Nous avons atteint notre premier objectif du voyage: arriver au Machu Picchu avant la saison des pluies. Pour s'y rendre, passage obligé à Cusco, principale cité inca avant la colonisation.
Si la ville est incontestablement charmante, elle est aussi indéniablement un piège à touristes. On est sollicité sans répit par les rabatteurs en tout genre ( agences de voyages, restos, artisans ambulants, salons de massage...), et honnêtement à l'usure, le ravissement initial s'estompe un peu.
Pour visiter les environs, tout est mis en place pour vous faire cracher au bassinet. Il est impossible de se promener seul, tout est payant et vous devez impérativement acheter le pass complet à un prix exorbitant, quelques soient les endroits que vous voulez visiter. Nous nous sommes abstenus. Faut pas pousser, on est des baruderos, pas des touristes!
Pour le Machu Picchu (impossible de s'en priver), le système de racket organisé est aussi bien rôdé et dénote une volonté de compliquer au maximum la vie du voyageur pour le rendre dépendant des structures touristiques.
Néanmoins, sans trop nous ruiner, nous avons réussi à passer une semaine remarquable dans des endroits qui restent uniques.