI/s320/DSC01134.JPG" border="0" /></a><br /><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg_SgABnx-_OQlJC8UYFtCbBSyAgjcMoRfChSkh8zveH-YzexM4DSe5vvmQTiZyIToTUOuiKD8q1-zbCTLYV3jjWNB1Y0QDU09YCAwi7vmxHj1oe3J7i8_sa4qliYXGxO5QIennYBhoW7c/s1600/DSC01222.JPG"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5453140907397946290" style="display: block; margin: 0px auto 10px; width: 320px; height: 240px; text-align: center;" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg_SgABnx-_OQlJC8UYFtCbBSyAgjcMoRfChSkh8zveH-YzexM4DSe5vvmQTiZyIToTUOuiKD8q1-zbCTLYV3jjWNB1Y0QDU09YCAwi7vmxHj1oe3J7i8_sa4qliYXGxO5QIennYBhoW7c/s320/DSC01222.JPG" border="0" /></a>Tout se passait paisiblement... jusqu'à ce que la terre se mette à trembler de nouveau à Santiago. La peur s'empare vite des esprits. En effet, depuis un mois et le premier séisme meurtrier à Concepcion, le Chili a été secoué par 400 répliques et vit dans la crainte. Les rumeurs s'affolent. Un tsunami menaçerait de déferler sur les côtes d'Iquique! Tout le monde panique, nous alerte, se précipite dans sa voiture et tente de s'enfuir vers la colline surplombant la ville. C'est impressionnant d'assister à des mouvements de foule pris de panique. La peur, très contagieuse, se transmet à vitesse éclair. L'instinct de survie rend débile.<br /><div><br /><div><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhWgjOQbX4MBprCJCWJZJR_j0B-j_CNuFlNHFGaDWOX-VLI3N8uSTEmtD2kqI6EHa1Jh_gVvUUqvJoZmUzpuk5r3xIeGVrln2FpkDeZJJ_K7svEPKmVuDy3dUUOUDrJpybHClGveYprkzg/s1600/DSC01133.JPG"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5453140902618145842" style="display: block; margin: 0px auto 10px; width: 320px; height: 240px; text-align: center;" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhWgjOQbX4MBprCJCWJZJR_j0B-j_CNuFlNHFGaDWOX-VLI3N8uSTEmtD2kqI6EHa1Jh_gVvUUqvJoZmUzpuk5r3xIeGVrln2FpkDeZJJ_K7svEPKmVuDy3dUUOUDrJpybHClGveYprkzg/s320/DSC01133.JPG" border="0" /></a><br />En une heure, l'évacuation de la ville se fait dans le désordre. Les artères se bouchent rapidement, les klaxons hurlent, les automobilistes s'entassent contre toute logique dans les embouteillages. Nous passons sereinement à côté sur le trottoir. Dans un élan de bravoure idiote, nous décidons de repasser à l'auberge pour sauver la pochette de dessins de Nico et les cassettes du voyage. L'auberge étant à cinquante mètres de la plage, nous retraversons la ville à contre sens de la marée humaine fuyant la côte. En arrivant, nous trouvons les surfeurs hilares. Pour eux, pas de danger. Des agents de la mairie, qui s'affairent à contredire les rumeurs galopantes dans le quartier, nous rassurent ainsi que tous les passants inquiets. Rien à craindre ici, nous sommes vraiment trop loin de l'épicentre pour craindre la submersion. Le doute plane et l'inquiétude demeure encore quelques heures, les regards braqués vers la plage pour déceler un mouvement d'eau suspect. L'adrénaline collective retombe progressivement et enfin les rues se désengorgent. La vie reprend son cours et la petite ville d'Iquique retrouve son rythme flottant.<br /><br />PS: Nous avons eu des nouvelles de Philippe de Castres. Il est vivant. Il est bien rentré grâce à un vol improvisé Mendoza Buenos Aires.<br /><br />PS 2: Merci pour la branlée du 21 mars!<br /><div> </div></div></div></div>bande.originalehttp://www.blogger.com/profile/06630615754543415676noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-5123854391809605595.post-41433987496616796262010-03-26T18:37:00.000-07:002010-03-26T19:46:40.771-07:00Scoops toujours!Pour bien comprendre l'actualité d'un pays, le touriste se tourne vers la presse écrite, censée représenter la meilleure source d'information. Le journalisme d'investigation, ce devrait être des enquêtes sérieuses, des recoupements précis, des analyses pertinentes qui permettraient au citoyen moyen d'aiguiser son sens critique.<br /><br /><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjUhq-pgcfNLrWZ6vdXAGY_YipaHv2AFoOU6uZRlrdWqXAvZ77uaHQzhK5CmShaMjgcI-3c-NmTZif-gWGVckkeeVJEa6AO1QTg5hx0ttXw1juFD0HH9Cb9EyOSie-81EkCKmBLySkdd7o/s1600/DSC09137.JPG"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5453123834278853122" style="DISPLAY: block; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 240px; CURSOR: hand; HEIGHT: 320px; TEXT-ALIGN: center" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjUhq-pgcfNLrWZ6vdXAGY_YipaHv2AFoOU6uZRlrdWqXAvZ77uaHQzhK5CmShaMjgcI-3c-NmTZif-gWGVckkeeVJEa6AO1QTg5hx0ttXw1juFD0HH9Cb9EyOSie-81EkCKmBLySkdd7o/s320/DSC09137.JPG" border="0" /></a> Mais en voyant les unes racoleuses qui recouvrent les kiosques, le lecteur en perd son latin et le Père Noël rit jaune au Pérou. Résultats de foot s'étalant sur 10 pages, entrecoupés de potins people, de faits divers et de récits sur les violences quotidiennes, la presse va mal.<br /><br /><div><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgA2aPrZ3Di2ThOCDuni2W-_AWpnamhS5PlC8-wwcXXvlFc_ocR4KZW4O6XW-9WdtqkyKwRi14w_r7Z60dnmiL0YmyVS9lGpSrgAC2EKhtF8w0Pylb_JxL7WEeCQhPi19Xpp1uNrADhKDU/s1600/DSC01359.JPG"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5453123830960619730" style="DISPLAY: block; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 240px; CURSOR: hand; HEIGHT: 320px; TEXT-ALIGN: center" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgA2aPrZ3Di2ThOCDuni2W-_AWpnamhS5PlC8-wwcXXvlFc_ocR4KZW4O6XW-9WdtqkyKwRi14w_r7Z60dnmiL0YmyVS9lGpSrgAC2EKhtF8w0Pylb_JxL7WEeCQhPi19Xpp1uNrADhKDU/s320/DSC01359.JPG" border="0" /></a>En dernière page, ou dans la rue, accrochées à la sauvette, les petites annonces occupent une place importante. Un exemple saugrenu: "<em>Vend une télé JVC 21 pouces ou échange contre un agneau".</em></div><div><em></em><br /><div><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi-w9Rx5xJMUSJ8i-cobnQh1r1pG4SYHI5IP0eebFhyphenhyphenyWiS3T3nHpj1MvSHH7fBLfmm3z4SbmuqnTFCtgaAUXdcNmnwHHT68XbTCne89UHB_xj8AWXdJVGk92Ck8eeG5q1hQzPHLgNg_YM/s1600/DSC09320.JPG"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5453123826902896690" style="DISPLAY: block; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 320px; CURSOR: hand; HEIGHT: 240px; TEXT-ALIGN: center" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi-w9Rx5xJMUSJ8i-cobnQh1r1pG4SYHI5IP0eebFhyphenhyphenyWiS3T3nHpj1MvSHH7fBLfmm3z4SbmuqnTFCtgaAUXdcNmnwHHT68XbTCne89UHB_xj8AWXdJVGk92Ck8eeG5q1hQzPHLgNg_YM/s320/DSC09320.JPG" border="0" /></a> </div><div>Pour vérifier les information glanées, il faut donc se tourner vers le dernier média libre: internet. Malheureusement, en Amérique Latine, les cybercafés, souvent gérés par des machos primaires, sont le repaire des ados en mal de sexe qui passent leur temps à tchater et à jouer en réseau ...<br /><div></div><div></div><br /><div><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhN3K4sN_C9qfrk5n0OPlswSAZZZ1ErGPrgErCzXP4ugGEDEpUXjoqvGoNW8CaqcyfdoQHbK2Z0ipIHjd7tS3r8U_1n1e2mBApThTKm7XVd5sijP9vTx3LKTi9-sImgKO1VHaoSpPP4T7s/s1600/DSC00660.JPG"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5453122879464885522" style="DISPLAY: block; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 320px; CURSOR: hand; HEIGHT: 240px; TEXT-ALIGN: center" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhN3K4sN_C9qfrk5n0OPlswSAZZZ1ErGPrgErCzXP4ugGEDEpUXjoqvGoNW8CaqcyfdoQHbK2Z0ipIHjd7tS3r8U_1n1e2mBApThTKm7XVd5sijP9vTx3LKTi9-sImgKO1VHaoSpPP4T7s/s320/DSC00660.JPG" border="0" /></a><br />Et pour obtenir des informations fiables, les institutions publiques devraient être les garants d'un respect du citoyen et lui fournir les services adéquats, mais dès l'entrée, il se fait reçevoir comme un malpropre, surtout les femmes...<br /><br /><div><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhRf7To2CwC5KNk2eoUyUKnwbZ9BTyFHnp5JB0gPcO6EQlP_lFbXqaRcBuBjtvRLbIhExxa7sZfezolVwd16jgVfBBQG6KEtZjCo07n_hVCZ1UbhMPZQydlv1eXs3mfhXGf9bpQFuCWAFk/s1600/DSC01142.JPG"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5453122870825435170" style="DISPLAY: block; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 320px; CURSOR: hand; HEIGHT: 240px; TEXT-ALIGN: center" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhRf7To2CwC5KNk2eoUyUKnwbZ9BTyFHnp5JB0gPcO6EQlP_lFbXqaRcBuBjtvRLbIhExxa7sZfezolVwd16jgVfBBQG6KEtZjCo07n_hVCZ1UbhMPZQydlv1eXs3mfhXGf9bpQFuCWAFk/s320/DSC01142.JPG" border="0" /></a><br />Vous l'aurez donc compris: trouver une information fiable relève de l'exploit, mais nous avons réussi.</div><div>Après un parcours du combattant, nous sommes aujourd'hui en mesure de vous révéler un scoop du tonnerre que la presse française nous envie:</div><div>Nicolas Sarkozy et Isabelle Balkany ont eu un fils caché il y a une trentaine d'années.</div><div>Planqué dans une boutique branchée en Argentine, il tente de grimper les échelons dans le business du prêt-à-porter tout en dissimulant maladroitement son lourd héritage familial.</div><div>Nous l'avons retrouvé. Son prénom met en relief toute la beaufitude de son daron.</div><div>Il s'appelle....<br /><br /><br /></div><div><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhw9IBgDFlNX7ixal-322McTOeL2OTty5ffBJnRQQgJBcN9juxVqCFiLV9bgZw62eXXMG53duwMqiWkKvLug03bX3yGxyS8mxnyxPAnD-iMIyAhH-lcongiicsyFdgzbNLqWLJGNEg6O20/s1600/DSC00899.JPG"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5453122865844738642" style="DISPLAY: block; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 240px; CURSOR: hand; HEIGHT: 320px; TEXT-ALIGN: center" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhw9IBgDFlNX7ixal-322McTOeL2OTty5ffBJnRQQgJBcN9juxVqCFiLV9bgZw62eXXMG53duwMqiWkKvLug03bX3yGxyS8mxnyxPAnD-iMIyAhH-lcongiicsyFdgzbNLqWLJGNEg6O20/s320/DSC00899.JPG" border="0" /></a></div></div></div></div>bande.originalehttp://www.blogger.com/profile/06630615754543415676noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-5123854391809605595.post-30955984842206367012010-03-18T14:56:00.000-07:002010-03-18T15:41:07.911-07:00San Pedro de Atacama<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEifeaM6XAkgqjJcqhSPg6CjFAsEazYGjRhaNGiFtsDXtNtMUIP5drXgAPIzSVT9qRrD3klDojs7lPDrjElaQ-Ld0N2dE6g5BFYwVu2yII6FSO9_igSFVMDgAcKeHpgh_iBRlwOr4mZ9IKU/s1600-h/DSC01012.JPG"><img style="TEXT-ALIGN: center; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 320px; DISPLAY: block; HEIGHT: 240px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5450106456177277554" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEifeaM6XAkgqjJcqhSPg6CjFAsEazYGjRhaNGiFtsDXtNtMUIP5drXgAPIzSVT9qRrD3klDojs7lPDrjElaQ-Ld0N2dE6g5BFYwVu2yII6FSO9_igSFVMDgAcKeHpgh_iBRlwOr4mZ9IKU/s320/DSC01012.JPG" /></a><br /><div>A cause du tremblement de terre dont nous vous avons conté les détails vibrants, impossible de traverser la frontière pour quitter l'Argentine et regagner le Chili. Avec nos copines du front de lutte rencontrées à San Augustin, nous avons envisagé toutes les possibilités. Dans ce genre de situation, les informations recueillies semblent être le résultat d'un téléphone arabe national, et les trajets en bus, d'ordinaire peu pratiques, deviennent un vrai casse-tête. Routes coupées selon certains, seulement ralenties pour d'autres; autostop facile ou impossible selon l'interlocuteur; bus clandestins partant de San Juan selon les dires d'un employé à Mendoza, contredits par son homologue de San Juan... <div><div><div><div><br /><div>Nous changeons donc nos plans originaux et remontons la moitié nord de l'Argentine pour traverser la frontière chilienne à San Pedro de Atacama. Sur cette route, nous repassons devant des endroits visités au tout début de notre voyage et redoublons d'admiration lors de cette deuxième visite improvisée où les couleurs paraissent encore plus vives que dans nos souvenirs. </div><br /><div></div><div>San Pedro est une oasis verdoyante au milieu d'un des déserts les plus arides du monde, mais son minuscule centre touristique pourrait surtout prétendre au titre de Disneyland chilien de la dune. Ses maisons en terre cuite polie, ses barbecues à la belle étoile, ses 30 bars identiques alignés dans LA rue piétonne qui offrent des happy hour à prix de gringo, tout semble avoir été dessiné pour le bon plaisir du touriste en quête de dépaysement et de confort.</div><div> </div><br /><img style="TEXT-ALIGN: center; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 320px; DISPLAY: block; HEIGHT: 240px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5450106436146600562" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjl07GpqdQFdxvl2kIwBeG4rY00B24fb0751Rem_2kVBQ75MAQDm4J0YrMM43vJxvDH_kF0k2c_IFGjv1CewQ0ObRfRD7-lrtyUJ6DkUob8OOw-4eDDSPer_vmzFXsXB84UdG3jUSOf4Ao/s320/DSC01096.JPG" /><img style="TEXT-ALIGN: center; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 240px; DISPLAY: block; HEIGHT: 320px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5450106454091598818" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiN4QQU3-JqU6PWarmzpHgypGYO1ZyTI8BLExIJdHd6wMGXINBe3K-EBUqBKHSRpj9qKuxt379YmlRjjBzQcukOTBDjKa8KaJUMZSvgmI4qSehMCUvuy2poKs4AY5cCOkuYivrwx2R6d-M/s320/DSC01017.JPG" /><br /><div></div><div>L'appellation "climat désertique" n'est pas usurpée ici. La chaleur est d'ailleurs telle que, en plus des coups de soleil, les sandales de Magali ont fondu sur le bitume bouillant menant à la Vallée de la Mort. Il leur aura suffi de 2kms de marche à 15h de l'après midi pour passer de l'état solide à l'état liquide. Les semelles décollées jusqu'au milieu de la voute plantaire, le retour par les dunes au sable brûlant se transforme en galère. </div><div> </div><div>L'autre site incroyable est la Vallée de la Lune, un canyon de roches, de terre, de sable et de minéraux qui se sont mélangés sous l'effet de l'érosion pour former un paysage hallucinant. Cet endroit magique n'est qu'à 15kms de San Pedro, mais aucun bus ne s'y rend, sauf ceux des agences pressées, qui font des arrêts chronométrés: le temps d'une photo et d'une goulée d'eau, et voilà les touristes repartis sur le circuit de F1. Grâce à nos récits précédents, vous devinez désormais notre répulsion face à ce genre de tour organisé.</div><div> </div><div><img style="TEXT-ALIGN: center; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 320px; DISPLAY: block; HEIGHT: 240px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5450105411828551890" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiPtr8bTGMeDdsPVnmkrwTgPzn70qSCl1XN2TiO2Qx4OeYIp1YoDBp-Uuf4xuO33ztMCPFMSJS0uHnP1SUgJnTeR7ve8p4HeBcsAjIZmZjxIikp3n1rRfejL8-PCGRDsorzkpX_RWEUZUM/s320/DSC01100.JPG" /></div><img style="TEXT-ALIGN: center; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 320px; DISPLAY: block; HEIGHT: 240px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5450105405689985202" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgtNwpf8tip7Z__mHMSL6C7GXd-AN7gsY8D2aNkfmNbmzBnycZBwC96aAAb9N9AW1dqC-clNKyRZBZuDJ46sRViBIFihQiXmLVMOgQzrhGA8I86Rg2LrCIQcMwrSEQay0uOosOaiSwIOLs/s320/DSC01097.JPG" /><br /><div></div><div>Une autre alternative serait de s'y rendre en vélo de location. Mais à l'idée de pédaler de nuit sur une piste caillouteuse pour arriver aux heures fraîches sur le site, puis pédaler dans le canyon pentu avant de repartir sous la cagnasse, nos mollets se crispent. Par chance, nous rencontrons au camping un couple d'Américains venus d'Alaska, Bob and Judy qui ont beaucoup de qualités: démocrates motivés, biologistes passionnés, voyageurs chevronnés, à la curiosité développée et à la taille élancée. Mais ils ont aussi un autre atout non négligeable: une voiture, dont ils nous proposent les sièges passagers arrière pour faire la visite avec eux. Après avoir crachés sur les caravanes quatre étoiles de touristes, nous sommes quand même ravis de profiter du confort pour traverser cette vallée!</div><div> </div><div><img style="TEXT-ALIGN: center; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 320px; DISPLAY: block; HEIGHT: 240px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5450105402097655810" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEirPijNLbfbPsYJkeP0yy4ILgjD1Tzmx9W93N8m6IgT8aiW5cT1ajK1ooLuOWc4qswdr6UTVuj8Eu_pmLBXTj7QaHqxLHuPPanqRhYQmJC6OYx9E3J4pbvOUtyUGozVT-Xd0IeKgIJekNg/s320/DSC01109.JPG" /></div></div></div></div></div></div>bande.originalehttp://www.blogger.com/profile/06630615754543415676noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-5123854391809605595.post-6382700270909815482010-03-02T09:49:00.001-08:002010-03-10T12:02:12.449-08:00Les parcs Talampaya et IschigualastoNous repassons vite fait par San Juan pour repiquer ensuite vers San Augustin d'où partent les excursions pour les deux parcs. Nous pensons au départ visiter chaque parc en une journée mais les conditions imposées par les tours organisés ont bouleversé nos plans. Nous entamons la première visite à l'aube et traversons le canyon rouge de Talampaya où se sculptent dans la roche des visages, des silhouettes animales et une cathédrale, en laissant fonctionner son imagination. Le bus nous laisse peu de temps pour profiter de toutes ces splendeurs. Nous grinçons des dents. A midi, le chauffeur du mini bus nous redépose à l'entrée. Le tour est fini. Notre frustration tourne à la colère. Nous ne pouvons pas rester plus longtemps.<br /><br /><br /><div><div><div><div><div><div><div></div><div><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5444100375073531074" style="DISPLAY: block; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 320px; CURSOR: hand; HEIGHT: 240px; TEXT-ALIGN: center" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhtk925ZX9ZTOUeSadGgr7v6J7cqj_LEI0WWMYPSetpgLfYgDIh3lep8byH6icgd9kGNHIdLYlmWoNV99aENAr9tiAIRcMimrLKlBQvnmV48P8s3o0a-2hyphenhyphen0eHk_CuD01WtVzb-89CpgNc/s320/DSC00814.JPG" border="0" /></div></div><div></div><br /><div><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5444100370861067202" style="DISPLAY: block; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 240px; CURSOR: hand; HEIGHT: 320px; TEXT-ALIGN: center" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhBtxzpzDM9jGVsttRLf-ggV-veoYvlT5-CueG9Z3Q2bAMxZiW_YI76QqzP5VBznhFZQ5NZFs8IcJ6qo4dibZQ2B8Z4iUmCeSZl18XOlyKOyDlNrgyM912X531OMpOCN-IZjQdQDf32PB8/s320/DSC00790.JPG" border="0" /></div><div></div><br /><div><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5444100360492569986" style="DISPLAY: block; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 320px; CURSOR: hand; HEIGHT: 240px; TEXT-ALIGN: center" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEibqnm3H9vDve9RVSfLZPlzxW3NLUdx8vyxJxbmGEmk_bkDZf41NI1PSKpUZ5dtztaZ6QA-ZJT93KEvDi4bXn20aw3Y0MzAdmGKBknnUg6X4wocizMBDBmzjHkH6_vY2cca3kM4XoEE9M4/s320/DSC00808.JPG" border="0" /></div><div></div><br /><div><div></div><div>A l'improviste, nous nous incrustons alors avec le groupe qui part visiter le second parc. Ischigualasto, dit "La vallée de la Lune", se traverse également en véhicule. A aucun moment le touriste ne peut se dépétrer des agences de voyage. Nous en acceptons à regret les règles et contraintes et entamons le circuit de 40 kms. Le mini bus nous transbahute sur un chemin chaotique tracé dans la vallée. La spécificité du site en vaut malgré tout la chandelle. Les sols enfouis du Trias, du Jurassique et du Crétacé refont ici surface. De nombreux fossiles déblayés lors des fouilles offrent un témoignage de l'ère des dinosaures. Monticules et excavations façonnés par l'érosion bâtissent un paysage hallucinant.</div><div></div><div></div><br /><div><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5444103159378556114" style="DISPLAY: block; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 320px; CURSOR: hand; HEIGHT: 240px; TEXT-ALIGN: center" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgbBfqngTG4h3tskUruzc6Xu99Qr1FJ7kb05giCn8LiFzog-El8-g3G8V0l_uB1amjK8JaLhSMkVPd1MS9H6ap9w0jA51PiqAPB1VRXZWBO27pbwh9zWsqV4z0z8HL053oqcZGY1lyJc9w/s320/DSC00880.JPG" border="0" /></div><div></div><br /><div><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5444101750003843778" style="DISPLAY: block; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 320px; CURSOR: hand; HEIGHT: 240px; TEXT-ALIGN: center" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEglWOhz6O6dt8ddc_3Pbh_5PtNgqueUX2d1CICjKDjyhuVkyJfjM9Zo0s5ae_S8Yoypo9A8Onv87gV9i1Ph2bmOKG2fEIG3tfctvdEGXva8B_Ko139LKGfRY5XRzyOGVzp54eg4TfHYleM/s320/DSC00848.JPG" border="0" /></div><div></div><br /><div><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5444101739513045426" style="DISPLAY: block; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 320px; CURSOR: hand; HEIGHT: 240px; TEXT-ALIGN: center" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi4Tka_t6pUMOQ6ohgp9LIkkOwC8b9Zfh-4DocOM7OqAws-nTBKK2FUJX_KFwORupAF4isEF7WxUuHsFTnCydE7S0R9MQkOq08g1kvAP8I3C1Fc61IZRrgJV6e3RIiYtv3nNyaeqUO1QG4/s320/DSC00891.JPG" border="0" /></div><div></div><br /><div><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5444101733239197154" style="DISPLAY: block; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 320px; CURSOR: hand; HEIGHT: 240px; TEXT-ALIGN: center" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiMpckDpc3SV-cu61HfkaW4V4CebCG2lyvgqPRfA4J0UZNXMLaBSpZFL_I1nCuc9a3NmyL2SRMPlB_wTeV5ErpE7cN2pvnPfZutWBg_oCoc_OagPYC-yKsjAENFBfpTAGuCK8tQgX9-Iy8/s320/DSC00864.JPG" border="0" /></div><div></div><br /><div></div><div>Nous rentrons ensuite en ville et repassons à l'agence en formant une fronde de mécontentement avec une Française, une Chilienne et un Japonais tout aussi déçus que nous d'avoir été floués et d'avoir si peu profité de ces deux parcs classés au patrimoine mondial. On nous réclame une rallonge pour la visite supplémentaire. Nous accordons nos violons entre ronchons et refusons en bloc de payer davantage du fait de l'inconfort subi et scandalisés par les méthodes à la limite de l'honnêteté des ces piteuses officines. Nous obtiendrons gain de cause au bout d'une heure de discussions houleuses (ou d'acquiescements silencieux de la tête de la part du Japonais qui ne parle pas un mot d'espagnol). </div></div></div></div></div></div></div>bande.originalehttp://www.blogger.com/profile/06630615754543415676noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-5123854391809605595.post-36986443161067583272010-03-02T09:16:00.000-08:002010-03-10T12:00:16.074-08:00Aurores Barréal<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgBVyCEJVebvqT2N1uV6W_iFs9tZ4xhDiVlIEwiXCRG2HHNIC0SgnirDplkNKHm8uN-cqfCkNbwhlhsui_efsHFDAvxTYLvMbMT-Aa4-8yrxV4kQP1o7VCZxa1IvgzhawgO1ZpNrAn8NJs/s1600-h/DSC00686.JPG"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5444094619362618706" style="DISPLAY: block; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 320px; CURSOR: hand; HEIGHT: 240px; TEXT-ALIGN: center" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgBVyCEJVebvqT2N1uV6W_iFs9tZ4xhDiVlIEwiXCRG2HHNIC0SgnirDplkNKHm8uN-cqfCkNbwhlhsui_efsHFDAvxTYLvMbMT-Aa4-8yrxV4kQP1o7VCZxa1IvgzhawgO1ZpNrAn8NJs/s320/DSC00686.JPG" border="0" /></a><br /><div><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhFMHAVKv8IfV595hVVZp_dR3bO1qlsznHS4sa4hlNQRj8NEqimu8XiXnbmUCUND0askiGCw41dXvT9PEyNCEYTZluqaocrhjA1kfeGdKBaDSM-sM7WGOquMffNS5meCFohBVL5YXI66zU/s1600-h/DSC00668.JPG"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5444094610687929202" style="DISPLAY: block; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 320px; CURSOR: hand; HEIGHT: 240px; TEXT-ALIGN: center" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhFMHAVKv8IfV595hVVZp_dR3bO1qlsznHS4sa4hlNQRj8NEqimu8XiXnbmUCUND0askiGCw41dXvT9PEyNCEYTZluqaocrhjA1kfeGdKBaDSM-sM7WGOquMffNS5meCFohBVL5YXI66zU/s320/DSC00668.JPG" border="0" /></a><br /><div><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjdo-7YZ98-_ugT4BDJAv_ZX-RSFVsWU09ALmXBqPfKaqC3Ksm-x8FcPPKlL-V1YrmAnbDaomV1VuHzz262TgPWock8iP_CuaLzXpBR45UwJP3w1_bb7nGo1yyqFpKbPRMPvuALMnGUy9A/s1600-h/DSC00716.JPG"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5444094602110782066" style="DISPLAY: block; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 240px; CURSOR: hand; HEIGHT: 320px; TEXT-ALIGN: center" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjdo-7YZ98-_ugT4BDJAv_ZX-RSFVsWU09ALmXBqPfKaqC3Ksm-x8FcPPKlL-V1YrmAnbDaomV1VuHzz262TgPWock8iP_CuaLzXpBR45UwJP3w1_bb7nGo1yyqFpKbPRMPvuALMnGUy9A/s320/DSC00716.JPG" border="0" /></a><br /><div><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhGRCN_YlG5b6R3MVA6UwClMVAwr7Yix1zCbZJ9WDAG8tQw2PqwQKfiC8z5rtfQk1uBDqbWzXcjbWpGw5tQlJdWrvpCuh9rkjichL5_c2A8zbRW7S7Ctx5_RCodyYmAgy2VwP9OZ3gtwAo/s1600-h/DSC00757.JPG"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5444092941233585106" style="DISPLAY: block; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 320px; CURSOR: hand; HEIGHT: 240px; TEXT-ALIGN: center" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhGRCN_YlG5b6R3MVA6UwClMVAwr7Yix1zCbZJ9WDAG8tQw2PqwQKfiC8z5rtfQk1uBDqbWzXcjbWpGw5tQlJdWrvpCuh9rkjichL5_c2A8zbRW7S7Ctx5_RCodyYmAgy2VwP9OZ3gtwAo/s320/DSC00757.JPG" border="0" /></a><br /><div><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhroF7nKLHThjfXQ1o23tZWifLyVZecmA3EhFkjBasDdKPshT_FO0syPGstdeqEtrcPnBTQT8LzEDR7cnOCSnWhcelfeotbeLIvzXoE_VA6nmvpgUTGWItn0lBSOmM3hOP9xrYHqcoJqJg/s1600-h/DSC00754.JPG"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5444092927910477442" style="DISPLAY: block; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 320px; CURSOR: hand; HEIGHT: 240px; TEXT-ALIGN: center" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhroF7nKLHThjfXQ1o23tZWifLyVZecmA3EhFkjBasDdKPshT_FO0syPGstdeqEtrcPnBTQT8LzEDR7cnOCSnWhcelfeotbeLIvzXoE_VA6nmvpgUTGWItn0lBSOmM3hOP9xrYHqcoJqJg/s320/DSC00754.JPG" border="0" /></a><br /><div><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhC0Qsms_VpvJno1-MYKnrc8C4twaHS0Bpx9v4I2UJDtI8ZpIzlrMq-5W4AQzi-DrBse4YcS4ZCPIugDTrrol3VeXMO18X1XJZl5iATHQsIK7GDcBPrVdw9M6wioKeyBncDjj2dqS8tHwU/s1600-h/DSC00733.JPG"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5444092924392598466" style="DISPLAY: block; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 320px; CURSOR: hand; HEIGHT: 240px; TEXT-ALIGN: center" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhC0Qsms_VpvJno1-MYKnrc8C4twaHS0Bpx9v4I2UJDtI8ZpIzlrMq-5W4AQzi-DrBse4YcS4ZCPIugDTrrol3VeXMO18X1XJZl5iATHQsIK7GDcBPrVdw9M6wioKeyBncDjj2dqS8tHwU/s320/DSC00733.JPG" border="0" /></a><br /><div>Barréal est un petit village nonchâlant planté de peupliers, coincé dans une oasis verdoyante entre la grandiose cordillère et sa petite soeur nommée pré-cordillère, dans une cuvette aux reliefs fripés, aux roches poreuses qui s'effritent et aux monts écorchés aux couleurs rougeoyantes. Des brûlures diurnes au gel nocturne, les roches affleurantes sont soumises aux conditions extrêmes du climat sud-américain. </div><div></div><br /><div>Avec Philippe, un prof de tennis français rencontré dans le bus, nous visitons le parc Leoncito et Blanco Barréal, une immense langue de terre blanche au milieu de la sombre pampa. </div><div></div><br /><div>Barréal est situé dans une zone où le ciel est extrêmement pur et où les observatoires astronomiques ont donc élu domicile pour analyser ce qu'il se passe au-dessus de nos têtes. Les nuages obscurcissent le ciel seulement 30 jours par an... et forcément il aura fallu que notre séjour tombe pendant cette période! Nous n'avons pas vu les étoiles dans le télescope géant. Le dernier soir, l'expérience aurait pu avoir lieu, mais les scientifiques de l'observatoire ayant une capacité d'anticipation proche du néant, nous n'avons pas pu organiser cette visite. A 18h, il leur était impossible de savoir si le ciel serait assez clair, leur analyse reposant sur un simple coup d'oeil jeté en hauteur.</div></div></div></div></div></div>bande.originalehttp://www.blogger.com/profile/06630615754543415676noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5123854391809605595.post-14619823021135941712010-03-02T08:34:00.000-08:002010-03-04T09:56:35.629-08:00L'Aconcagua<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjyFr56gqXXvmYI3lD6b8FwpjrOy9F2c666xE1l2WMSqo8-PuxI_1PYC2BfXP5O3v-HJoBtHai1gcQFfuYXYLcgF1TR1K3TBwnQP5RXid_6u2tFVeYMYhIWN-HCXbjJGZwlmGTs2jRajqY/s1600-h/DSC00565.JPG"><img style="margin: 0px auto 10px; text-align: center; width: 320px; display: block; height: 240px;" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5444085643730281842" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjyFr56gqXXvmYI3lD6b8FwpjrOy9F2c666xE1l2WMSqo8-PuxI_1PYC2BfXP5O3v-HJoBtHai1gcQFfuYXYLcgF1TR1K3TBwnQP5RXid_6u2tFVeYMYhIWN-HCXbjJGZwlmGTs2jRajqY/s320/DSC00565.JPG" border="0" /></a><br /><div><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgV5YJoYzfe4aN3iunhm4LDQIiNaoQxTU-ZpJ0f28E93qHL8YAkKSdttIi5AKnSJlwrQG3bhwEMprC9ODiMUkYW91J3yKp3YFfOrl9nTWh8LEAsm-PBXebAdl9aYkOw386dWbehEF5rwWw/s1600-h/DSC00600.JPG"><img style="margin: 0px auto 10px; text-align: center; width: 320px; display: block; height: 240px;" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5444085638436428258" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgV5YJoYzfe4aN3iunhm4LDQIiNaoQxTU-ZpJ0f28E93qHL8YAkKSdttIi5AKnSJlwrQG3bhwEMprC9ODiMUkYW91J3yKp3YFfOrl9nTWh8LEAsm-PBXebAdl9aYkOw386dWbehEF5rwWw/s320/DSC00600.JPG" border="0" /></a> <div><div><div><div><div>L'empire Inca avait établi des comptoirs partout le long de la cordillère. Ici, au pied de l'Aconcagua, le plus haut sommet des Amériques (6962m), les Incas ont fait halte dans les eaux thermales baignant la vallée. Ici, la nature offre aux voyageurs harassés un de ses bienfaits curatifs. Les eaux miraculeuses du puente del Inca auraient selon la légende soigné le fils de l'Inca alors mourant. Sur ce site majestueux, ils contrôlaient un des rares passages entre les côtes Pacifique et Atlantique. Le puente del Inca est une formation rocheuse sans équivalent. Enjambant un torrent marronasse, un pont naturel de glace s'est formé il y a plusieurs millions d'années. Ensuite, la fonte des glaces a charrié des minéraux remontés des entrailles de la Terre, qui se sont infiltrés dans la structure du pont, le solidifiant et lui donnant son aspect actuel aux reflets d'or. Aujourd'hui, fragilisé par les godillots balourds des touristes à l'embonpoint certain, le pont est interdit d'accès. Infranchissable, le pont s'offre seulement à la contemplation béate.<br /><br /></div><div></div><div><img style="margin: 0px auto 10px; text-align: center; width: 320px; display: block; height: 240px;" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5444085629422669474" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh299Qbo-bQTadiAcGwMQFAOIkOYMXFogL8bD3JdYzUovCLtulDnK_jiKws70u5SKimvkbJfMZv6p5H4WTWEytkz6pSZEOIaS9l28Y-TYwVaQpFmxiCvKsHfhA33ivNSUSqhn5Ch4VuGnk/s320/DSC00579.JPG" border="0" /></div><div></div><div><img style="margin: 0px auto 10px; text-align: center; width: 320px; display: block; height: 240px;" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5444083528158725762" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiFi621T__tiTJ2ko0Ho3JqZtu234fQ-MGIOSV9l1Xpkwrpvfmcqcxma4gBeHELXWrTZwd-twmdTfGTT8iGLJeZEiewivhQNn6zy3mlh_OgkDKNov1u0LadKZiG6b6x8GrOveIqsVPglnE/s320/DSC00606.JPG" border="0" /></div><div></div><div><img style="margin: 0px auto 10px; text-align: center; width: 320px; display: block; height: 240px;" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5444083518307042498" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjx5mNvm4YZvn1y9tN6vrRrCAQ0mfxOyXvxf0al0Nchk3boZVKCVRPPS52jxNjMM8y-nFq_Nr-vkN69uxNXgT6XRIVWgOnwCT0TTftxBCvpgs93ZDl6q9sp6qiyykzq-ILMOxQUdcL-C7k/s320/DSC00614.JPG" border="0" /></div><div></div><img style="margin: 0px auto 10px; text-align: center; width: 320px; display: block; height: 240px;" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5444083510208079186" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjcT-HPpobiG_leSfNk5wQdyCA3L9r0r3crPLWlBCyFPty9Aas-fyrRZkVA58D8hqbOkuEViFTt1QCHo5ttia5dXca_QNwf0cyi1RBGpGaePBbmEk5ipPTR_HnPdDLY2lZYp7XCvoO4lOc/s320/DSC00618.JPG" border="0" /> <div></div><div></div><div>Infranchissable l'est tout autant le Cerro Aconcagua. Ses versants abrupts recèlent de multiples pièges mortels. Chaque année, de nombreux andinistes tentent l'ascension de sa face sud. Tous n'en reviennent pas. L'Aconcagua tue aujourd'hui encore. Deux jours avant notre passage, deux types certainement trop présomptueux ont entrepris d'escalader les voies dangereuses de ce massif sans issue, mais ont malheureusement échoué. Nous ne nous risquerons pas plus haut que le mirador des 3000m juché sur une colline balisée. Dans la vallée, au hasard de nos déambulations, nous tombons sur le cimetière des montagnards disparus où se dresse une stèle couverte de chaussures de marche dépareillées leur rendant hommage.</div></div></div></div></div></div>bande.originalehttp://www.blogger.com/profile/06630615754543415676noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5123854391809605595.post-24096942266286935412010-03-01T16:42:00.001-08:002010-03-01T17:19:29.693-08:00El terremotoNous remontons encore et toujours le continent en longeant la cordillère des Andes. Véritable épine dorsale du continent, tour à tour barrière protectrice ou porte des enfers, la cordillère régule la vie dans cette partie d'Amérique. Elle décide des climats, façonne les paysages et découpe les pays. Nous échouons à San Juan, au pied de la chaîne, où la chaleur assommante réduit toute vélleité d'activité à néant. Ici, on s'économise, on se repose. On se protège du soleil qui brûle et on attend la fraîcheur de la nuit pour sortir. Seulement, les nuits aussi sont chaudes, poisseuses et étouffantes, les draps se transforment en serpillière humide. Nous trouvons difficilement le sommeil dans toute cette transpiration.<br /><br />Voici maintenant le récit de Nico de la nuit du 26 au 27 février, vous comprendrez vite pourquoi ses propos seront suffisants.<br /><br />En ce qui me concerne, ma nuit est agitée, inconfortable. Le sommeil en dents de scie, une sensation étrange de ballotement perturbe mon repos. Je me réveille comme secoué par un mauvais rêve. Les quatres guiboles du lit flageolent. Le plumard se déhanche, gigote et entame une rumba endiablée, possédé par la fièvre du vendredi soir. Le ventilateur du plafond se balance et bat la mesure. Les murs en béton ondulent, ramollis par la chaleur, se gondolent comme une feuille souple. L'immeuble entier est parcouru de spasmes épileptiques. Les alarmes des voitures en stationnement se déclenchent dans le quartier. Je crois à une hallucination. Mon cerveau met du temps à comprendre. Un puissant séisme secoue la terre! La colonne vertébrale du continent s'est ébranlée pour nous secouer un bon coup. Saisie par un frisson au bas des reins, les colosses omoplates de l'Amérique s'entrechoquent dans un tremblement de terre dévastateur. Magali dort profondément. La Terre pourrait s'écrouler, elle ne s'en rendrait pas compte. Elle soulève légèrement une paupière, puis la referme aussitôt. La première onde de choc passée, je m'attends à une réplique à suivre. Je me méfie. Je me rendors mais je me tiens sur mes gardes, prêt à courir si tout s'effondre. Je somnole, l'oeil à moitié clos. Un peu plus tard, tout recommence. Je bondis du lit au quart de tour, prêt à évacuer Magali, qui continue de pioncer sagement sans s'aperçevoir de rien, ou plutôt qui ouvre un oeil mais reste stoique face à la situation, comme si tout cela était banal. Je la réveille en sursaut, mais cette seconde secousse est plus douce que la première.<br />Au matin, nous prenons notre café en regardant les infos télévisées. Richter a prévu à peine assez de barreaux à son échelle. 8.8 de magnitude. Les ravages sont terribles. L'épicentre, situé au sud du Chili, est distant d'environ 800kms de notre petite cité de Saint Jean. A l'écran, le désordre et le chaos sur plusieurs milliers de kilomètres, les immeubles fracturés, les chaussées éventrées, les ponts effondrés, les voitures retournées, Santiago gravement endommagée, son aéroport fermé, l'île de Pâques évacuée, les hôpitaux surchargés, la rentrée des classes retardée et des centaines de vies broyées en quelques instants. La puissance des forces en action dépasse l'entendement. La désolation se lit sur tous les visages. Les appels à l'aide et les promesses de secours se multiplient.<br /><br />PS: les quelques jours précédents le séisme, nous avons rencontré Philippe de Castres, dit "Félipe", qui a été notre compagnon de route dans la région de Barréal. Il devait rentrer à Toulouse samedi.<br />Félipe, où es-tu? As tu pu rentrer en France comme prévu? As tu pu quitter l'Argentine? Quel trajet as tu fait depuis San Juan? Tu devais prendre un vol Mendoza-Santiago, enchaîner sur un autre vol Santiago-Sao Paulo, ensuite Sao Paulo-Londres et enfin Londres-Toulouse. Nous sommes curieux de savoir comment tu as fait pour rentrer chez toi!bande.originalehttp://www.blogger.com/profile/06630615754543415676noreply@blogger.com4tag:blogger.com,1999:blog-5123854391809605595.post-78443380168177358102010-03-01T15:42:00.000-08:002010-03-01T16:40:54.984-08:00Mendoza<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhjjYCikqkD8vhaSq045tP82YaRzIgJLmlyNmH_I70daQIyJwrpMl4Lasows2CCuFArVcyz9c6nPUrwN1TegDPM1RcvnI6RfLs_aAjGCv6iYhka8A_jtl1Lu8Jd-vfJ8Ox08ynjQtER8u4/s1600-h/DSC00647.JPG"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5443829733794799858" style="DISPLAY: block; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 320px; CURSOR: hand; HEIGHT: 240px; TEXT-ALIGN: center" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhjjYCikqkD8vhaSq045tP82YaRzIgJLmlyNmH_I70daQIyJwrpMl4Lasows2CCuFArVcyz9c6nPUrwN1TegDPM1RcvnI6RfLs_aAjGCv6iYhka8A_jtl1Lu8Jd-vfJ8Ox08ynjQtER8u4/s320/DSC00647.JPG" border="0" /></a><br /><div><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiVAwKSSEkTZqv15fuKQTabXDxf3M_9TNFISj6BWZjp18i3x4Ld5GOFFbosDK-5vPJPQGJ8ZMFoEu2bSij0BmSZKsIn-xpxHt_5xeL_f6w1smuMKUQa7FwEFLH519N6CKCpjRGeLql6r0M/s1600-h/DSC00646.JPG"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5443829727094470898" style="DISPLAY: block; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 320px; CURSOR: hand; HEIGHT: 240px; TEXT-ALIGN: center" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiVAwKSSEkTZqv15fuKQTabXDxf3M_9TNFISj6BWZjp18i3x4Ld5GOFFbosDK-5vPJPQGJ8ZMFoEu2bSij0BmSZKsIn-xpxHt_5xeL_f6w1smuMKUQa7FwEFLH519N6CKCpjRGeLql6r0M/s320/DSC00646.JPG" border="0" /></a><br /><div><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEibD3NM59wBSWrJe9qfD9Q0xXEL-tOEa4ndPHTJ4oDPMG_OZ239w-mJJBEBQ_R3s4ahwe5abIE68Ne1YhGumXkYWHtFEBHJokBrM8a4DyZk84LpLHB1jGuHScJ3ANd90WujdaEbFZrhbLs/s1600-h/DSC00643.JPG"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5443829725677555826" style="DISPLAY: block; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 320px; CURSOR: hand; HEIGHT: 240px; TEXT-ALIGN: center" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEibD3NM59wBSWrJe9qfD9Q0xXEL-tOEa4ndPHTJ4oDPMG_OZ239w-mJJBEBQ_R3s4ahwe5abIE68Ne1YhGumXkYWHtFEBHJokBrM8a4DyZk84LpLHB1jGuHScJ3ANd90WujdaEbFZrhbLs/s320/DSC00643.JPG" border="0" /></a><br /><div>Nous avons passé une semaine à Mendoza, la capitale viticole de l'Argentine. Une chaleur terrible recouvre la ville. Le thermomètre s'affole l'après midi. Pour étancher notre soif, et en bons soulards que nous sommes, une visite de cave est indispensable, voire vitale.<br /><br />Avant d'arriver à Mendoza, nous fantasmions sur les noms de bodegas, nous salivions à l'idée de parcourir la fameuse route des vins et nous rêvions d'ivresse teintée sous les treilles ombragées recouvertes de vignes ou sous les voûtes colorées et rafraîchissantes des caves de Mendoza, nous laissant emporter de dégustation en dégustation, de verre en verre, dans un flot de liqueurs claires et de nectars rubis en découvrant des saveurs exotiques afin d'atteindre l'extase éthylique. S'il reste encore quelques irréductibles petits producteurs qui défendent les valeurs ancestrales, force est de constater que l'époque a changé et que l'image romantique du vigneron attaché à sa terre, les paluches abîmées par le labeur a cedé sa place aux holdings transnationaux qui suivent le cours des valeurs en bourse. Circulez, y'a plus rien à voir. Oubliez les revendications bourrues des orfèvres de la barrique en chêne préoccupés par la sauvegarde des terroirs, par la lutte pour les AOC et par la préservation d'un savoir-faire méticuleux. Ici, l'exploitation viticole est industrielle et le vin est une marchandise qui se vend bien.<br />En entrant dans la propriété Weinert, dont la jolie facade en brique (qui nous invitait à une dégustation, mais qui maquillait peut être habilement une triste réalité), nous restons circonspects face à ce nom. Un ancien Nazi repenti et réfugié en Amérique Latine se serait-il reconverti dans le négoce du pinard? Non, en fait le propriétaire est Brésilien et gère l'entreprise depuis Buenos Aires. Nous découvrons ensuite les cuves en béton et en inox gigantesques tandis que nos yeux cherchent des tonneaux en bois. Nous pensions avoir atteint le fond lorsque la guide (une jeune Brésilienne ayant visiblement trouvé un stage d'été grâce au piston) nous avoue largement préférer la caïpirinha au vin. Merci pour la guide passionnée!<br /><br />Non, la vraie découverte a Mendoza a été celle d'une famille hors norme qui nous a accueilli pendant cinq jours. Victor et Graziela, un couple boliviano-argentin, sont des amis de Pierre Cailliez (le père de Solange), qu'il a rencontrés en 1973 à Potosi en Bolivie. Leur maison est un vrai centre social: chez eux loge Martin, le petit ami de leur fille Anahi, qui en plus de son handicap, est devenu orphelin en 2003. Pire, son frère peu scrupuleux cherche à le faire interner chez les fous pour toucher une pension d'invalidité.<br />Il y a également Miguel, un ancien élève de Graziela, qui, après avoir été jeté à la poubelle à la naissance à cause de son teint basané, a longtemps vécu dans une atmosphère familiale de violence, de vol et de prostitution. Aujourd'hui, à 20 ans, sans travail, sans diplôme, mais avec deux enfants en bas âge, il lutte pour échapper au destin tracé par sa famille.<br /><br />Cependant, la demeure des Pérez reste étonnamment imprégnée d'optimisme. Graziela et Victor ont pléthore d'histoires à nous raconter: leurs idéaux communistes les ont conduit en prison pendant 18 jours en Bolivie, et leur foi catholique leur a permis d'en sortir grâce à l'intervention de l'évêque. Durant la dictature, ils hébergent un guerrillo en cavale, dont ils n'auront jamais de nouvelles. Plus tard, une femme a essayé de séduire Victor pour prendre la place de Graziela qui s'occupait de sa fille...<br />Catholiques et marxistes, leur foi en Dieu et au grand soir s'accomodent à la sauce latine. Chez eux, toutes ces croyances convergent. Loin de faire le grand écart entre des postures paradoxales, ils synthétisent une lecture de la religion et de la politique en un discours altruiste. Leur attitude généreuse et impliquée bouleverse les clivages intellectuels occidentaux et incarne un autre visage de l'idéal communiste, alors qu'en France, on regarderait avec de gros yeux le catho qui débarquerait en AG du NPA pour soutenir un discours de gauche radicale.<br />Graziela et Victor pataugent au quotidien dans les problèmes des autres, mais ils parviennent du mieux qu'ils peuvent à surmonter toutes les épreuves, à partager et à aider tous ceux qu'ils rencontrent. </div></div></div>bande.originalehttp://www.blogger.com/profile/06630615754543415676noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-5123854391809605595.post-76348499384918543142010-02-11T07:36:00.000-08:002010-02-11T08:42:28.288-08:00Esquel<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjbC6bQkTIAl4OzACJVubU2Dow2OUOF5qQDgJGpTQVeFkPKrnQR1IKeuQ4MZ-yv47sZv5CzsUqaCMK99gSIGfWXXzcI06U6zAaJt_4eit6lCdWZ_PFVTTbktX8cdbOB2qmpRpv9ZBi-d2g/s1600-h/1.JPG"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 320px; height: 240px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjbC6bQkTIAl4OzACJVubU2Dow2OUOF5qQDgJGpTQVeFkPKrnQR1IKeuQ4MZ-yv47sZv5CzsUqaCMK99gSIGfWXXzcI06U6zAaJt_4eit6lCdWZ_PFVTTbktX8cdbOB2qmpRpv9ZBi-d2g/s320/1.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5437026237338601138" border="0" /></a><br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgOaZcx2LadbEV2pQthsJWMb2KrUolywBRajoegpDjSslvXZFM1hlhhB4qorJ19-iItmeQVhU-Lyek_cNuiOXh_najHsAY-9mEpgbXWtx0ubuKcXaPDcvBCTDRRSHE8XE414UODmlIIndw/s1600-h/2.JPG"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 240px; height: 320px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgOaZcx2LadbEV2pQthsJWMb2KrUolywBRajoegpDjSslvXZFM1hlhhB4qorJ19-iItmeQVhU-Lyek_cNuiOXh_najHsAY-9mEpgbXWtx0ubuKcXaPDcvBCTDRRSHE8XE414UODmlIIndw/s320/2.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5437026230532906738" border="0" /></a><br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgNwEsz9u8Qf3cLFV4dQbVO60vbsowNKCwlIOlGJSZDPECF24qWImwNbGeM0q6C2iEF-Nx5AhjcAe_vzw0-3KvocMhDRw3j9jxNkbTmctoQTMeq3IveEtNSePH-XEvfKgyuV0LEr3Tlfis/s1600-h/3.JPG"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 320px; height: 240px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgNwEsz9u8Qf3cLFV4dQbVO60vbsowNKCwlIOlGJSZDPECF24qWImwNbGeM0q6C2iEF-Nx5AhjcAe_vzw0-3KvocMhDRw3j9jxNkbTmctoQTMeq3IveEtNSePH-XEvfKgyuV0LEr3Tlfis/s320/3.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5437026225008194322" border="0" /></a><br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEheBLKI5VGLFgJKLL5ug6ybwtos1aZHYnPJJXaqR0AXBlPXoWs2ciVgLYkLAtRfb-gIGJ6HykTvbfRW831J8vH0vyitZmjVEjHfT9ttiA7JWbSGW6CNZqV9DWzYt5TNjAr1xasvjnpVZ1A/s1600-h/4.JPG"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 320px; height: 240px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEheBLKI5VGLFgJKLL5ug6ybwtos1aZHYnPJJXaqR0AXBlPXoWs2ciVgLYkLAtRfb-gIGJ6HykTvbfRW831J8vH0vyitZmjVEjHfT9ttiA7JWbSGW6CNZqV9DWzYt5TNjAr1xasvjnpVZ1A/s320/4.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5437026215951243874" border="0" /></a><br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjOrXAGvgYsLnUmfA6z1vqSE-Naez-bXeC702cjc8QhF8GAUDn7f9AkFUKdY7oLZxJAg_YG7T9pkTj3lEtky8-0ISzjr9idt4sFO6KEYfzsysWuzd77lUvATsutqM15PWNORAgyotI3yZ0/s1600-h/5.JPG"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 240px; height: 320px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjOrXAGvgYsLnUmfA6z1vqSE-Naez-bXeC702cjc8QhF8GAUDn7f9AkFUKdY7oLZxJAg_YG7T9pkTj3lEtky8-0ISzjr9idt4sFO6KEYfzsysWuzd77lUvATsutqM15PWNORAgyotI3yZ0/s320/5.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5437026213051743538" border="0" /></a><br />Nous continuons notre remontée du continent en suivant la fameuse route 40, un des axes principaux qui traverse le pays du nord au sud, et qui pourtant n'a toujours pas été asphalté, autant dire que le trajet risque d'être long.<br /><br />800 kms plus au nord, nous arrivons à Esquel. Pourquoi ne pas nous arrêter plus tôt en chemin et découvrir les bleds de Patagonie? Parce qu'il n'y en a pas, pardi! Nous avons du croiser 40 maisons en 12h de route, c'est dire...<br /><br />Près d'Esquel, nous visitons le parc national "Los Alerces", du nom de l'arbre millénaire qu'il abrite. Or, l'alerce, vieux et rabougri, au tronc mou et à la forme classique d'un arbre quelconque, ne nous émeut pas plus que ça. Non, le vrai coup de coeur du parc provient de la découverte d'une autre famille d'arbres, les "Arrayanes", aux formes noueuses et de couleur cannelle. L'observer et le prendre en photo sera notre grande occupation pendant ces quelques jours.bande.originalehttp://www.blogger.com/profile/06630615754543415676noreply@blogger.com4