mardi 2 mars 2010

Les parcs Talampaya et Ischigualasto

Nous repassons vite fait par San Juan pour repiquer ensuite vers San Augustin d'où partent les excursions pour les deux parcs. Nous pensons au départ visiter chaque parc en une journée mais les conditions imposées par les tours organisés ont bouleversé nos plans. Nous entamons la première visite à l'aube et traversons le canyon rouge de Talampaya où se sculptent dans la roche des visages, des silhouettes animales et une cathédrale, en laissant fonctionner son imagination. Le bus nous laisse peu de temps pour profiter de toutes ces splendeurs. Nous grinçons des dents. A midi, le chauffeur du mini bus nous redépose à l'entrée. Le tour est fini. Notre frustration tourne à la colère. Nous ne pouvons pas rester plus longtemps.





A l'improviste, nous nous incrustons alors avec le groupe qui part visiter le second parc. Ischigualasto, dit "La vallée de la Lune", se traverse également en véhicule. A aucun moment le touriste ne peut se dépétrer des agences de voyage. Nous en acceptons à regret les règles et contraintes et entamons le circuit de 40 kms. Le mini bus nous transbahute sur un chemin chaotique tracé dans la vallée. La spécificité du site en vaut malgré tout la chandelle. Les sols enfouis du Trias, du Jurassique et du Crétacé refont ici surface. De nombreux fossiles déblayés lors des fouilles offrent un témoignage de l'ère des dinosaures. Monticules et excavations façonnés par l'érosion bâtissent un paysage hallucinant.





Nous rentrons ensuite en ville et repassons à l'agence en formant une fronde de mécontentement avec une Française, une Chilienne et un Japonais tout aussi déçus que nous d'avoir été floués et d'avoir si peu profité de ces deux parcs classés au patrimoine mondial. On nous réclame une rallonge pour la visite supplémentaire. Nous accordons nos violons entre ronchons et refusons en bloc de payer davantage du fait de l'inconfort subi et scandalisés par les méthodes à la limite de l'honnêteté des ces piteuses officines. Nous obtiendrons gain de cause au bout d'une heure de discussions houleuses (ou d'acquiescements silencieux de la tête de la part du Japonais qui ne parle pas un mot d'espagnol).

2 commentaires:

  1. Bien heureusement, vous avez des motifs de plainte. Franchement je vous soupçonne de ménager votre lectorat qui lui profite d'images de la vie rêvée sur les grands écrans et...sur votre délicieux blog. A moins qu'il ne s'agisse de l'application zélée de l'aphorisme hugolien qui vous emmène à conter les malheurs de votre histoire. En tout cas la geinte militaire est mélodieuse et vous êtes beaux comme des dieux. Continuez!

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  2. Après le commentaire très intello de manu le mien est Vous ètes bien des français à la réputation casse bonbon .Mais c'est parfait Continuez la beauté du monde ne devrait pas se payer que ce soit dieu ou autre qui l'ai créé

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